PART93 : J’enfile la robe que Yassine m’avait soigneusement choisie et posée sur le lit de ma chambre. Une robe simple mais élégante. La tenu : https://www
Dela tête au pied Publié le 14 août 2012 Il a suffit de ta présence Je perds la tête. Quand je pâtis de ton absence . Où ai-je la tête quand j’ai les pieds sur terre ? Où sont mes pieds quand j’ai la tête en l’air ? Le rêve est raison Si nous nous aimons. Non ? Nos tête à tête Le jour, la nuit,c’est ça la vie Et pied à pied. Chemin faisant on la construit Je t
Cuisinezles légumes de la tête aux pieds ! Poche – 29 août 2014. 180 recettes créées et testées par des jardiniers- cuisiniers soucieux de ne rien gâcher de leurs récoltes. Vous pourrez ainsi accommoder ou conserver 40 légumes et herbes, de l'apéritif au
Aupied d’ma tour (nan nan) [Lazer] On a traîné dans la tess, vu des tonnes de CRS Des frères bés-tom pour des pièces C’est pour ça qu’on est les bests Pendant qu’tu tapais dans la cess Les tits-pe ont repris l’tieks C’est pour ça qu’tu perds la tête, tu perds la tête Moi j’te laisse, j’ai d’autres choses à faire
Lesmains en appui sur une table ou sur les genoux : la personne est mal Ă l’aise. Les poings fermĂ©s en appui sur une table : signe d’hostilitĂ©. Les mains Ă
PuhOgsy. Il y a moins d’un an, sur un coup de tête, la jeune femme reprenait le magasin de chaussures de Marcillac. Depuis, elle l’a développé, et s’apprête à se lancer dans le prêt-à -porter. "Je pense que si j’ouvrais à 7 h 30, les gens viendraient dès cette heure-là ." Avec le sourire qui la caractérise, Marie Sanhes regarde les passants s’arrêter devant sa boutique, La pointure du Vallon, en plein centre-ville de Marcillac, à deux pas de la mairie. La mère de famille, 35 ans, a refait la vitrine la veille, et forcément, ça attire l’œil des clients, qui n’ont pu qu’observer, depuis un an, la renaissance de ce lieu historique de la commune. Pendant près de 50 ans, la famille Aymès, mère et fille, a tenu cette boutique de chaussures, dont la renommée dépassait déjà les frontières de la petite commune de Marcillac. C’est d’ailleurs parce qu’elle en était cliente que Marie Sanhes la connaissait. "C’est ma belle-mère qui m’en a parlé, raconte cette maman de trois enfants, qui cherchait alors des chaussures pour le premier. Souvent dans les familles, ce sont les grands-parents qui achètent les premières vraies chaussures d’un enfant. C’est symbolique, c’est un passage important du bébé à l’enfant." Un coup de tête Voilà donc comment la jeune femme, qui habite alors à Rodez, devient cliente de la Pointure du Vallon, il y a une dizaine d’années, sans imaginer une seule seconde qu’elle reprendra un jour la boutique. Entre-temps, la famille s’installe à Valady, mais Marie Sanhes continue de travailler à Rodez. Fille de commerçants, elle a également fait des études de commerce avant de travailler dans plusieurs boutiques de la préfecture de l’Aveyron. Mais au moment du confinement, alors qu’elle est salariée dans une enseigne de prêt-à -porter, elle est licenciée à cause de la perte d’activité. "En rentrant chez moi, j’ai dit à mon mari que je ne voulais plus jamais travailler dans le commerce", sourit-elle. Quelques jours plus tard, en janvier 2021, sa grand-mère a besoin de bottes. Elle lui propose de l’amener à Marcillac, dans la boutique qu’elle connaît bien. "En arrivant, j’ai expliqué à la gérante que ma grand-mère était timide et que ça allait prendre un peu de temps. Elle m’a répondu faites comme chez-vous, je vous laisse faire la vendeuse. Et j’ai vendu des bottes à ma grand-mère. Au moment de payer, la gérante m’a remercié et m’a lancé "Vous voulez pas racheter ma boutique, je veux prendre ma retraite ?" Marie Sanhes répond très sérieusement à la plaisanterie que ça pourrait l’intéresser. Elle rentre chez elle, en parle à son mari, qui lui conseille de foncer. "Je suis revenue l’après-midi et j’ai demandé à Éliane Aymès la gérante depuis 1987, NDLR de me faire visiter, de m’expliquer comment elle travaillait…" Bientôt du prêt-à -porter Dans la foulée, elle va voir un comptable, se rapproche de la CCI, et mi-février, à peine un mois plus tard, les deux femmes passent devant le notaire pour acter la vente du fonds de commerce. Le troisième confinement empêchera l’ouverture prévue en mars, mais Marie Sanhes ne se décourage pas. Elle en profite pour faire des travaux et donner un goût de modernité à la boutique, mais aussi pour affiner un peu sa stratégie sur les réseaux sociaux. Elle décide également de vendre des parapluies, des chaussettes, des sacs à main de marques françaises. Et quand elle ouvre enfin, le 19 mai, tout est prêt et les clients sont directement au rendez-vous. Près d’un an plus tard, elle a rempli tous ses objectifs et continue de fourmiller de projets. La trentenaire est en train de racheter le fonds de commerce d’une boutique de prêt-à -porter voisine, dont la gérante, qu’elle va embaucher quelques mois jusqu’à sa retraite, commençait à réfléchir à vendre. Là encore, Marie n’a pas cogité longtemps. Elle a trouvé l’idée bonne et a étudié la faisabilité financière et technique. "Reprendre la boutique était compliqué tant sur l’organisation que financièrement, alors j’ai décidé de faire un transfert de fonds", lance-t-elle. Elle s’est donc lancée dans de nouveaux travaux pour réaménager une nouvelle fois l’espace, qui accueillera des vêtements, dans quelques semaines. Pas question pour autant de remplacer les chaussures, ni de changer le nom de la boutique, qui continuera à s’appeler la Pointure du Vallon. "Les clients me disent "vous allez nous habiller de la tête aux pieds". Je leur réponds que non, je vais les habiller des pieds à la tête", termine-t-elle avec plein de malice.
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit Ce n'est pas de ma faute. » Il n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus pris l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit On n'a qu'une mère. » Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. J'ai dit oui » pour n'avoir plus à est à deux kilomètres du village. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. Mais le concierge m'a dit qu'il fallait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j'ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j'ai vu le directeur il m'a reçu dans son bureau. C'était un petit vieux, avec la Légion d'honneur. Il m'a regardé de ses yeux clairs. Puis il m'a serré la main qu'il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et m'a dit Mme Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien. » J'ai cru qu'il me reprochait quelque chose et j'ai commencé à lui expliquer. Mais il m'a interrompu Vous n'avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J'ai lu le dossier de votre mère. Vous ne pouviez subvenir à ses besoins. Il lui fallait une garde. Vos salaires sont modestes. Et tout compte fait, elle était plus heureuse ici. » J'ai dit Oui, monsieur le Directeur. » Il a ajouté Vous savez, elle avait des amis, des gens de son âge. Elle pouvait partager avec eux des intérêts qui sont d'un autre temps. Vous êtes jeune et elle devait s'ennuyer avec vous. »C'était vrai. Quand elle était à la maison, maman passait son temps à me suivre des yeux en silence. Dans les premiers jours où elle était à l'asile, elle pleurait souvent. Mais c'était à cause de l'habitude. Au bout de quelques mois, elle aurait pleuré si on l'avait retirée de l'asile. Toujours à cause de l'habitude. C'est un peu pour cela que dans la dernière année je n'y suis presque plus allé. Et aussi parce que cela me prenait mon dimanche - sans compter l'effort pour aller à l'autobus, prendre des tickets et faire deux heures de directeur m'a encore parlé. Mais je ne l'écoutais presque plus. Puis il m'a dit Je suppose que vous voulez voir votre mère. » Je me suis levé sans rien dire et il m'a précédé vers la porte. Dans l'escalier, il m'a expliqué Nous l'avons transportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu'un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. Et ça rend le service difficile. » Nous avons traversé une cour où il y avait beaucoup de vieillards, bavardant par petits groupes. Ils se taisaient quand nous passions. Et derrière nous, les conversations reprenaient. On aurait dit d'un jacassement assourdi de perruches. À la porte d'un petit bâtiment, le directeur m'a quitté Je vous laisse, monsieur Meursault. Je suis à votre disposition dans mon bureau. En principe, l'enterrement est fixé à dix heures du matin. Nous avons pensé que vous pourrez ainsi veiller la disparue. Un dernier mot votre mère a, paraît-il, exprimé souvent à ses compagnons le désir d'être enterrée religieusement. J'ai pris sur moi, de faire le nécessaire. Mais je voulais vous en informer. » Je l'ai remercié. Maman, sans être athée, n'avait jamais pensé de son vivant à la suis entré. C'était une salle très claire, blanchie à la chaux et recouverte d'une verrière. Elle était meublée de chaises et de chevalets en forme de X. Deux d'entre eux, au centre, supportaient une bière recouverte de son couvercle. On voyait seulement des vis brillantes, à peine enfoncées, se détacher sur les planches passées au brou de noix. Près de la bière, il y avait une infirmière arabe en sarrau blanc, un foulard de couleur vive sur la ce moment, le concierge est entré derrière mon dos. Il avait dû courir. Il a bégayé un peu On l'a couverte, mais je dois dévisser la bière pour que vous puissiez la voir. » Il s'approchait de la bière quand je l'ai arrêté. Il m'a dit Vous ne voulez pas ? » J'ai répondu Non. » Il s'est interrompu et j'étais gêné parce que je sentais que je n'aurais pas dû dire cela. Au bout d'un moment, il m'a regardé et il m'a demandé Pourquoi ? » mais sans reproche, comme s'il s'informait. J'ai dit Je ne sais pas. » Alors tortillant sa moustache blanche, il a déclaré sans me regarder Je comprends. » Il avait de beaux yeux, bleu clair, et un teint un peu rouge. Il m'a donné une chaise et lui-même s'est assis un peu en arrière de moi. La garde s'est levée et s'est dirigée vers la sortie. À ce moment, le concierge m'a dit C'est un chancre qu'elle a. » Comme je ne comprenais pas, j'ai regardé l'infirmière et j'ai vu qu'elle portait sous les yeux un bandeau qui faisait le tour de la tête. À la hauteur du nez, le bandeau était plat. On ne voyait que la blancheur du bandeau dans son elle est partie, le concierge a parlé Je vais vous laisser seul. » Je ne sais pas quel geste j'ai fait, mais il est resté, debout derrière moi. Cette présence dans mon dos me gênait. La pièce était pleine d'une belle lumière de fin d'après-midi. Deux frelons bourdonnaient contre la verrière. Et je sentais le sommeil me gagner. J'ai dit au concierge, sans me retourner vers lui Il y a longtemps que vous êtes là ? »Immédiatement il a répondu Cinq ans » - comme s'il avait attendu depuis toujours ma il a beaucoup bavardé. On l'aurait bien étonné en lui disant qu'il finirait concierge à l'asile de Marengo. Il avait soixante-quatre ans et il était Parisien. À ce moment je l'ai interrompu Ah, vous n'êtes pas d'ici ? » Puis je me suis souvenu qu'avant de me conduire chez le directeur, il m'avait parlé de maman. Il m'avait dit qu'il fallait l'enterrer très vite, parce que dans la plaine il faisait chaud, surtout dans ce pays. C'est alors qu'il m'avait appris qu'il avait vécu à Paris et qu'il avait du mal à l'oublier. À Paris, on reste avec le mort trois, quatre jours quelquefois. Ici on n'a pas le temps, on ne s'est pas fait à l'idée que déjà il faut courir derrière le corbillard. Sa femme lui avait dit alors Tais-toi, ce ne sont pas des choses à raconter à Monsieur. »Le vieux avait rougi et s'était excusé. J'étais intervenu pour dire Mais non. Mais non. » Je trouvais ce qu'il racontait juste et la petite morgue, il m'a appris qu'il était entré à l'asile comme indigent. Comme il se sentait valide, il s'était proposé pour cette place de concierge. Je lui ai fait remarquer qu'en somme il était un pensionnaire. Il m'a dit que non. J'avais déjà été frappé par la façon qu'il avait de dire ils », les autres », et plus rarement les vieux », en parlant des pensionnaires dont certains n'étaient pas plus âgés que lui. Mais naturellement, ce n'était pas la même chose. Lui était concierge, et, dans une certaine mesure, il avait des droits sur garde est entrée à ce moment. Le soir était tombé brusquement. Très vite, la nuit s'était épaissie au-dessus de la verrière. Le concierge a tourné le commutateur et j'ai été aveuglé par l'éclaboussement soudain de la lumière. Il m'a invité à me rendre au réfectoire pour dîner. Mais je n'avais pas faim. Il m'a offert alors d'apporter une tasse de café au lait. Comme j'aime beaucoup le café au lait, j'ai accepté et il est revenu un moment après avec un plateau. J'ai bu. J'ai eu alors envie de fumer. Mais j'ai hésité parce que je ne savais pas si je pouvais le faire devant maman. J'ai réfléchi, cela n'avait aucune importance. J'ai offert une cigarette au concierge et nous avons un moment, il m'a dit Vous savez, les amis de Madame votre mère vont venir la veiller aussi. C'est la coutume. Il faut que j'aille chercher des chaises et du café noir. » Je lui ai demandé si on pouvait éteindre une des lampes. L'éclat de la lumière sur les murs blancs me fatiguait. Il m'a dit que ce n'était pas possible. L'installation était ainsi faite c'était tout ou rien. Je n'ai plus beaucoup fait attention à lui. Il est sorti, est revenu, a disposé des chaises. Sur l'une d'elles, il a empilé des tasses autour d'une cafetière. Puis il s'est assis en face de moi, de l'autre côté de maman. La garde était aussi au fond, le dos tourné. Je ne voyais pas ce qu'elle faisait. Mais au mouvement de ses bras, je pouvais croire qu'elle tricotait. Il faisait doux, le café m'avait réchauffé et par la porte ouverte entrait une odeur de nuit et de fleurs. Je crois que j'ai somnolé un un frôlement qui m'a réveillé. D'avoir fermé les yeux, la pièce m'a paru encore plus éclatante de blancheur. Devant moi, il n'y avait pas une ombre et chaque objet, chaque angle, toutes les courbes se dessinaient avec une pureté blessante pour les yeux. C'est à ce moment que les amis de maman sont entrés. Ils étaient en tout une dizaine, et ils glissaient en silence dans cette lumière aveuglante. Ils se sont assis sans qu'aucune chaise grinçât. Je les voyais comme je n'ai jamais vu personne et pas un détail de leurs visages ou de leurs habits ne m'échappait. Pourtant je ne les entendais pas et j'avais peine à croire à leur réalité. Presque toutes les femmes portaient un tablier et le cordon qui les serrait à la taille faisait encore ressortir leur ventre bombé. Je n'avais encore jamais remarqué à quel point les vieilles femmes pouvaient avoir du ventre. Les hommes étaient presque tous très maigres et tenaient des cannes. Ce qui me frappait dans leurs visages, c'est que je ne voyais pas leurs yeux, mais seulement une lueur sans éclat au milieu d'un nid de rides. Lorsqu'ils se sont assis, la plupart m'ont regardé et ont hoché la tête avec gêne, les lèvres toutes mangées par leur bouche sans dents, sans que je puisse savoir s'ils me saluaient ou s'il s'agissait d'un tic. Je crois plutôt qu'ils me saluaient. C'est à ce moment que je me suis aperçu qu'ils étaient tous assis en face de moi à dodeliner de la tête, autour du concierge. J'ai eu un moment l'impression ridicule qu'ils étaient là pour me après, une des femmes s'est mise à pleurer. Elle était au second rang, cachée par une de ses compagnes, et je la voyais mal. Elle pleurait à petits cris, régulièrement il me semblait qu'elle ne s'arrêterait jamais. Les autres avaient l'air de ne pas l'entendre. Ils étaient affaissés, mornes et silencieux. Ils regardaient la bière ou leur canne, ou n'importe quoi, mais ils ne regardaient que cela. La femme pleurait toujours. J'étais très étonné parce que je ne la connaissais pas. J'aurais voulu ne plus l'entendre. Pourtant je n'osais pas le lui dire. Le concierge s'est penché vers elle, lui a parlé, mais elle a secoué la tête, a bredouillé quelque chose, et a continué de pleurer avec la même régularité. Le concierge est venu alors de mon côté. Il s'est assis près de moi. Après un assez long moment, il m'a renseigné sans me regarder Elle était très liée avec Madame votre mère. Elle dit que c'était sa seule amie ici et que maintenant elle n'a plus personne. »Nous sommes restés un long moment ainsi. Les soupirs et les sanglots de la femme se faisaient plus rares. Elle reniflait beaucoup. Elle s'est tue enfin. Je n'avais plus sommeil, mais j'étais fatigué et les reins me faisaient mal. À présent c'était le silence de tous ces gens qui m'était pénible. De temps en temps seulement, j'entendais un bruit singulier et je ne pouvais comprendre ce qu'il était. À la longue, j'ai fini par deviner que quelques-uns d'entre les vieillards suçaient l'intérieur de leurs joues et laissaient échapper ces clappements bizarres. Ils ne s'en apercevaient pas tant ils étaient absorbés dans leurs pensées. J'avais même l'impression que cette morte, couchée au milieu d'eux, ne signifiait rien à leurs yeux. Mais je crois maintenant que c'était une impression avons tous pris du café, servi par le concierge. Ensuite, je ne sais plus. La nuit a passé. Je me souviens qu'à un moment j'ai ouvert les yeux et j'ai vu que les vieillards dormaient tassés sur eux-mêmes, à l'exception d'un seul qui, le menton sur le dos de ses mains agrippées à la canne, me regardait fixement comme s'il n'attendait que mon réveil. Puis j'ai encore dormi. Je me suis réveillé parce que j'avais de plus en plus mal aux reins. Le jour glissait sur la verrière. Peu après, l'un des vieillards s'est réveillé et il a beaucoup toussé. Il crachait dans un grand mouchoir à carreaux et chacun de ses crachats était comme un arrachement. Il a réveillé les autres et le concierge a dit qu'ils devraient partir. Ils se sont levés. Cette veille incommode leur avait fait des visages de cendre. En sortant, et à mon grand étonnement, ils m'ont tous serré la main - comme si cette nuit où nous n'avions pas échangé un mot avait accru notre fatigué. Le concierge m'a conduit chez lui et j'ai pu faire un peu de toilette. J'ai encore pris du café au lait qui était très bon. Quand je suis sorti, le jour était complètement levé. Au-dessus des collines qui séparent Marengo de la mer, le ciel était plein de rougeurs. Et le vent qui passait au-dessus d'elles apportait ici une odeur de sel. C'était une belle journée qui se préparait. Il y avait longtemps que j'étais allé à la campagne et je sentais quel plaisir j'aurais pris à me promener s'il n'y avait pas eu j'ai attendu dans la cour, sous un platane. Je respirais l'odeur de la terre fraîche et je n'avais plus sommeil. J'ai pensé aux collègues du bureau. À cette heure, ils se levaient pour aller au travail pour moi c'était toujours l'heure la plus difficile. J'ai encore réfléchi un peu à ces choses, mais j'ai été distrait par une cloche qui sonnait à l'intérieur, des bâtiments. Il y a eu du remue-ménage derrière les fenêtres, puis tout s'est calmé. Le soleil était monté un peu plus dans le ciel il commençait à chauffer mes pieds. Le concierge a traversé la cour et m'a dit que le directeur me demandait. Je suis allé dans son bureau. Il m'a fait signer un certain nombre de pièces. J'ai vu qu'il était habillé de noir avec un pantalon rayé. Il a pris le téléphone en main et il m'a interpellé Les employés des pompes funèbres sont là depuis un moment. Je vais leur demander de venir fermer la bière. Voulez-vous auparavant voir votre mère une dernière fois ? » J'ai dit non. Il a ordonné dans le téléphone en baissant la voix Figeac, dites aux hommes qu'ils peuvent aller. »Ensuite il m'a dit qu'il assisterait à l'enterrement et je l'ai remercié. Il s'est assis derrière son bureau, il a croisé ses petites jambes. Il m'a averti que moi et lui serions seuls, avec l'infirmière de service. En principe, les pensionnaires ne devaient pas assister aux enterrements. Il les laissait seulement veiller C'est une question d'humanité », a-t-il remarqué. Mais en l'espèce, il avait accordé l'autorisation de suivre le convoi à un vieil ami de maman Thomas Pérez. » Ici, le directeur a souri. Il m'a dit Vous comprenez, c'est un sentiment un peu puéril. Mais lui et votre mère ne se quittaient guère. À l'asile, on les plaisantait, on disait à Pérez C'est votre fiancée. » Lui riait. Ça leur faisait plaisir. Et le fait est que la mort de Mme Meursault l'a beaucoup affecté. Je n'ai pas cru devoir lui refuser l'autorisation. Mais sur le conseil du médecin visiteur, je lui ai interdit la veillée d'hier. »Nous sommes restés silencieux assez longtemps. Le directeur s'est levé et a regardé par la fenêtre de son bureau. À un moment, il a observé Voilà déjà le curé de Marengo. Il est en avance. » Il m'a prévenu qu'il faudrait au moins trois quarts d'heure de marche pour aller à l'église qui est au village même. Nous sommes descendus. Devant le bâtiment, il y avait le curé et deux enfants de chœur. L'un de ceux-ci tenait un encensoir et le prêtre se baissait vers lui pour régler la longueur de la chaîne d'argent. Quand nous sommes arrivés, le prêtre s'est relevé. Il m'a appelé mon fils » et m'a dit quelques mots. Il est entré ; je l'ai vu d'un coup que les vis de la bière étaient enfoncées et qu'il y avait quatre hommes noirs dans la pièce. J'ai entendu en même temps le directeur me dire que la voiture attendait sur la route et le prêtre commencer ses prières. À partir de ce moment, tout est allé très vite. Les hommes se sont avancés vers la bière avec un drap. Le prêtre, ses suivants, le directeur et moi-même sommes sortis. Devant la porte, il y avait une dame que je ne connaissais pas M. Meursault », a dit le directeur. Je n'ai pas entendu le nom de cette dame et j'ai compris seulement qu'elle était infirmière déléguée. Elle a incliné sans un sourire son visage osseux et long. Puis nous nous sommes rangés pour laisser passer le corps. Nous avons suivi les porteurs et nous sommes sortis de l'asile. Devant la porte, il y avait la voiture. Vernie, oblongue et brillante, elle faisait penser à un plumier. À côté d'elle, il y avait l'ordonnateur, petit homme aux habits ridicules, et un vieillard à l'allure empruntée. J'ai compris que c'était M. Pérez. Il avait un feutre mou à la calotte ronde et aux ailes larges il l'a ôté quand la bière a passé la porte, un costume dont le pantalon tirebouchonnait sur les souliers et un nœud d'étoffe noire trop petit pour sa chemise à grand col blanc. Ses lèvres tremblaient au-dessous d'un nez truffé de points noirs. Ses cheveux blancs assez fins laissaient passer de curieuses oreilles ballantes et mal ourlées dont la couleur rouge sang dans ce visage blafard me frappa. L'ordonnateur nous donna nos places. Le curé marchait en avant, puis la voiture. Autour d'elle, les quatre hommes. Derrière, le directeur, moi-même et, fermant la marche, l'infirmière déléguée et M. ciel était déjà plein de soleil. Il commençait à peser sur la terre et la chaleur augmentait rapidement. Je ne sais pas pourquoi nous avons attendu assez longtemps avant de nous mettre en marche. J'avais chaud sous mes vêtements sombres. Le petit vieux, qui s'était recouvert, a de nouveau ôté son chapeau. Je m'étais un peu tourné de son côté, et je le regardais lorsque le directeur m'a parlé de lui. Il m'a dit que souvent ma mère et M. Pérez allaient se promener le soir jusqu'au village, accompagnés d'une infirmière. Je regardais la campagne autour de moi. À travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman. Le soir, dans ce pays, devait être comme une trêve mélancolique. Aujourd'hui, le soleil débordant qui faisait tressaillir le paysage le rendait inhumain et nous sommes mis en marche. C'est à ce moment que je me suis aperçu que Pérez claudiquait légèrement. La voiture, peu à peu, prenait de la vitesse et le vieillard perdait du terrain. L'un des hommes qui entouraient la voiture s'était laissé dépasser aussi et marchait maintenant à mon niveau. J'étais surpris de la rapidité avec laquelle le soleil montait dans le ciel. Je me suis aperçu qu'il y avait déjà longtemps que la campagne bourdonnait du chant des insectes et de crépitements d'herbe. La sueur coulait sur mes joues. Comme je n'avais pas de chapeau, je m'éventais avec mon mouchoir. L'employé des pompes funèbres m'a dit alors quelque chose que je n'ai pas entendu. En même temps, il s'essuyait le crâne avec un mouchoir qu'il tenait dans sa main gauche, la main droite soulevant le bord de sa casquette. Je lui ai dit Comment ? »Il a répété en montrant le ciel Ça tape. » J'ai dit Oui. »Un peu après, il m'a demandée C'est votre mère qui est là ? » J'ai encore dit Oui. » Elle était vieille ? » J'ai répondu Comme ça », parce que je ne savais pas le chiffre exact. Ensuite, il s'est tu. Je me suis retourné et j'ai vu le vieux Pérez à une cinquantaine de mètres derrière nous. Il se hâtait en balançant son feutre à bout de bras. J'ai regardé aussi le directeur. Il marchait avec beaucoup de dignité, sans un geste inutile. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, mais il ne les essuyait me semblait que le convoi marchait un peu plus vite. Autour de moi, c'était toujours la même campagne lumineuse gorgée de soleil. L'éclat du ciel était insoutenable. À un moment donné, nous sommes passés sur une partie de la route qui avait été récemment refaite. Le soleil avait fait éclater le goudron. Les pieds y enfonçaient et laissaient ouverte sa pulpe brillante. Au-dessus de la voiture, le chapeau du cocher, en cuir bouilli, semblait avoir été pétri dans cette boue noire. J'étais un peu perdu entre le ciel bleu et blanc et la monotonie de ces couleurs, noir gluant du goudron ouvert, noir terne des habits, noir laque de la voiture. Tout cela, le soleil, l'odeur de cuir et de crottin de la voiture, celle du vernis et celle de l'encens, la fatigue d'une nuit d'insomnie, me troublait le regard et les idées. Je me suis retourné une fois de plus Pérez m'a paru très loin, perdu dans une nuée de chaleur, puis je ne l'ai plus aperçu. Je l'ai cherché du regard et j'ai vu qu'il avait quitté la route et pris à travers champs. J'ai constaté aussi que devant moi la route tournait. J'ai compris que Pérez qui connaissait le pays coupait au plus court pour nous rattraper. Au tournant il nous avait rejoints. Puis nous l'avons perdu. Il a repris encore à travers champs et comme cela plusieurs fois. Moi, je sentais le sang qui me battait aux s'est passé ensuite avec tant de précipitation, de certitude et de naturel, que je ne me souviens plus de rien. Une chose seulement à l'entrée du village, l'infirmière déléguée m'a parlé. Elle avait une voix singulière qui n'allait pas avec son visage, une voix mélodieuse et tremblante. Elle m'a dit Si on va doucement, on risque une insolation. Mais si on va trop vite, on est en transpiration et dans l'église on attrape un chaud et froid. » Elle avait raison. Il n'y avait pas d'issue. J'ai encore gardé quelques images de cette journée par exemple, le visage de Pérez quand, pour la dernière fois, il nous a rejoints près du village. De grosses larmes d'énervement et de peine ruisselaient sur ses joues. Mais, à cause des rides, elles ne s'écoulaient pas. Elles s'étalaient, se rejoignaient et formaient un vernis d'eau sur ce visage détruit. Il y a eu encore l'église et les villageois sur les trottoirs, les géraniums rouges sur les tombes du cimetière, l'évanouissement de Pérez on eût dit un pantin disloqué, la terre couleur de sang qui roulait sur la bière de maman, la chair blanche des racines qui s'y mêlaient, encore du monde, des voix, le village, l'attente devant un café, l'incessant ronflement du moteur, et ma joie quand l'autobus est entré dans le nid de lumières d'Alger et que j'ai pensé que j'allais me coucher et dormir pendant douze heures.
Si vous avez des vertiges de temps à autre, sachez que les raisons qui vous font tourner la tête peuvent être multiples. Voici une dizaine d'entre elles qu'il faut connaitre pour éviter que cela ne se un phénomène désagréable et plutôt fréquent chez l'être humain, notamment à l'âge adulte. Qui n'a jamais eu la tête qui tourne, en se levant trop vite ou en naviguant sur un bateau ? Si cela est bien souvent sans gravité, il faut tout de même faire attention à ce que cela ne se produise pas trop souvent. Et pour cela, il est bon de connaître les situations ou les problèmes qui peuvent causer un étourdissement. Ainsi, découvrez les symptômes caractéristiques des vertiges et les principales causes d' symptômes des vertiges Les vertiges se caractérisent généralement par une sensation de "tête qui tourne", comme si tout bougeait autour de nous, accompagné d'une perte d'équilibre. Si le vertige est intense, il peut entraîner des nausées et vomissements. Les vertiges peuvent être fréquents ou ponctuels, intermittents ou permanents. Les causes à l'origine de ce trouble sont variées et peuvent, dans certains cas, provenir de pathologies plus graves telles que la maladie de Ménière, liée à un dysfonctionnement de l’équilibre pressionnel des liquides de l’oreille vous ressentez des vertiges très intenses et/ou fréquents, vous devez consulter un médecin généraliste ou un ORL Oto-Rhino-Laryngologiste afin d'en détecter les causes et qu'il vous prescrive le traitement vous aider à trouver l'origine du trouble, voici une dizaine de raisons qui peuvent vous faire ressentir des Le vertige positionnel paroxystique béninIl s'agit d'un problème de déséquilibre de l'oreille interne qui peut vite devenir dérangeant s'il n'est pas pris en charge. Un vertige positionnel paroxystique bénin VPPB peut vous donner l'impression que tout bouge autour de vous mais cela ne dure qu'une minute ou moins, généralement. Cela touche notamment les personnes âgées, avec une prévalence annuelle de 1,6%. Il n'y a pas de cause identifiée, mais des antécédents comme un traumatisme crânien ou une neuronite vestibulaire sont des facteurs de Se lever trop vite entraîne des vertigesC'est un phénomène que l'on a déjà tous vécu. En se levant trop vite, après une sieste par exemple, la tête se met à tourner. Le problème vient également de l'oreille interne, qui contrôle en partie le flux sanguin. Ainsi, lors d'un changement de position, le flux sanguin est dirigé dans votre corps pour s'adapter au changement de position, ce qui peut provoquer des Les vertiges causés par une carence en vitamine B12Si votre taux de vitamine B12 est trop bas - ce que vous pouvez vérifier avec un test sanguin - plusieurs problèmes neurologiques peuvent survenir, parmi lesquels la sensation de déséquilibre et les vertiges. Cette vitamine peut être régulée avec une bonne alimentation et se trouve surtout dans la viande ou les produits Les migraines intenses peuvent provoquer des vertigesAussi surprenant que cela puisse paraître, les vertiges peuvent être causés par... des migraines. Il est estimé que près de 40% des personnes qui ont des migraines fréquentes ont également des étourdissements, plus ou moins Le vertige un trouble qui peut être lié à l'anxiétéIl y aurait un réel lien entre les personnes sujettes aux vertiges et l'anxiété, bien que cela reste difficile à expliquer. Mais il est possible que les personnes anxieuses se balancent plus face à un environnement en mouvement, ce qui peut augmenter les chances d'un Le vertige dû au "mal de mer"Voici un nouveau trouble plutôt commun, qui peut vous gâcher une croisière ou une promenade en rivière. Mais quand on parle de "mal de mer", il vaut mieux parler de "mal des transports" car même en voiture ou en avion, cela peut arriver. Comment ? À cause d'une désynchronisation entre ce que vous voyez et la réaction de votre système musculaire et votre oreille interne. Un virage, une vague, une turbulence... et c'est le vertige, voire le vomi. Cela est d'autant plus courant quand vous êtes fatigué ou avez faim par Les vertiges en réaction à certains médicamentsSi vous souffrez de vertiges sans la présence de l'un des facteurs évoqués ici, vérifiez peut-être les notices du traitement médical que vous suivez ou parlez-en à votre pharmacien/médecin. En effet, plusieurs médicaments ont des effets indésirables et les vertiges en font souvent partie, surtout s'il y a un La déshydratation est une des causes de vertigesLe centre d'information sur l'eau explique que Les aliments apportent en moyenne l’équivalent d’1 litre d’eau par jour. En moyenne, pensez à respecter un apport par la boisson de 1,5 est d'autant plus important qu'en cas de déshydratation, même minime, des vertiges peuvent survenir à cause de la baisse de pression Un vertige peut être un symptôme de maladie cardiaqueDans de très rares cas, les vertiges peuvent être un avertissement à prendre au sérieux. En effet, cela est parfois le signe de la présence d'une maladie cardiaque arythmies, fibrillation auriculaire, athérosclérose... Ces maladies causent en fait une réduction du flux sanguin vers le cerveau, d'où les vertiges. Mais pas de panique au moindre étourdissement, si cela persiste, parlez-en à votre Les vertiges un signal d'alerte d'AVC ou de tumeurEncore plus rare que l'exemple ci-dessus, il est tout de même important de savoir qu'un simple vertige peut être un signal d'alerte d’accident vasculaire cérébral ou de tumeur cérébrale. Une fois de plus, référez-vous à votre médecin traitant si les vertiges persistent utilisées Site de l'Hôpital Fondation RothschildSite Le Manuel MSDSite du Centre d'information sur l'eau
IL A UN REGARD FUYANT C'est quoi exactement ? C'est trop énervant ! Imagine qu'un garçon ne te regarde jamais en face, et qu'il s'arrange toujours pour éviter ton regard... C'est déjà relou de la part d'un garçon que tu ne connais pas, mais ce type de conduite peut aussi se retrouver chez des mecs de ta classe. Qui regarde comme ça ? En majorité les garçons qui manquent de confiance en eux, et souffrent de timidité. Ça veut dire quoi ? Il y a toutes les chances pour qu'un garçon qui n'ose pas soutenir ton regard soit timide, et qu'il ait peur de toi. Et plus tu lui plais, plus il cherchera à éviter ton regard ! Tâche de le rassurer en lui faisant comprendre que tu ne lui es pas indifférente. En clair, à toi de booster sa confiance en lui. IL A UN REGARD QUI JOUE A CACHE-CACHE... C'est quoi exactement ? Ça nous est toutes arrivé au moins une fois ! En clair, tu grilles qu'un garçon est en train de te dévorer des yeux, mais dès que ton regard croise le sien, il détourne les yeux... Et voilà qu'à peine 30 secondes plus tard, son petit manège recommence. Il te mate, tu plonges tes yeux dans les siens, et rebelote le voilà qui regarde ailleurs. Qui regarde comme ça ? Les adeptes de ce petit jeu sont généralement des copains de classe, des garçons que tu croises en soirée ou même dans la rue. Ça veut dire quoi ? Il est clairement en train de flirter avec toi. C'est la toute première phase d'approche d'un garçon à qui tu plais. Ce petit jeu du chat et de la souris lui permet de "tâter" le terrain, d'attirer ton attention et de voir si tu sembles le trouver aussi à ton goût. S'il ne soutient pas ton regard au début, c'est parce qu'il n'est pas sûr de ta réaction… IL A UN REGARD "RAYONS X" C'est quoi exactement ? Tu as forcément déjà été confrontée à un regard de ce genre ! Imagine qu'alors il est en train de te parler, un garçon ne te regarde pas dans les yeux, mais dans le décolleté. Ou alors que s'il te suit, il suffit que tu te retournes à l'improviste pour le surprendre en train de regarder tes fesses…. Tu vois le genre ? Qui regarde comme ça ? Les gros machos, les pervers et les garçons qui ne respectent pas les filles. Ça veut dire quoi ? Les garçons qui matent sont en général superficiels, et ne présentent absolument aucun intérêt ils sont à éviter ! N'hésite surtout pas à les remettre à leur place en leur demandant froidement s'ils apprécieraient que leurs sœurs ou leurs mères soient elles aussi déshabillées de cette façon par le regard des mecs. IL A UN REGARD HYPNOTIQUE C'est quoi exactement ? Il s'agit d'un regard "chaud bouillant" que t'a lancé un garçon qui ne l'est pas moins… Ou, au contraire, un regard désagréable et qui te met mal à l'aise si celui qui te regarde est par exemple bien plus âgé que toi. Si comme on te le souhaite, c'est un beau gosse qui non seulement plonge ses yeux dans les tiens, mais encore soutient ton regard de longues secondes durant, alors les choses se présentent bien… Qui regarde comme ça ? Généralement les mecs qui ont confiance en eux. Mais attention ! Car il peut aussi s'agir d'adultes ou de pervers. Dans ce cas-là , pars vite ! Ça veut dire quoi ? Si un garçon soutient ton regard, c'est qu'il sait ce qu'il veut. Il est plein d'assurance, aime draguer et n'a qu'une envie te conquérir. En te testant, il joue avec toi, et tente de cerner ta quoi exactement ?Un groupe d'au moins deux garçons te regarde en chuchotant entre eux, ou même en regarde comme ça ?De deux choses l'une soit tu plais à l'un des garçons. Il en parle à son copain, et ça les fait rire. Soit tu plais aux deux garçons. Dans ce cas-là , tu as toutes les cartes en main, et il ne te reste plus qu'à veut dire uqoi ?Tout comme nous, les garçons se sentent plsu forts quand ils sont au sein d'un groupe. Il se peut que celui qui t'a repérée demande l'avis de ses copains. Quoi qu'il en soit, si l'un des garçons te plaît, regarde-le à ton tour. Si tu es seule, ce sont eux qui feront le premier pas pour t'aborder. Ensuite, arrange-toi pour isoler le garçon qui te plaît, et là ... passe en mode séduction.
Je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. » Février 2005 quelques fourmillements dans la jambe et le pied qui remontent jusqu’au milieu du dos… un matin au réveil. Je me dis que ce n’est rien et que j’ai dû prendre une mauvaise position ! Une petite semaine après, je n’ai pas d’amélioration et les fourmillements sont devenus douloureux je me décide à consulter, plus parce que je dois partir rejoindre mon chéri au ski dans quelques jours, que par réelle inquiétude. Une radio et un doppler plus tard, ma généraliste me trouve une lombaire coincée. Je prends consciencieusement mes anti-inflammatoires et mets ma ceinture dorsale et puis plus rien, quasiment du jour au lendemain ! Je peux partir pour mon grand week-end de ski et j’oublie… Pas pour très longtemps… Fin mars 2005, je suis en vacances, de vraies vacances, comprenez 15 jours ! Le premier jour de ces vacances tant attendues, je me réveille nauséeuse et incapable de me lever tellement la pièce tourne autour de moi ! Je pense à une intoxication alimentaire vertiges, jambes faibles, nausées… Je tiens 4 jours comme cela et le 5ème, je vais chez le médecin, plus exactement, mon chéri m’emmène chez le médecin. Elle peut à peine m’ausculter tellement j’ai peur de vomir et de tomber. Elle me laisse presque une heure allongée et oh miracle, cela se calme. Je repars avec une ordonnance de Tanganil, de Primperan et un RDV chez un ORL. Exit l’intoxication alimentaire, il s’agit certainement d’un problème d’oreille interne ! Je pense en ressortant que je n’ai pas de chance et que je les cumule… Si j’avais su ! Mes vertiges se sont calmés, par contre, je titube un peu, mes jambes s’emmêlent, je me cogne souvent et je n’arrive plus à lever le bras droit, j’ai certainement dû me coincer un nerf à force de me cogner partout ! Je pense alors que j’avais vraiment besoin de ces vacances, car je mets ces symptômes sur le dos de la fatigue accumulée. J’enrage de perdre du temps à aller chez l’ORL alors que je suis en congés et que je voudrais bien en profiter un peu ! Lors de la consultation, je m’aperçois que je ne tiens pas sur une jambe et que je n’arrive pas à marcher un pied devant l’autre comme sur une ligne droite, l’ORL fait une drôle de tête et sa mine continue de s’allonger quand je lui explique que je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. Je passe ensuite les tests pour vérifier si j’ai un problème d’oreille interne et là , premier choc, l’ORL me demande si j’ai déjà pensé à consulter un neurologue. Je ne sais pas encore vraiment ce qu’est un neurologue, mais je sais que l’on n’en voit pas un pour quelque chose de bénin !!! Je ressors de chez l’ORL, avec l’impression que le ciel ne va pas tarder à me tomber sur la tête, mais je ne fais rien pour autant. Les symptômes régressent et disparaissent en une dizaine de jours alors, je mets soigneusement mon petit mouchoir sur ce qu’il m’a dit et mon angoisse… Je passe 2 mois comme si de rien n’était, j’ai déjà presque tout oublié même s’il m’arrive des petites choses bizarres l’impression d’une décharge électrique lorsque je penche la tête et des fourmillements qui reviennent par intermittence encore cette fichue lombaire, de violentes démangeaisons au niveau du bras probablement, une allergie… Second choc une collègue m’appelle pour me dire qu’on lui suspecte une sclérose en plaques et qu’elle passe des examens. Je m’inquiète pour elle mais ma propre angoisse ressurgit lorsque mon compagnon m’interroge tu ne m’avais pas dit que ses symptômes ressemblaient à ceux que tu as ? » Je ressors mon mouchoir en lui répondant que nos symptômes sont un peu similaires, mais que je ne peux pas être malade car je me sens en pleine forme, la preuve, si j’étais malade, j’aurais perdu du poids non ? Merci, mon petit mouchoir de recouvrir mes incertitudes avec autant d’insouciance… pour très peu de temps et je ne le sais pas encore. Mi-mai, je me réveille avec les mêmes sensations qu’en mars vertiges, nausées, problèmes d’équilibre et en prime, je ne vois quasiment plus rien de l’œil droit, à part une espèce de tâche grisâtre et ma jambe droite refuse de bouger. Là , je m’inquiète vraiment et mon compagnon m’emmène aux urgences on arrête de se voiler la face, il se passe quelque chose de bizarre et ce n’est pas du bon bizarre ». Aux urgences, j’attends très peu, inquiétant la salle d’attente est pleine et je passe presque devant tout le monde ! Je passe une heure à faire plein de tests qui pourraient êtres amusants si je ne sentais pas que je suis très près d’une mauvaise nouvelle on me chatouille les pieds, les ongles des mains, on me cogne les articulations avec un petit marteau, on me pique la peau… Je trouve que l’interne qui m’examine commence à faire la même tête que l’ORL. À ce moment, j’entends des éclats de voix dans le couloir c’est mon compagnon que l’on n’a pas laissé m’accompagner et qui se demande au bout d’une heure ce qu’il m’arrive. L’interne le laisse rentrer dans la salle d’examen et en profite pour s’esquiver. Elle revient quelques minutes après, accompagnée d’un homme, âgé, l’air très sérieux et très responsable. Il se présente comme étant professeur et m’annonce qu’ils vont m’hospitaliser pour me faire passer des examens complémentaires. Je me tasse littéralement de peur et docilement, je me laisse emmener au 3ème étage, on me fait asseoir sur le lit, on demande à mon compagnon d’aller me chercher des affaires, je ne réagis plus, je ne parle plus, je ne ressens plus rien ! Je suis assise comme un pantin sur le bord du lit trop haut, les pieds dans le vide !!! On me conseille de m’allonger car je manque de tomber à cause d’une grosse crise de vertige, j’enlève mes chaussures et toujours aussi docilement, je m’allonge ! Et là , je prends conscience que personne ne m’a dit pourquoi je suis là , quels sont ces examens complémentaires, ni même dans quel service je suis… Cela me fait réagir, je commence à m’énerver devant le mur de mots qui sont censés m’apaiser mais qui ne m’apportent aucune réponse. Un médecin arrive et je le suis jusque dans un bureau où il me fait asseoir avec mon compagnon, il commence à me parler mais je ne comprends rien IRM ? PL ? ECBU ? Qu’est-ce que c’est ? Nécessité d’exploration, Pourquoi ? MAIS QU’EST-CE QUE J’AI ? VOUS PENSEZ À QUOI ? Démyélinisation de la moelle épinière » m’assène-t-il, certainement excédé par mes questions et mon ton de plus en plus agressif !, Dans ma tête, tout s’emballe démié… quoi, je ne sais pas ce que sait, cela me terrorise, mais moelle épinière, je sais ce que c’est et là je réalise que je suis en chaussettes et que je n’ai pas remis mes chaussures, je viens d’apprendre que j’ai certainement quelque chose de grave et je n’ai pas mes chaussures… je panique et je refuse de rester… je signe en 2 minutes, la décharge, pars en courant chercher mes chaussures et je me sauve de cet endroit, peut-être crois-je que ce que je viens d’entendre s’effacera comme par magie… Ma généraliste a pris le relais, j’ai passé en externe un scanner, une IRM cérébrale et une IRM de la moelle, j’ai vu un neurologue et le verdict de la sclérose en plaques est tombé officiellement le 27 juin 2005 et quatre jours après, je faisais mes premiers bolus de cortisone, les premiers d’une longue série. Presque 3 ans après le début de la maladie et un an à refuser le traitement, je viens de faire la 5ème perf’ du fameux anticorps monoclonal humanisé » je m’accroche souvent aux murs…, pour mon compagnon qui est merveilleux, mes parents, mes amis et aussi pour mes deux chiens on en aperçoit un sur la photo… qui ne comprennent pas pourquoi leur maîtresse ne les emmène plus en forêt pour aller courir avec eux. Aujourd’hui, je sais une chose, je hais cette maladie et j’essaye de ne pas me haïr d’avoir un jour de février 2005, croisée son chemin. » Par Aline - 35 ans. > Soutenez l'association Notre Sclérose ! Faites un don ! Rediffusion du 07/11/2007. Février 2005 quelques fourmillements dans la jambe et le pied qui remontent jusqu’au milieu du dos… un matin au réveil. Je me dis que ce n’est rien et que j’ai dû prendre une mauvaise position ! Une petite semaine après, je n’ai pas d’amélioration et les fourmillements sont devenus douloureux je me décide à consulter, plus parce que je dois partir rejoindre mon chéri au ski dans quelques jours, que par réelle inquiétude. Une radio et un doppler plus tard, ma généraliste me trouve une lombaire coincée. Je prends consciencieusement mes anti-inflammatoires et mets ma ceinture dorsale et puis plus rien, quasiment du jour au lendemain ! Je peux partir pour mon grand week-end de ski et j’oublie… Pas pour très longtemps… Fin mars 2005, je suis en vacances, de vraies vacances, comprenez 15 jours ! Le premier jour de ces vacances tant attendues, je me réveille nauséeuse et incapable de me lever tellement la pièce tourne autour de moi ! Je pense à une intoxication alimentaire vertiges, jambes faibles, nausées… Je tiens 4 jours comme cela et le 5ème, je vais chez le médecin, plus exactement, mon chéri m’emmène chez le médecin. Elle peut à peine m’ausculter tellement j’ai peur de vomir et de tomber. Elle me laisse presque une heure allongée et oh miracle, cela se calme. Je repars avec une ordonnance de Tanganil, de Primperan et un RDV chez un ORL. Exit l’intoxication alimentaire, il s’agit certainement d’un problème d’oreille interne ! Je pense en ressortant que je n’ai pas de chance et que je les cumule… Si j’avais su ! Mes vertiges se sont calmés, par contre, je titube un peu, mes jambes s’emmêlent, je me cogne souvent et je n’arrive plus à lever le bras droit, j’ai certainement dû me coincer un nerf à force de me cogner partout ! Je pense alors que j’avais vraiment besoin de ces vacances, car je mets ces symptômes sur le dos de la fatigue accumulée. J’enrage de perdre du temps à aller chez l’ORL alors que je suis en congés et que je voudrais bien en profiter un peu ! Lors de la consultation, je m’aperçois que je ne tiens pas sur une jambe et que je n’arrive pas à marcher un pied devant l’autre comme sur une ligne droite, l’ORL fait une drôle de tête et sa mine continue de s’allonger quand je lui explique que je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. Je passe ensuite les tests pour vérifier si j’ai un problème d’oreille interne et là , premier choc, l’ORL me demande si j’ai déjà pensé à consulter un neurologue. Je ne sais pas encore vraiment ce qu’est un neurologue, mais je sais que l’on n’en voit pas un pour quelque chose de bénin !!! Je ressors de chez l’ORL, avec l’impression que le ciel ne va pas tarder à me tomber sur la tête, mais je ne fais rien pour autant. Les symptômes régressent et disparaissent en une dizaine de jours alors, je mets soigneusement mon petit mouchoir sur ce qu’il m’a dit et mon angoisse… Je passe 2 mois comme si de rien n’était, j’ai déjà presque tout oublié même s’il m’arrive des petites choses bizarres l’impression d’une décharge électrique lorsque je penche la tête et des fourmillements qui reviennent par intermittence encore cette fichue lombaire, de violentes démangeaisons au niveau du bras probablement, une allergie… Second choc une collègue m’appelle pour me dire qu’on lui suspecte une sclérose en plaques et qu’elle passe des examens. Je m’inquiète pour elle mais ma propre angoisse ressurgit lorsque mon compagnon m’interroge tu ne m’avais pas dit que ses symptômes ressemblaient à ceux que tu as ? » Je ressors mon mouchoir en lui répondant que nos symptômes sont un peu similaires, mais que je ne peux pas être malade car je me sens en pleine forme, la preuve, si j’étais malade, j’aurais perdu du poids non ? Merci, mon petit mouchoir de recouvrir mes incertitudes avec autant d’insouciance… pour très peu de temps et je ne le sais pas encore. Mi-mai, je me réveille avec les mêmes sensations qu’en mars vertiges, nausées, problèmes d’équilibre et en prime, je ne vois quasiment plus rien de l’œil droit, à part une espèce de tâche grisâtre et ma jambe droite refuse de bouger. Là , je m’inquiète vraiment et mon compagnon m’emmène aux urgences on arrête de se voiler la face, il se passe quelque chose de bizarre et ce n’est pas du bon bizarre ». Aux urgences, j’attends très peu, inquiétant la salle d’attente est pleine et je passe presque devant tout le monde ! Je passe une heure à faire plein de tests qui pourraient êtres amusants si je ne sentais pas que je suis très près d’une mauvaise nouvelle on me chatouille les pieds, les ongles des mains, on me cogne les articulations avec un petit marteau, on me pique la peau… Je trouve que l’interne qui m’examine commence à faire la même tête que l’ORL. À ce moment, j’entends des éclats de voix dans le couloir c’est mon compagnon que l’on n’a pas laissé m’accompagner et qui se demande au bout d’une heure ce qu’il m’arrive. L’interne le laisse rentrer dans la salle d’examen et en profite pour s’esquiver. Elle revient quelques minutes après, accompagnée d’un homme, âgé, l’air très sérieux et très responsable. Il se présente comme étant professeur et m’annonce qu’ils vont m’hospitaliser pour me faire passer des examens complémentaires. Je me tasse littéralement de peur et docilement, je me laisse emmener au 3ème étage, on me fait asseoir sur le lit, on demande à mon compagnon d’aller me chercher des affaires, je ne réagis plus, je ne parle plus, je ne ressens plus rien ! Je suis assise comme un pantin sur le bord du lit trop haut, les pieds dans le vide !!! On me conseille de m’allonger car je manque de tomber à cause d’une grosse crise de vertige, j’enlève mes chaussures et toujours aussi docilement, je m’allonge ! Et là , je prends conscience que personne ne m’a dit pourquoi je suis là , quels sont ces examens complémentaires, ni même dans quel service je suis… Cela me fait réagir, je commence à m’énerver devant le mur de mots qui sont censés m’apaiser mais qui ne m’apportent aucune réponse. Un médecin arrive et je le suis jusque dans un bureau où il me fait asseoir avec mon compagnon, il commence à me parler mais je ne comprends rien IRM ? PL ? ECBU ? Qu’est-ce que c’est ? Nécessité d’exploration, Pourquoi ? MAIS QU’EST-CE QUE J’AI ? VOUS PENSEZ À QUOI ? Démyélinisation de la moelle épinière » m’assène-t-il, certainement excédé par mes questions et mon ton de plus en plus agressif !, Dans ma tête, tout s’emballe démié… quoi, je ne sais pas ce que sait, cela me terrorise, mais moelle épinière, je sais ce que c’est et là je réalise que je suis en chaussettes et que je n’ai pas remis mes chaussures, je viens d’apprendre que j’ai certainement quelque chose de grave et je n’ai pas mes chaussures… je panique et je refuse de rester… je signe en 2 minutes, la décharge, pars en courant chercher mes chaussures et je me sauve de cet endroit, peut-être crois-je que ce que je viens d’entendre s’effacera comme par magie… Ma généraliste a pris le relais, j’ai passé en externe un scanner, une IRM cérébrale et une IRM de la moelle, j’ai vu un neurologue et le verdict de la sclérose en plaques est tombé officiellement le 27 juin 2005 et quatre jours après, je faisais mes premiers bolus de cortisone, les premiers d’une longue série. Presque 3 ans après le début de la maladie et un an à refuser le traitement, je viens de faire la 5ème perf’ du fameux anticorps monoclonal humanisé » je m’accroche souvent aux murs…, pour mon compagnon qui est merveilleux, mes parents, mes amis et aussi pour mes deux chiens on en aperçoit un sur la photo… qui ne comprennent pas pourquoi leur maîtresse ne les emmène plus en forêt pour aller courir avec eux. Aujourd’hui, je sais une chose, je hais cette maladie et j’essaye de ne pas me haïr d’avoir un jour de février 2005, croisée son chemin. » Par Aline - 35 ans. > Soutenez l'association Notre Sclérose ! Faites un don !
il me regarde de la tĂŞte au pied