Laguerre du bouton. 15 juin 2020 / Blagues / blague bouton de braguette, blague braguette, blague cocu, blague couture, blague fellation, blague pantalon, blague pension de famille, blague pipe, blague quiproquo, blague violence, humour sexuel. Un gars rencontre un copain qui a les yeux au beurre noir. – Nom de Dieu ! Qu’est-ce qui t’est Auteur Alfred Ingemar Berndt, Nom: Das lied der Front - liedersammlung des großdeutschen rundfunks, heft 2, Éditeur: Georg Kallmeyer Verlag, Wolfenbüttel und Berlin, An: 1940, Couverture: C. Buy at Espenlaub militaria Cocos’ennuie et brave les conventions en montant à cheval en pantalon, se confectionne des petits chapeaux et se confectionne des robes qui sont plus simples et plus pratiques à porter. Ses créations très sobres contrastes avec la mode de l’époque. Durant son séjour au château de Balsan elle fait la connaissance de l’anglais Arthur Capel que l’on surnomme Boy, riche LaGuerre des boutons. 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l\'intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l\'honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les Ilpresse sur tous les boutons, un à un, à chacun un juron, une insulte, un cri, tantôt « bandes de voleurs », tantôt « vous nous avez tout pris, criminels », tantôt « c’est MON argent iPzZA. Paroles de la chanson Traîne tes couilles par Chansons Paillardes Re, re, regarde donc Cré nom de nom La petite dame au second Qui est à son balcon Qui a les yeux fixés comme un canon Sur le deuxième bouton De mon pantaki, de mon pantaka De mon pantako, de mon pantalon. Refrain Train’ tes couilles par terre Prends ta pine à deux mains, mon cousin Nous partons en guerre A la chasse aux putains Ce n’est pas par le cul Que se font les cocus Mais c’est bien par le con Que les cocus se font. Re, re, re, regarde donc Cré nom de nom Les beaux nichons Cré nom de Dieu Les jolis yeux ! Cré nom d’un chien Et toi, et moi, ça ferait du bien ! Elle est pucelle bis Non, non, non, ce n’est pas vrai Y a-t-il des cocus parmi nous ? Lesquels sont-ce ? bis Y a-t-il des cocus parmi nous ? Tous, tous, tous ! Y 'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson du soldat. Moi je m'en fous, j'ai du poil au cul, Ca me tient chaud l'hiver. Et l'été je me les fait couper, pour mieux respirer. Tiens, Marie, voilà cent sous, Pompe-moi le noeud, Rends-moi trois francs. Mais non monsieur, c'est bien trop peu, Pour pomper un si gros noeud. Poil au barbizon, mon cul sur la commode, Poil au barbizon, mon cul sur les roustons. Tripote-moi la bite avec les doigts, Ah la belle bibite ! Tripote-moi la bite avec les doigts, Ah la belle bibite en bois ! L'as-tu vu, oui je l'ai vu, L'abricot de la cantinière. L'as-tu vu, oui je l'ai vu, Son petit abricot fendu. Il est tout noir, il est tout blanc, L'abricot de la cantinière. Il est tout noir, il est tout blanc, Il est fendu par devant. Ma mère, j'ai le con qui baille. Ma fille, fous-y de la paille. Cré nom de nom ! Quelle drôle d'invention, Que d'aller se faire foutre de la paille dans le con. J'aimerais mieux un bon gros vit, Que toute la paille du pays. Oui, non, nous en avons des gamelles et des bidons Des gamelles plein le cul, des bidons plein le con. Oui, non, nous en avons des gamelles et des bidons Des gamelles plein le cul, des bidons plein le con. Trou du cul, poil, poil, trou du cul, poil, poil, Trou du cul, poil, poil partout. Par devant, par derrière, par dessus, par dessous Trou du cul, poil, poil partout. Tarara dzim, ma femme a cent quarante de tour C'est pas d'ma faute, c'est de la faute à l'amour. Tarara dzim, ma femme a cent quarante de tour C'est pas d'ma faute, c'est de la faute à l'amour. Re, re, regarde donc, La petite bonne du second, Elle a le regard fixé Sur le troisième bouton, De la braguette De mon pantaqui, de mon pantaquoi, De mon pantalon. Cré nom d'un chien, Comme elle est bien ! Nom d'un bordel, Comme elle est belle Cré nom de Dieu, Les jolis yeux ! Cré nom d'un chien, Je la baiserais bien. Elle est pucelle, vous, vous, vous vous trompez, Je sens ma queue qui se dresse dans mon pantalon, dans mon pantalon. Ra, ra, rabats-la donc ta queue, cochon Dans ton pantaqui, dans ton pantaquoi, Dans ton pantalon. Y a-t-il des cocus parmi nous ? Lesquels que c'est ? Lesquels que c'est ? Tous, tous, tous ! Ce n'est pas par le cul Que se font les cocus, Traîne tes couilles par terre, Mais c'est bien par le con Que les cocus se font, Rabats-les donc tes roustons. Traîne tes couilles par terre, Prends ta pine à la main, mon cousin Nous partons en guerre, Contre les putains. L'as-tu connu, la putain de Nancy ? Qui a foutu la vérole à toute la cavalerie ? Les cuiraciers qu'étaient pas dégourdis, S'étaient pas aperçu qu'elle avait mal au cul. Et les hussards qu'étaient plus démerdards, S'en étaient aperçu, mais il était trop tard. Ce sont les dragons qu'étaient pas des couillons, Qu'ont foutu la putain à la porte du boxon. Baise, baise Marie-Thérese, Baiseras-tu le trou de mon cul. Quand je bande, Ma pine touche mon ventre. Quand je ne bande plus, Ma pine touche mon cul. C'était un chasseur qu'était plein d'ardeur Qui s'branlait la pine dans sa carabine. Le foutre coulait dans le bassinet, Servant de liqueur aux autres chasseurs. Quand je bande, je me demande Où ma pine va s'arrêter. De mon vit ferme jaillit le sperme Comme la source jaillit du rocher. Chasseur as-tu vu Le trou de son cul ? Il est ovale, mon trou de balle. Il n'est ni rond, ni carré, ni pointu. Il est ovale, mon trou de balle. Il est ovale, le trou de mon cul. Chasseur as-tu vu Le trou de son cul ? Trou de mon cul, madame Camus, Elle est morte, elle est morte, Trou de mon cul, madame Camus, Elle est morte, elle pettera plus. Quand elle s'en va à la messe, Tout ça lui bat dans les fesses Trou du cul, d'la mère Camus, Elle est morte, elle est morte, Trou du cul, d'la mère Camus, Elle est morte, elle pettera plus. Ma grand-mère m'a fait voir son cul. Ah ! Bon dieu, bon dieu qu'il était large Mon grand-père joue au billard dessus Ah ! Bon dieu, qu'il était large son cul ! Le trou trou de Grand-Maman Fait lever la bite, fait lever la bite, Le trou trou de Grand-Maman Fait lever la bite à Grand-Papa. La bibite à Grand-Papa Fait mouiller le trou, fait mouiller le trou, La bibite à Grand-Papa Fait mouiller le trou de Grand-Maman. La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite à mon père, La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite à Papa, C'est la bite à mon père, c'est la bite à Papa, C'est la bite à mon père, c'est la bite à Papa, Qui fait plaisir à ma Maman. C'est la bite à mon père, c'est la bite à Papa, C'est la bite à papa, c'est la bite à mon père, Qui fait plaisir à ma Maman. La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite à mon père, La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite à Papa. Non Maman, ne pleurez pas tant, Nous allons couper la bite à Bertrand. Mais avant de la lui couper, Nous allons la lui attacher, Attacher la bite à Bertrand, Avec un ruban blanc. La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite à mon père, La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite à Papa. Chagrin d'amour, ne dure qu'un moment ! Plaisir d'amour dure toute la vie ! Parmis tous les animaux qui p___ent, Y a que la femme qui foute la chaude-p___e, Oui mais... Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson du soldat. De tous les animaux qui chient, Y a que la femme qui se l'essuie, Oui mais... Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson du soldat. Parmis tous les animaux qui baisent, Y a qu'la femme qui prend de la braise, Oui mais... Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, Voilà, voilà, voilà la chanson du soldat. See also JustSomeLyrics 78 Various Artists Little River Band - Reminiscing Lyrics National Skyline Some Will Say Lyrics I- Organisation de la Gendarmerie en 1935. Source Les Uniformes de l’Armée française – Terre – Mer – Air. Commandant Bucquoy. La gendarmerie comprend trois subdivisions d’arme, à savoir la gendarmerie départementale. la garde républicaine mobile. la garde républicaine de Paris. La gendarmerie départementale comprend 20 légions dont une pour l’Algérie, plus la légion de Paris, la légion d’Alsace et de Lorraine, et la légion du Maroc ; une compagnie pour la Tunisie, une compagnie pour la Corse et différents détachements de moindre importance répartis dans les colonies. La garde républicaine mobile comprend 10 légions dont 8 seulement sont actuellement créées et un groupe autonome armé d’engins spéciaux. Il faut y ajouter un état-major particulier de l’arme dans lequel sont compris les cadres fixes de l’Ecole de gendarmerie de Versailles et quelques officiers et sous-officiers hors cadres servant d’instructeurs et de chefs à la gendarmerie de pays de protectorats ou sous mandats. Tout cet ensemble est réparti en 5 arrondissements d’inspection commandés par 5 généraux dont un de division sortant de l’arme de la gendarmerie. La légion de la garde républicaine de Paris commandée par un colonel comprend un régiment à pied de 3 bataillons et un régiment à cheval de 4 escadrons. Gendarmerie Départementale. Une légion de gendarmerie dont le territoire correspond à peu prés à celui d’un corps d’armée d’avant 1914 est commandée par un colonel ou lieutenant-colonel. Elle se divise en compagnies une par département commandées par un chef d’escadron, et la compagnie se divise elle-même en sections une par préfecture ou ancienne sous-préfecture commandées suivant leur importance par un capitaine ou un lieutenant ou sous-lieutenant. Les sections sont divisées en postes en principe un par chef-lieu de maton. Le poste est occupé par une brigade un maréchal des logis chef et quatre gendarmes, ou suivant son importance par deux, trois ou plusieurs brigades. Le nombre des brigades peut atteindre, dix, quinze et même davantage dans les très grandes villes. Là ou il y a plusieurs brigades. un certain nombre de chefs de brigade ont le grade d’adjudant, et quelques-uns un par département en moyenne, d’adjudant-chef. La Garde Républicaine Mobile. La garde républicaine mobile GRM a été créée petit à petit depuis la dernière guerre. L’unité d’emploi est le peloton commandé pour les deux tiers par un lieutenant ou sous-lieutenant et pour le troisième tiers par un adjudant-chef. Quand l’organisation sera achevée nous sommes en 1935, la GRM comprendra 250 pelotons à cheval et 125 pelotons à pied plus le groupe d’engins spéciaux. Le peloton comprend 1 adjudant, 3 maréchaux-des logis chefs et 36 gardes dont un trompette. Trois ou quatre pelotons forment une compagnie commandée par un capitaine; trois ou quatre compagnies un groupe commandé par un chef d’escadron; trois ou quatre groupes par une légion commandé par un colonel assisté d’un lieutenant-colonel. La GRM est à la disposition du Ministre pour maintenir l’ordre en n’importe quel point du territoire. Elle est, de plus, pour la guerre une pépinière de chefs de sections ou de pelotons. Uniformes Les tenues de la GRM sont exactement les mêmes que celles de la gendarmerie avec de simples modifications dans la couleur des ornements tout ce qui dans la gendarmerie est en argent ou argenté dans tous les grades est dans la garde mobile en or ou en doré et tout ce qui est en fil blanc dans la gendarmerie est en fil rouge dans la garde. La grenade du casque est en laiton doré. La grenade brodée au collet des tuniques, manteaux et vareuses est dorée et sa bombe évidée porte à l’intérieur le numéro de la légion brodée en or sur fond noir. Les boutons sont les mêmes que ceux de la gendarmerie mais en cuivre dorés pour les officiers. Les aiguillettes et trèfles de grande tenue sont rouges pour les gardes, mélangées or et rouge pour les chefs de brigade. Groupe spécial autonome Ce groupe, commandé par un lieutenant-colonel, est rattaché à la première légion; il comprend deux compagnies de chars et une d’auto-mitrailleuses de cavalerie. La Garde Républicaine de Paris La Garde Républicaine », nom donné par le décret du 10 septembre 1870 à l’ancienne Garde de Paris », est une force destinée à maintenir l’ordre dans la capitale et à assurer les services d’honneur dans les diverses cérémonies officielles. Les dépenses de son entretien sont supportées en partie par l’Etat et en partie par la ville de Paris, mais elle fait partie intégrante de l’armée et remplit en France un rôle dévolu autrefois à la garde du chef de l’Etat. Depuis 1873, elle est constituée par une légion, sous les ordres d’un colonel, qui comprend un régiment à pied à trois bataillons commandé par un lieutenant-colonel et un régiment à cheval à quatre escadrons commandé par un autre lieutenant-colonel. Le bataillon a quatre compagnies. En plus des trois officiers, la compagnie comprend trois adjudants dont un comptable te souvent un adjudant-chef, une vingtaine de maréchaux des logis et environ cent soixante gardes. L’escadron, en plus du capitaine et des quatre lieutenants ou sous-lieutenants chefs de peloton, comprend trois adjudants dont un comptable te souvent un adjudant-chef, une vingtaine de maréchaux des logis et environ cent quarante gardes. Un état-major, un petit état-major, un peloton hors-rang, une musique complètent le corps. Au point de vue militaire, la Garde Républicaine de Paris fait partie de l’arme de la Gendarmerie et se recrute de la même façon que la GRM. II- Uniforme et grande tenue des officiers de gendarmerie. A l’instar des officiers de l’armée de terre, les officiers de gendarmerie devront attendre la publication de la circulaire du 5 mars 1923 portant sur la tenue des officiers. Celle-ci décrit deux types d’effets – ceux de la 1ere tenue, utilisés pour la grande tenue et la tenue de ville; – ceux de la 2ème tenue, utilisés pour la tenue de campagne et la tenue de travail. La 1ere tenue, sous la dénomination de grande tenue, est portée pour les réceptions et cérémonies officielles, ainsi que pour les réunions publiques et privées ayant un caractère de cérémonie, en particulier, dans un cortège mariage ou obsèques. Voici les éléments qui composent cette tenue képi modèle 1921-1923 Publiée le 20 janvier 1921, les képis des gendarmes et chefs de brigade retrouvent les couleurs traditionnelles d’avant-guerre. Le 6 septembre 1921, c’est au tour des képis des officiers. De forme cylindrique, bandeau de drap bleu foncé selon la description officielle, noir en réalité de 7 centimètres environ, un galon argenté en point de Hongrie en fait le tour dans sa partie supérieure. Le turban et le calot sont en drap bleu gendarme ». La hauteur du turban est de 1cm devant et 2 cm à l’arrière. Dans les faits, on constate une hauteur d’environ 1cm sur toute la périphérie. Le calot est plus bas que les bords du turban et renforcés à l’intérieur d’un cerclage en acier. La jugulaire est en galon métal argent. La visière est en cuir vernis noir, le dessous est en maroquin vert ou noir bordé d’un jonc en cuire vernis. Sur le devant est brodé une grenade à neuf flammes en cannetille mate à paillettes. Le képi est garni de soutaches en argent indiquant le grade, de 4mm pour les officiers subalternes, de 6mm pour les officiers supérieurs. Les soutaches placées verticalement sur le turban sont simples pour les sous-lieutenants et lieutenants, doubles pour les capitaines et triples pour tous les autres grades. Le 30 mars 1923, le galon tissé en point de Hongrie est remplacé par un galon tissé façon bâton. Tunique modèle 1923. Semi-longue, elle est en drap bleu foncé presque noir. Le collet, les pattes des poches, le devant et le dos jusqu’à la ceinture sont doublés de satin de Chine. Les manches sont doublées en satinette mille-raies. La jupe est en escot écarlate, cette doublure devant apparaître extérieurement lorsque les pans sont relevés en retroussis. Jusqu’au 1er octobre 1923, en grande tenue, la tunique peut etre remplacée par la vareuse de 2ème tenue. Aiguillette modèle 1923 Le modèle d’avant-guerre est rétabli à l’identique. Trèfles d’officier modèle 1923 Les officiers ne retrouvent pas les épaulettes d’avant-guerre mais les nouveaux trèfles, identiques à ceux des gendarmes et chefs de brigade. Ceinturon de grande tenue modèle 1923 Identique au modèle 1922 des officiers de l’armée de terre mais en soie ou en laine mohair blanche. Jusqu’au 1er octobre 1923, le ceinturon baudrier de 2e tenue peut-être porté. Pantalon d’ordonnance modèle 1923 De coupe droite en drap fin bleu gendarme, chaque côté est orné d’une bande en drap bleu foncé de 50mm de large. En 1931, ces bandes sont remplacées par des doubles bandes. La brayette est fermée par quatre boutonnières situées dans une patte en drap. Le devant de droite, prolongé par une patte triangulaire se place sous celui de gauche et comporte quatre boutons en os noir, correspondant. Cette languette est percée d’une boutonnière attachée à un bouton placé dans la ceinture. La ceinture est en quatre morceaux, fermée par une agrafe nickelée au niveau de la couture et plus haut par deux boutons et boutonnières équivalentes. A l’arrière, au niveau de la ceinture, une martingale fermée par une boucle à barrette en fer vernis noir à deux ardillons. Sur les cuisses, une poche à ouverture verticale en arrière de la bande. Dans la poche de droite, un gousset de montre est situé en partie supérieure. Manteau d’officier modèle 1923 En drap bleu foncé, à collet chevalière, le manteau boutonne droit sur la poitrine à l’aide de 6 boutons. Le collet reçoît des écussons en drap noir portant des grenades brodées en argent. Sur chaque devant, une fente de poche recouverte d’une patte rectangulaire fermée par un petit bouton d’uniforme. Dans le dos, un plis crevé arrêté dans la couture d’assemblage de l’encolure avec le collet. Au dessous de la taille démarre une fente. Une martingale à deux boutons permet d’ajuster la taille. Les manches comportent des parements de botte. Les galons en argent de 40 mm de long sont placés au dessus. Manteau léger d’officier Facultatif, il répond à la description du 12 mars 1914. Bottines d’ordonnance. Équipées d’éperons à boîte. Sabre Les officiers de gendarmerie sont armés du sabre modèle 1822 modifié 1882. Il sera remplacé par le sabre modèle 1923 des troupes à cheval selon la circulaire du 6 avril 1928 mais avec possibilité de conserver les sabres déjà en leur possession. Dragonne de sabre identique au modèle des officiers supérieurs d’avant-guerre. Tenue de ville La 1ere tenue est portée sous la dénomination tenue de ville, pour la circulation quotidienne en ville et pour les réunions publiques et privées n’ayant pas caractère de cérémonie. Elle se compose du képi, de la tunique et du manteau décrits pour la grande tenue. Ceinturon de tenue de ville modèle 1923 Identique au ceinturon de grande tenue, mais en laine mohair ou en soire bleu foncé, doublé en mouton bleu foncé, porté sans bélière. Les officiers peuvent aussi ne posséder que le ceinturon blanc qu’ils peuvent porter en tenue de ville. Le 2 juillet 1921 sont crées les pelotons mobiles de gendarmerie qui prennent le nom de Garde Républicaine Mobile le 10 septembre 1926. A SUIVRE IV. Emplacements des formations de la Gendarmerie fin 1933. Ier Lille 2e Amiens 3e Rouen 4e Le Mans 5e Orléans 6e Châlons-sur-Marne 7e Besançon 8e Dijon 9e Tours 10e Rennes 11e Nantes 12e Limoges 13e Clermont-Ferrand 14e Lyon 15e Marseille 16e Montpellier 17e Toulouse 18e Bordeaux 19e Alger 20e Nancy Légion de Paris Paris Légion d’Alsace-Lorraine Strasbourg Légion du Maroc Rabat Compagnie de Tunisie Tunis Compagnie autonome de la Corse Bastia B — Garde républicaine de Paris Légion de la Garde Républicaine de Paris Paris C — Garde républicaine mobile Ière Légion Montrouge. 1er GROUPE. Montrouge 1ère Compagnie, Montrouge ; 2e Compagnie. Vanves ; 3e Compagnie, Saint-Denis. 2e GROUPE. Issy-les-Moulineaux ; 4e Compagnie, Issy 5e Compagnie, lssy ; 6e Compagnie, Ivry. 3e GROUPE. Noisy-le-Sec ; 7e Compagnie. Noisy-le-Sec ; 8e Compagnie. Melun 9e Compagnie. Rosny-sous- Bois. 4e GROUPE. Charenton 10e Compagnie Charenton ; 11e Compagnie. Charenton ; 12e Compagnie. Nogent. Groupe spécial autonome Satory. 2e Légion Joué-les-Tours. 1er GROUPE. Niort ; 1e Compagnie, Niort ; 2e Compagnie. Joué-les-Tours. 2e GROUPE. Cholet ; 3e Compagnie, Cholet ; 4e Compagnie. Blois. 3e GROUPE, Limoges ; 6e Compagnie. Périgueux ; 7e Compagnie, Bergerac ; 8e Compagnie, Bellac. 4e GROUPE. Mérignac ; 9e Compagnie, Mérignac ; 10e Compagnie La Rochelle ; 11e Compagnie. Bayonne 12e Compagnie, Montauban ; 13e Compagnie, Mirande. 3e Légion Lyon. 1er GROUPE. Lyon Ire Compagnie, Lyon ; 2e Compagnie, Lyon ; 3e Compagnie. Bourgoin. 2e GROUPE. Grenoble ; 4e Compagnie, Grenoble ; 5e Compagnie, Belley. 3e GROUPE. Moulins ; 7e Compagnie, Moulins ; 8e Compagnie, Moulins ; 9′ Compagnie. Riom. 4e GROUPE. Saint-Etienne ; 10e Compagnie, Saint-Etienne ; 11e Compagnie, Montbrison ; 12e Compagnie, Rodez ; 13e Compagnie, Lodève. 5e GROUPE. Marseille ; 14e Compagnie, Marseille ; 15e Compagnie, Marseille ; 16e Compagnie, Alès. 4e Légion Nancy. 1er GROUPE. Nancy ; Ire Compagnie, Nancy 2e Compagnie, Neufchâteau 3e Compagnie, Bruyères. 2e GROUPE. Strasbourg ; 4e Compagnie, Strasbourg ; 5e Compagnie. Baccarat ; 6e Compagnie, Baccarat. 3e GROUPE. Sarreguemines ; 7e Compagnie, Dieuze ; 8e Compagnie, Saint-Avold. 5e Légion Nantes. 1er GROUPE. Nantes ; 1 re Compagnie, Nantes ; 2e Compagnie. Ancenis ; 3e Compagnie, Luçon ; 4e Compagnie. La Roche-sur-Yon. 2e GROUPE. Rouen ; 5e Compagnie, Le Havre ; 6e Compagnie, Falaise ; 7e Compagnie, Bernay. 3e GROUPE. Brest ; 9e Compagnie, Pontivy 10e Compagnie, Saint-Brieuc. 4e GROUPE. Vitré ; 1e le Compagnie, Vitré ; 12e Compagnie, Alençon ; 13′ Compagnie, Cherbourg. 6e Légion Arras. 1er GROUPE. Le Quesnoy ; 1e Compagnie, Le Quesnoy ; 2e Compagnie, Condé-sur-Escaut ; 3e Compagnie, Landrecies. 2e GROUPE. Saint-Omer ; 4e Compagnie, Saint-Omer ; 5e Compagnie, Gravelines ; 6e Compagnie, Aire-sur-la-Lys ; 7e Compagnie. Hesdin. 3e GROUPE. Abbeville ; 8e Compagnie. Abbeville 9e Compagnie. Mézières-Charleville ; 10e Compagnie, Beauvais. 7e Légion Reims. 1er GROUPE. Reims ; 1e Compagnie. Metz ; 2e Compagnie, Saint-Mihiel 3e Compagnie. Lérouville ; 4e Compagnie, Stenay. 2e GROUPE. Verdun ; 5e Compagnie, Verdun ; 6e Compagnie. Bar-le-Duc ; 7e Compagnie, Vouziers. 3e GROUPE. Troyes 8e Compagnie, Troyes ; 9e Compagnie, Beaune. 8e Légion Besançon. 1er GROUPE. Chaumont ; 1e Compagnie. Chaumont ; 2e Compagnie, Langres 3e Compagnie. Gray. 2e GROUPE. Belfort ; 4e Compagnie, Belfort ; 5e Compagnie, Héricourt ; 6e Compagnie, Dôle ; 7e Compagnie, Neuf-Brisach. D –Détachements divers Prévôté des troupes du Levant à Beyrouth. Force publique du corps d’occupation de Chine Tien-Tsin. Détachements de l’Annam-Tonkin Hanoi, de la Cochinchine-Cambodge Saigon, de la Martinique Fort-de-France, de la Guadeloupe la Basse-Terre, de la Guyane française Cayenne, de la Réunion Saint-Denis, de la Nouvelle-Calédonie Nouméa, du Sénégal Dakar, de l’Afrique équatoriale française Pointe-Noire, de l’Océanie Papeete, de Saint-Pierre et Miquelon Saint-Pierre, du Cameroun Douala, de la Côte des Somalis Djibouti. Eléments détachés dans l’Inde française Pondichéry. Par Romano Garagerocker, le 08 août 2014 article mis à jour le 06 juillet 2021  Dans cette série, nous nous replongeons, décennie par décennie, dans l’univers de différentes périodes de l’histoire moderne. Après nous être intéressées à la mode des année 30, 50, 60 et 70, nous nous attaquons désormais à une période particulièrement marqué stylistiquement en bien et en moins bien les années 80 ! Pour vous situer, nous sommes en pleine guerre froide, dans un contexte géopolitique complexe, mais également dans un renouveau culturel voyant la société se décomplexer. Si l’expansion du hip-hop pose les bases d’un style streetwear largement reproduit aujourd’hui, il est important de ne pas oublier que les coupes mulet et les chemises violettes sont alors socialement acceptées. Sans plus attendre, voici la mode des années 80 Quelques dates clés 6 mars 1980 Marguerite Yourcenar est la première femme à faire son entrée dans l’Académie Française 30 octobre 1980 Coluche annonce qu’il se présente à l’élection présidentielle 7 novembre 1980 mort de Steve McQueen, acteur américain 8 décembre 1980 assassinat de John Lennon 22 janvier 1981 première diffusion du feuilleton américain Dallas sur TF1 24 avril 1981 IBM lance son Personal Computer 10 mai 1981 Élection de François Mitterrand à la tête de l’État Français 16 juillet 1982 suicide de Patrick Dewaere 14 septembre 1982 mort de Grace Kelly 17 janvier 1983 mort de Louis de Funès 24 février 1983 Sortie de la Peugeot 205 24 janvier 1984 Apple lance le Macintosh 5 juin 1983 Victoire de Yannick Noah à Roland-Garros 27 juin 1984 Victoire de l’équipe de France de football lors de l’Euro 1984 disputé en France 12 juin 1985 Adhésion de l’Espagne et du Portugal à L’Union Européenne 1 septembre 1985 un groupe de recherche franco-américain repère l’épave du Titanic, soixante-treize ans après son naufrage 18 octobre 1985 Sortie de la NES, deuxième console de jeu du japonais Nintendo 26 avril 1986 Catastrophe de Tchernobyl 1 mars 1987 Lancement de M6 3 mai 1987 mort de Dalida 4 juillet 1987 Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo, est condamné à la prison à perpétuité 2 mars 1988 première diffusion en France de Dragon Ball 30 avril 1989 mort de Sergio Leone 5 octobre 1989 le Dalaï Lama reçoit le prix Nobel de la paix 9 Novembre 1989 Chute du mur de Berlin Personnages marquants 1 Ronald Reagan [1911-2004] président des États-Unis d’Amérique de 1981 à 1989, il est victime dès les premiers jours de son mandat d’une tentative d’assassinat. Il aura eu de nombreuses crises à gérer outre les réformes importantes qu’il a menées pour son pays la guerre Iran-Irak, la Lybie, le Liban et la fin de la guerre froide menant à la chute du mur de Berlin. 2 Mikhaïl Gorbatchev [1931-…] il fut le Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique entre 1985 et 1991. Son passage la tête de l’URSS marque un changement de cap radical dans le politique de l’empire soviétique qui touche à sa fin sous son impulsion avec la chute du mur de Berlin en 1989. 3 François Miterrand [1916-1996] après une première élection présidentielle perdue en 1974, il est élu 21ème Président de la République Française en 1981. Ses deux mandats furent marqués par de nombreuses réformes telles que l’abolition de la peine de mort, de nombreuses avancées pour les droits des homosexuels ainsi que de l’inauguration de nombreux édifices culturels. 4 Coluche [1944-1986] avec une longue carrière d’humoriste et d’acteur au cours des années 60 et 70, Coluche se présente à l’élection présidentielle française en 1981 mais en sera dissuadé. Après quelques années de recul, il reprend sa carrière d’acteur et se lance dans des projets annexes, créant en 1985 l’association à but non-lucratif Les Restos du Coeur. 5 Le Gang des Postiches [1981-1986] c’est un groupe de braqueurs qui, au cours années 80, s’attaquaient à des banques 27 au total déguisés en bourgeois et portant des perruques et autres fausses moustaches. Ne faisant jamais de victime dans leurs braquages mais ça se discute le pluriel de victime, ils acquirent une certaine sympathie auprès du grand public avant d’être tous cueillis par la police. 6 Margaret Thatcher [1925-2013] en 1979, elle devient la première femme à diriger un pays européen. Reprenant son pays en pleine crise, elle mena avec ténacité de nombreuses réformes pour l’en faire sortir. Femme de poigne, elle fut réputée pour sa fermeté d’où son surnom “La Dame de Fer”. Elle a joué un rôle crucial dans la chute de l’URSS. 7 Madonna [1958-…] Madonna Louise Ciccone de son vrai nom est une chanteuse américaine dont le succès débute en 1984 avec la sortie de son 2ème album Like a Virgin. Utilisant des signes religieux tout en apparaissant dévergondée, c’est ce personnage sulfureux qui a largement contribué à son succès. Au même titre que Michael Jackson, elle est surnommée “Queen of Pop”. 8 Lady Diana [1961-1997] Diana Frances Spencer est la descendante d’une famille noble d’Angleterre. En 1981, elle épouse le Prince Charles, fils aîné de la Reine Elisabeth II et devient Son Altesse royale la princesse de Galles et comtesse de Chester, duchesse de Cornouailles, duchesse de Rothesay, comtesse de Carrick, baronne de Renfrew, Dame des Îles, Princesse d’Écosse. Pour son franc parler, sa beauté et son engagement dans des oeuvres caritatives, elle est considérée comme un personnage majeur de la décennie. Elle meurt en 1997, suite à une course-poursuite en voiture avec des paparazzi. 9 Catherine Deneuve [1943-…] si sa carrière avait déjà pris son envol dans les années 70, cette décennie voit Catherine Deneuve s’affirmer comme une des actrices les plus importantes de sa génération. Reconnue pour son jeu et le choix de ses rôles, elle tient une place particulière dans le coeur des français et devient sa représentante la plus illustre auprès du public étranger. En 1981, elle se voit récompensée du César de la meilleure actrice pour le film Le Dernier Métro de François Truffaut. 10 Isabelle Adjani [1955-…] les années 80 appartiennent à Isabelle Adjani. Clairement, elle devient l’actrice la plus appréciée du public français. Adulée, elle remporte 3 Césars de la meilleure actrice 1982, 1984, 1989 et se voit reconnue pour la pureté de son jeu, notamment pour les films dramatiques. 11 Michel Platini [1955-…] footballeur français reconnu comme un des meilleurs de l’histoire de ce sport. Il mène notamment l’équipe de France en demi-finale de la Coupe du Monde de Football deux fois 1982 et 1986, à chaque fois perdue contre la RFA, puis accède au titre suprême européen lorsque la France remporte le Championnat d’Europe des Nations en 1984 devant son public. À titre personnel, il remporte également 3 Ballons d’Or consécutifs, en 1983, 1984 et 1985. 12 Michael Jackson [1958-2009] chanteur américain reconnu comme l’artiste qui a rencontré le plus de succès de tous les temps. Son surnom “King of Pop” provient de son style musical, évidemment très pop et de sa voix qu’il a dit inspirée de celle de Diana Ross. Il fut également un danseur hors-pair, ayant inventé de nombreux pas à l’époque inédits tels que le “Moonwalk”, sa marque de fabrique. Déjà connu du grand public car membre du groupe “Jackson 5” avec ses frères, sa carrière solo prend son envol en 1982 avec la parution de son album “Thriller” et s’affirme en 1987 avec “Bad”. 13 Yannick Noah [1960-…] tennisman prometteur, Yannick Noah accède au sacre suprême en remportant en 1983 le tournois de Roland-Garros. Par conséquent, il devient extrêmement populaire au sein du public français. Il est encore à ce jour le dernier français à avoir remporté un titre du Grand Chelem. 14 Mister T [1952-…] Alors garde du corps, Laurence Tureaud de son vrai nom est repéré par Sylvester Stallone pour lui donner la réplique dans Rocky III. Ce film lui ouvrira les portes du métier d’acteur, notamment pour le rôle de Barracuda dans la série L’agence tous risques. Pour ses coupes de cheveux farfelues ainsi que son style vestimentaire bling bling, il fut au cours des années 80 une des icônes de société auprès des jeunes. 15 Diego Maradonna [1960-…] personnage controversé pour ses nombreuses frasques extra-sportives mais également footballeur de génie considéré par certains comme le meilleur de tous les temps, Diego Armando Maradonna a marqué son époque, menant son équipe nationale au sacre lors de la Coupe du Monde de Football 1986. Cinéma 1 Shining de Stanley Kubrick 1980 Le onzième film du réalisateur inspiré d’un roman de Stephen King. D’après la légende, il aurait eu l’idée de ce roman à la suite d’un séjour dans un hôtel du Colorado réputé pour les phénomènes étranges qui s’y sont passés. L’acteur principal du film est Jack Nicholson, qui avait déjà fait ses preuves en tant que maître dans l’art de jouer la folie pour le film Vol au-dessus d’un nid de coucou 1976. Ce film est devenu un mythe dans le genre horreur. Cependant, Stanley Kubrick en a une approche un peu différente “Shining est un film optimiste. C’est une histoire de fantômes. Tout ce qu’il dit c’est qu’il y a une vie après la mort, c’est optimiste.” 2 de Steven Spielberg 1982 Ce film est LE grand succès de la décennie. Il met en scène un petit garçon nommé Elliot qui se lie d’amitié avec un extra-terrestre abandonné par ses congénères sur la planète Terre. Il fut montré en clôture du festival de Cannes 1982, et immédiatement encensé par les critiques. Fortement ancré dans l’imaginaire collectif, figure souvent dans le haut du classement des “films à voir”. 3 La Boum de Claude Pinoteau 1980 l’histoire d’un groupe d’adolescents parisiens au début des années 80. L’actrice principale est Sophie Marceau, et elle avoua avoir passé le casting au hasard. L’histoire lui a donné raison puisque le film rencontre un succès immédiat et reste comme une référence pour de nombreux jeunes de l’époque et au-delà, étant souvent considéré comme transgénérationnel. 4 The blues brothers de John Landis 1980 A la base, ce film est une adaptation cinématographique des sketchs de l’émission américaine Saturday Night Live, encore diffusée aujourd’hui. Il met en scène deux gangsters de Chicago qui se battent pour sauver l’orphelinat dans lequel ils ont grandi. La musique fait partie intégrante du film, notamment le rythm and blues et le style à base de costume noir et Wayfarer. Ajoutez à cela un rythme endiablé et vous avez un des films les plus mythiques des années 80. 5 Le retour du Jedi de Richard Marquand 1983 c’est à l’époque le dernier volet de la saga Star Wars. On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série qui se conclut ici avec la manière. Dark Vador tentant à tout prix de faire passer son fils Luke Skywalker “du côté obscur de la force” se fera tuer par ce dernier. On aime, ou on aime ; 6 Tchao Pantin de Claude Berri 1983 un des films les plus récompensés de l’histoire des Césars avec 5 prix dont celui du meilleur acteur décerné à Coluche. Dans un ambiance parisienne nocturne, il y joue le rôle d’un pompiste, ex-flic, qui se lie d’amitié avec un petit malfrat qui meurt du fait de ses activités illicites. Il enquêtera par la suite pour trouver les responsables de cette mort qui l’affecte. 7 Fantomes de Ivan Reitman 1984 Quatre para-psychologistes se font virer de leur emploi et décident de monter une entreprise de capture de fantômes. Ils développent du matériel de haute technologie afin d’y parvenir et établissent leur QG dans une caserne désaffectée. L’humour et l’originalité du scénario font la légende de ce film qui sera un succès pour des générations, et qui connaîtra plusieurs suites. 8 Scarface de Brian de Palma 1983 remake du film de 1932 sorti sous le même nom. On y retrouve un réfugié cubain nommé Tony Montana joué par Al Pacino qui arrive à Miami avec rien et se bâtit un empire dans le milieu de la cocaïne. C’est Al Pacino qui, après avoir vu le premier film, commence à imaginer une réadaptation. Aujourd’hui, le film est resté culte pour toute une génération de voyous. 9 Rocky IV de Sylvester Stallone 1985 Rocky IV, c’est la représentation parfaite de la puissance des États-Unis face au méchant URSS. Rocky Balboa y affronte un boxeur à priori surhumain et finit… par gagner évidemment. Cet opus aux accents nanardesques et aux scènes grandioses reste pour de nombreux fans de la franchise le meilleur épisode. 10 Top Gun de Tony Scott 1986 c’est le film qui a lancé Tom Cruise aux yeux du grand public. L’intrigue n’est pas très poussée mais les effets spéciaux lors des dog fights en font un film très spectaculaire et un succès au box-office. 11 Retour vers le Futur de Robert Zemeckis 1985 un des films qui a le plus marqué les années 80. Il raconte l’histoire d’un savant fou ayant construit une voiture pour voyager à travers le temps. Pour son univers représentant la jeunesse américaine du présent et du futur, pour ses scènes devenues mythiques par la suite, Retour vers le futur est un succès international et restera dans la culture populaire comme un film culte. 12 Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg 1989 le troisième épisode de la série Indiana Jones est considéré par certains fans comme le meilleur. On y retrouve Indiana Harrison Ford et son Père Sean Connery dans une aventure rocambolesque les menant au Graal, la coupe qui a accueilli le sang du Christ. Il se démarque des précédents films notamment par son humour. 13 Full Metal Jacket de Stanley Kubrick 1987 basé sur un roman nommé The Short Timers de Gustav Hasford, il relate l’histoire de jeunes soldats recrutés pour la Guerre du Vietnam. Si la critique et le public l’accueillit comme un film anti-guerre, il avait au départ le but de montrer ce qu’est la vraie guerre. 14 Piège de cristal de John McTiernan 1988 le premier film de la trilogie Die Hard inspiré du roman Nothing Lasts Forever de Roderick Thorp. On y voit un policier lutter contre une bande de terroristes allemands ayant décidé de braquer une tour de New-York avec à la clé un gros butin. Pour le personnage de John McLane, de nombreux acteurs en vogue du moment furent approchés, mais ce fut finalement Bruce Willis, alors acteur de série, qui accepta le rôle. 15 Batman de Tim Burton 1989 si Batman, personnage de DC Comics, n’avait jusqu’alors été adapté qu’en série télévisée, la Warner approche en 1985 Tim Burton qui, malgré des réticences, accepte de traiter le sujet à sa sauce. En dépit du casting de dizaines d’acteurs pour incarner Batman et le Joker, il convainc la Warner d’opter pour Michael Keaton et Jack Nicholson dont l’interprétation du sociopathe reste culte. Le Style La mode des années 80 met fortement l’accent sur les accessoires de mode. Les couleurs vives que l’on avait commencé à voir dans les looks hippies des années 70 s’affirment. Les tenues sont souvent dotées de couleurs originales, et plutôt fournies au niveau des motifs. Les femmes se tournent vers l’image d’une richesse affichée par des bijoux, notamment par de grandes boucles d’oreilles en or, des colliers de perles et des vêtements couverts de paillettes et de strass, dans l’esprit de la princesse Lady Diana. Le début de la décennie voit également la mode punk s’effacer peu à peu. Les coupes de cheveux des femmes commencent à devenir très imposantes, longues et ébouriffées, en contraste avec le style long et droit porté dans les années 70. Cela est notamment dû à la télévision, qui a contribué à populariser les coiffures avec du volume et l’image glamour qu’elle lui a associée. De paire, les femmes des années 80 portent un maquillage lourd et lumineux, composé de rouge à lèvres de couleur claire, cils noirs et épais, blush rose et bleu clair, toujours dans la même optique glamour. La haute couture, dont l’art restait alors précieux et exclusif, commence à décroître au fil des années à la faveur d’une mode plus casual. Les années 80 marquent donc la décontraction du style vestimentaire aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Plusieurs maisons de haute couture comme Cardin ont par exemple cédé leur licence d’exploitation, et des produits autrefois de luxe deviennent grand public. Les icônes de mode sont désormais des gens de la télévision, des personnalités politiques et des sportifs le couple Reagan, Lady Di et les acteurs des séries américaines dont les gens copient le style. Le style de l’homme moyen Au début des années 80, les hommes ordinaires s’habillent à peu près dans le même esprit de ce que l’on voyait depuis la fin des années 70. Les vêtements de sport étaient aussi courants que les jeans et les couleurs flashy que l’on pouvait voir ont eu tendance à se ternir. On porte alors du noir, blanc, indigo, vert forêt, bordeaux, et différentes nuances de marrons et oranges. Le velours et les tissus en polyester sont appréciés, utilisés particulièrement sur les hauts. Le combo pantalon lâche et chemise cintrée est également resté populaire au début de la décennie. Au milieu des années 80, le style évolue progressivement les matières synthétiques se développent notamment de plus en plus. Les hommes osent des associations un peu plus fantaisistes. On voit alors davantage de polos, de t-shirts col V, de bottes de cow-boy, des jeans et même des hoodies. D’ailleurs, il est devenu acceptable pour les hommes de porter des vestes et des pantalons sport à des endroits où le costume était, auparavant, de rigueur. Formel Niveau formel, l’homme des années 80 s’inspire des années 1940. Les épaulettes font leur grand retour, et les costumes croisés sont de plus en plus fréquents. Depuis les années 70, les rayures étaient moins présentes dans les tenues business. Elles reviennent alors plus larges que durant les années 40, utilisées dans des costumes aux coupes similaires que ceux de la décennie précédente. Ces costumes vont de paire avec la mentalité des années 80. En effet, l’influence culturelle des États-Unis s’est considérablement étendue durant cette décennie. Avec elle, c’est tout l’imaginaire de la réussite financière qui s’est imposé, porté par certaines figures de golden boys comme Donald Trump ou, en France, Bernard Tapie. Ainsi, le costume large à épaulettes est porté comme une armure pour affronter un monde de plus en plus concurrentiel. C’est également à cette époque que les trois-pièces ont commencé à décliner. D’autre part, le revers des vestes est devenu plus étroit et les gilets, pour ceux qui en portaient, ont commencé à descendre plus bas sur le torse ils comportaient auparavant 5-6 boutons mais sous l’impulsion de créateurs tels que Giorgio Armani, Ralph Lauren ou Anne Klein, ils furent raccourcis à 4 boutons. De son côté, la tenue de cérémonie a changé rapidement et radicalement dans les années 80. Au début de la décennie, beaucoup d’hommes portent encore les vestes de smoking à large revers et aux couleurs vives, en vogue dans les années 70. À la fin des années 80, les hommes se sont mis à opter pour des styles plus classiques avec des vestes aux épaules larges, souvent avec des épaulettes, plus cintrées à la taille et à revers étroits. La couleur est indéniablement l’un des changements les plus importants, de plus en plus d’hommes se tournèrent vers des vestes noires classiques couplées à l’éternelle chemise blanche. Les nœud papillons sont également moins imposants que les modèles XXL des années 70. Casual À contre-courant de la mode punk de la fin des années 70, le début de la décennie voit également un retour au style preppy, caractéristique de la fin des années 50. D’après les dires, ce renouveau est dû à la sortie d’un livre en 1980 nommé Preppy Handbook Official dans les pays anglo-saxons. Au milieu des années 80, les tendances casual sont clairement identifiées. On assiste à une copie parfaite des séries télévisées à succès avec des teddies en laine, Levi’s 501, chemises hawaïennes, survêtements fluos, pulls tricotés à la main, gilets matelassés réversibles, vestes en nylon et pantalons kakis. On assiste notamment à une explosion de couleurs pour les vêtements hommes, prenant comme inspiration les séries télévisées telles que Miami Vice et Magnum. Cela se traduit par des tendances du type t-shirt sous veste de costume avec de larges épaules rembourrées, des chemises hawaïennes portées avec des vestes de sport, souvent à revers surpiqués pour un look “sur mesure”, et pour casser l’effet de la chemise trop voyante, les vestes sont souvent grises, beiges, rouilles ou blanches. Par ailleurs, les marques américaines gagnent considérablement en influence, en particulier dans la mode décontractée. La publicité notamment, étendra son pouvoir au point de voir apparaître des vêtements à l’effigie de Coca-Cola au milieu de la décennie. Par ailleurs, la chaîne MTV aura un impact important sur la mode des adolescents, ces derniers copiant immédiatement le style vu dans les clips vidéo. Soudain, il est devenu beaucoup plus facile pour une mode de se propager à travers le pays, mais également de mourir. Dans l’univers sportswear, la bataille entre Nike et Reebok obtient un certain retentissement médiatique. C’est finalement la marque à la virgule qui aura le dernier mot, aidée par l’influence de Michael Jordan et des désormais mythiques Air Jordan. En France, la mode sport et colorée est également en vogue. Si le 501 jouissait d’une grande popularité, il est parfois troqué pour un pantalon de survêtement fluo ou, pour ceux qui osaient prendre plus de risques, une salopette. En outre, c’est le début d’une ère où afficher le nom de sa marque préférée éest cool sweats GAP, polos Lacoste, Docksides, Ray-ban, t-shirts de marques de sport, etc.. Comme accessoire, on mise souvent sur une banane en nylon, sur un cordon à lunettes synthétique et fluo, un bandana, une montre Swatch, et plein de badges dont au moins un avec un smiley. Coupes de cheveux Les coiffures des hommes des années 80 sont influencées par la musique pop et les artistes de l’époque. les coupes sont alors plus longues qu’auparavant. Les plus jeunes se laissent pousser les cheveux qu’ils ne coiffent volontairement pas. Ceux dont l’emploi nécessite une certaine tenue optent tout de même pour une coupe peignée. Les cheveux sont longs sur le dessus, mais ont également du volume sur les côtés pour être peignés en arrière. La raie est donc faite au milieu ou sur le côté, avec un certain volume. Certains hommes de couleur portent eux la coupe flat top, popularisée entre autre par Will Smith. Les côtés étaient rasés, puis le dessus égalisé pour former un ensemble plat. Bien évidemment, toutes les coupes ne sont pas nécessairement de bon goût. Certains hommes optent pour le mulet, qu’ils attachent parfois pour réaliser une queue de cheval. On garde alors sur le dessus un peu de longueur, encore plus derrière, et on coupe court les côtés. Le Jheri Curl, coupe rendue célèbre par Michael Jackson ou encore Lionel Ritchie, eut également son moment de gloire. Il s’agit d’un permanent défrisant, qui crée un effet ondulé, mouillé et tombant. Des coupes de cheveux qui, nous l’espérons, nous ont quitté à tout jamais ! Le Style Heavy Métal Dans la première moitié des années 80, les fans de heavy métal arborent vestes de motard ou en denim déchirée, jeans serrés et usés, ainsi que des badges avec des logos de leur groupe préféré. Dans la seconde moitié des années 80, ce style vestimentaire gagne encore davantage en popularité parmi les musiciens et fans de métal. Certains sous-styles tels que le thrash metal, black metal ou le death metal apparaissent dans les pays européens. À la fin des années 80, les jeans lavés à l’acide et vestes en denim se sont vus portés par les deux sexes. On l’associe à la tendance heavy metal avec des cheveux bien longs, ébouriffés et crépus. Le Style Hip-Hop Les chaussures de sport sont portées comme des vêtements décontractés depuis la fin des années 60, elles devinrent pour la première fois un élément de mode dans les années 80. Les Converse notamment, sont populaires dans la première moitié des années 80, puis des modèles de basket-ball Air Jordan font leur apparition en 1984. Le mythe raconte par ailleurs que la NBA a interdit ces modèles au début, ce qui a évidemment augmenté leur cachet. Fans de basket-ball mais aussi de sport, les groupes de hip-hop ont amplement contribué au succès des modèles de la fin des années 80. Notamment Adidas et son modèle Superstar popularisé par Run-DMC et sa chanson My Adidas. Durant les années 80, les rappeurs portent des vêtements aux styles différents des survêtements colorés, des vestes en cuir, des Clarks et des baskets portées avec ou sans lacets, puis également des vêtements hyper-logotés de marques de luxe. Le tout est hyper accessoirisé avec des grosses lunettes de soleil, des bobs Kangol, des ceintures à la marque bien apparente et des gros bijoux bien bling bling ! La Playlist Tags Histoire de la mode La tenue du fantassin Avant-propos Nous continuons la description de l’équipement du fantassin, celui qu’il avait au tout début de la guerre. Pour le moment, c’est l’uniforme de l’homme de troupe qui nous concerne, les particularités de celui de l’officier sera abordé plus tard. Certaines descriptions présentées ci-dessous se retrouvent dans certains sites toujours remarquablement bien faits. Nous en signalons quelques-uns mais il en existe bien d’autres que nous citons au gré de notre avancement dans la présentation de ce sujet. Blog Artois 1914, Les Français à Verdun – 1916, Les collections de Wab, L’armée française de l’été 14, Le Nous essayons de donner les informations, en notre connaissance, les plus exactes mais sommes néanmoins toujours à la recherche d’informations complémentaires pour améliorer les descriptifs dont nos sources restent parfois parcellaires ou imprécises. Nous vous remercions de contribuer à cette recherche de précision par l’intermédiaire de l’onglet contact. Photo d’un mannequin montrant un fantassin en août 19147 [Fantassin du 27e © musée de l’Armée Dist. RMN-Grand Palais photo Emilie Cambier et Pascal Segrette] Officier d’Infanterie en août 1914 Équipement en cuir Les jambières Au début de la guerre, elles ont subi 2 modifications depuis 1887, date de leur mise en service. En juillet 1912, une fente est ajoutée sur l’arrière au centre, afin qu’elles s’ajustent mieux aux brodequins. En juin 1913, le mode de fermeture est modifié. Un côté est désormais composé de haut en bas de un oeillet, deux crochets et deux œillets. L’autre est composé de haut en bas de trois crochets et un œillet. Le tout est toujours fermé par un lacet en cuir. A l’usage, les jambières s’avèrent très inconfortables, trop petites, elles scient les mollets. Beaucoup de fantassins étaient munis des fameuses bandes molletières qui nécessitaient temps et dextérité pour les ajuster ! Le ceinturon A l’entrée en guerre, les soldats sont équipés du ceinturon modèle 1845. C’est l’effet le plus ancien de l’uniforme français. Il est en cuir côté chair à l’intérieur et vers l’extérieur ciré en noir. Un côté est muni d’une grosse plaque en cuivre alors que l’autre d’un anneau plat cousu au ceinturon. Cet anneau vient se crocheter dans un crochet plat soudé sous la plaque en cuivre. Le principal inconvénient du ceinturon réside dans la manière d’ajuster sa longueur, qui n’est pas du-tout pratique. En effet, l’ajustement se fait en faisant coulisser et glisser en force le cuir sous l’attache de la boucle. Le surplus de cuir est ensuite maintenu plaqué grâce à un passant mobile. La boucle en cuivre n’est donc pas solidaire du cuir, et avec le temps, le ceinturon se desserre petit à petit, obligeant d’être souvent réajusté. En plus de cela, la boucle en cuivre est assez imposante et ne passe pas dans les passants des cartouchières et du porte-baïonnette. A chaque fois que l’équipement doit être monté, il faut désolidariser la plaque du ceinturon, passer les éléments à charger et réajuster la longueur du ceinturon. Autant dire qu’avec cet effet, rien n’est fait pour faciliter l’habillement des soldats ! Il faut attendre 1903 pour que la plaque en cuivre soit enfin remplacée par une boucle en cuivre à 2 ardillons, permettant cette fois ci le passage dans les passants des éléments de charge. Ce nouveau modèle est distribué en 3 tailles 110, 115 et 125 cm. Le modèle moyen comporte 2 rangés de 11 trous et ce nombre varie sur les 2 autres modèles. Modèle 1845 à boucle coulissante source Système d’attache du ceinturon à boucle Ceinturon à ardillons Ceinturon et bretelles Il pourrait apparaître étrange de parler si longuement de cet élément de l’uniforme du soldat. Il ne faut pas non plus le confondre avec ceinture et bretelles qui ont vocation à empêcher le pantalon de tomber. Ceci pourrait être plaisant et risible, mais perdre son pantalon lorsque l’on monte à l’assaut est un risque de se faire tuer supplémentaire. Le rôle du ceinturon est tout autre, il fait partie de l’uniforme à part entière. Laissons de côté son aspect esthétique relevant de considérations d’apparat pour nous attacher à son côté utilitaire. Ce ceinturon sert à y accrocher tout ce dont le soldat aura besoin dans les moindres déplacements. Y sont accrochés les 3 cartouchières pouvant contenir jusqu’à 40 cartouches chacune, 5 paquets de 8, donc 120 en tout. Les cartouchières sont si lourdes que des bretelles de suspension sont nécessaires pour aider à maintenir le tout. Ces bretelles ont également le nom de brelage. Ensemble ceinture et brelage photo actuelle Le ceinturon du fantassin date de 1845 et ses dimensions sont réglementées. Cuir noir de 53 mm de large. Pour le fermer, on a retenu le système de boucle coulissante en cuivre. Système pratique lorsque l’on ne porte rien mais qui devient inadapté quand on voit le poids de l’équipement à soutenir. Ce ceinturon se desserre tout le temps. Il sera peu à peu remplacé par le modèle 1903, modèle dont l’attache est à double ardillon pointe de métal qui s’insère dans des œillets. Sur le devant du ceinturon, se trouve une plaque en cuivre du plus bel effet. On tenta de moderniser le ceinturon en 1873 mais la plaque de cuivre avait la mauvaise idée de refléter un peu trop bien le soleil ce qui en faisait un point de fixation idéal pour un tireur lointain. A la mobilisation, le modèle 1873 est le plus courant, cependant, jugé trop voyant à cause des reflets des rayons du soleil sur la boucle en cuivre, il est petit à petit remplacé par le modèle 1903. Cependant, la quantité impressionnante du ceinturon modèle 1845 dans les entrepôts de stockage ne rend pas facile cette réforme et ce modèle sera encore fréquent durant tout le premier semestre de l’année 1915, mais avec sa boucle repeinte en noir. Le modèle antérieur reprit ’hélas’’ du service ! Ce ceinturon sert de point d’attache à tout ce qui doit être rapidement accessible. Y est accrochée tout d’abord l’indispensable gourde, compagne de la gamelle que nous verrons plus bas et les 3 cartouchières. Les bretelles de suspension Les bretelles de suspension, que l’on peut également appeler brelage », servent à soutenir le poids des 3 cartouchières. Elles sont confectionnées en cuir noir retourné. Elles sont formées de 3 branches en Y qui sont reliées ensemble par un anneau dorsal en laiton. A chaque extrémité, un crochet en cuivre vient se crocheter à l’anneau de la cartouchière. Des trous percés dans chaque branche permettent de régler en hauteur des crochets. A l’entrée en guerre, c’est le modèle 1892 qui équipe le fantassin français. Le modèle antérieur reprit du service ! Ce ceinturon sert de point d’attache à tout ce qui doit être rapidement accessible. Y est accrochée tout d’abord l’indispensable gourde, compagne de la gamelle. Bretelles de suspension modèle 1892 collection éric Les 3 cartouchières A l’entrée en guerre, les soldats sont équipés des 3 cartouchières modèle 1888. Deux sont ventrales et une est dorsale. Elles sont fixées au ceinturon grâce à 2 passants en cuir, et aux bretelles de suspension par 1 anneau métallique. Chacune peut contenir jusqu’a 5 paquets de 8 cartouches, soit 40 cartouches par cartouchière. La cartouchière dorsale est très gênante, car elle empêche le soldat de se coucher, et même de s’asseoir sans qu’il la sente en permanence au bas de son dos. En 1905, une modification est apportée. Les 2 passants en cuir sur la face arrière de la cartouchière sont remplacés par un triangle de cuir plus large enfin de permettre à la boucle en cuivre du ceinturon modèle 1845 de pouvoir passer voir le paragraphe sur le ceinturon ci-dessus. Très vite, un défaut est constaté si le crochet de la bretelle de suspension vient à se décrocher, le haut du triangle, en raison du poids de la cartouchière, glisse sous la bande de cuir verticale, puis sous le ceinturon et la cartouchière tombe au sol. Pour remédier à ce problème, il est préconiser de tordre l’anneau en fer à 90°, mais cette mesure de fortune n’est pas entièrement fiable et sera peu utilisée. Cartouchière, cuir brun, devant Cartouchière, cuir brun, arrière Les 2 types d’attaches source Autour du ceinturon La musette Sur le devant, chacun s’est adjoint une sacoche personnelle en toile où s’y trouve ce que chacun juge indispensable à son quotidien. Qui y met son tabac, sa pipe son briquet. Le fameux Scaferlati dont on bourrait les bonnes bouffardes. Nous en reparlerons avec l’article sur l’alcool et le tabac des tranchées. Indispensable, le briquet qui deviendra objet culte après quelques mois. Le briquet méritera un article complet lors de l’étude de l’Art des tranchées ! Le briquet à mèche amadou volant la vedette au briquet à pétrole. L’allumette sujette à l’humidité étant bannie ou presque. Certains poilus préfèrent tabac à chiquer tandis que d’autres restent fidèles à la cigarette, la fameuse troupe » qui existait encore dans les années 1980 parmi les derniers conscrits de l’Armée Française ! Je vous parle d’un temps que ceux de moins de 50 ans ne peuvent pas connaître ! Nous reparlerons du tabac un peu plus tard. Revenons au contenu de la sacoche personnelle. Certains y gardent précieusement, qui une mèche de cheveux de la bien-aimée, qui un peu de terre du pays. On y place un peu de nourriture ou beaucoup pour certains Et bien d’autres choses encore dont les crayons, calepins, médicaments et aussi un peu d’argent pour améliorer l’ordinaire ou jouer aux jeux de hasard… Bien moins risqué que le jeu, à la vie à la mort, qu’ils jouent tous les jours contre les Allemands. Ce qu’emportent les poilus nécessite parfois l’utilisation d’une deuxième puis d’une troisième musette pour ceux que l’on surnomme affectueusement les écureuils ». La musette de début de guerre est le modèle 1892 de couleur variable de beige clair à marron foncé selon le tissu qui la confectionne. Les coutures ont été améliorées au niveau de la sangle pour en améliorer la solidité. Même si l’on donne l’impression de s’attarder sur cet élément de l’équipement, il est avec la gourde et la gamelle, l’élément de l’équipement du soldat dont l’utilisation est la plus fréquente. Sacoche source La gourde et la gamelle La gourde est un élément de survie indispensable à toute personne vivant sur le terrain ». Elle l’est d’autant plus pour le militaire qui parfois et même souvent, n’a pas la possibilité de se ravitailler. Et un problème supplémentaire est de se procurer de l’eau potable sous risque de contracter des intoxications digestives de toutes sortes dont la fameuse diarrhée, insupportable pour qui ne peut se déshabiller. Le modèle de gourde fourni aux fantassins est un modèle datant de 1877. Il est un des rares équipements qui fassent l’unanimité par son côté pratique. Il est constitué de 2 coquilles embouties en tôle inoxydable car étamées recouvertes d’une couche d’étain inoxydable. D’une contenance d’un litre, elle se pose facilement grâce à son fond plat. Il existe aussi un modèle de 2 litres que portent les Africains ». Pour la transporter, elle est menue d’une sangle en cuir de vache noir ou vache fauve demi-nourri » selon le descriptif officiel ! Avec la gourde, est fourni le quart » en acier inoxydable aussi qui permet de boire eau, café ou autre… Cette gourde sera aussi une amie de beaucoup de soldats qui préféraient la remplir de gnôle ou plus souvent de vin distribué sans retenue à la troupe. Le choix du vin n’est pas un mauvais choix en soi. Le vin se révélant moins dangereux à boire que de l’eau souvent souillée et impropre à la consommation. Nous reviendrons en son temps sur les consommations de tabac et d’alcool dans les tranchées. Un sujet bien plus qu’anecdotique ! source Les photos suivantes proviennent du site Les collections de Wab Bidon modèle 1877, contenance 1 litre Avec le modèle pour 2 litres La gamelle réglementaire au début du conflit date de 1852. Elle est de forme ronde et elle aussi est fabriquée en fer étamé. Un couvercle la complète. Pour ne pas se perdre, corps et couvercle sont reliés par une petite chaîne accrochée à une des 2 poignées. Une courroie non visible sur la photo, permet de l’accrocher en haut du havresac. La fixation est étudiée pour la fixer à l’arrière du soldat et ainsi permettre le tir couché. D’une capacité d’un litre environ, elle est accompagnée des indispensables cuillère et fourchette en fer blanc. S’y ajoutent un ouvre-boite, parfois partagé à plusieurs. L’intendance n’a pas prévu de couteau. Il est coutumier que le fantassin se serve d’un qui lui appartient ou aussi du couteau de combat réglementaire Lebel. Au ceinturon, y sont accrochés encore la baïonnette, la fameuse Rosalie », et parfois différents outils comme des pinces coupantes pour les barbelés etc… nous reviendrons plus en détail sur l’armement et les outils du fantassin ultérieurement. Gamelle modèle 1852 et couverts Quarts modèle 1888, fer blanc Revenons aux vêtements ! La vareuse Cette partie de l’uniforme est une de celle qui pose le plus de problème avant l’adoption de la vareuse. En 1914, elle n’est pas une pièce officielle » de l’équipement. Elle est comme le bonnet de police, considérée comme un vêtement de casernement, de repos. Elle est peu appréciée par les soldats de par sa coupe qui se termine au bas du dos ce qui lui vaudra son surnom de ras de cul » et qui laisse dénudé le dos au niveau des reins. Et comme les chambrées sont parfois mal chauffées ! Sur le devant, elle se fermait par une rangée de neuf boutons et de couleur gris de fer bleuté ». Vareuse 1870 gris de fer bleuté » dite »ras de cul » Modèle officier source En 1897,les troupes disposeront d’une veste un eu plus longue dite de sortie qui ne possède plus que 7 boutons et qui a l’avantage de descendre plus bas dans le dos et qui rotège ainsi plus du froid. Mais son usage n’est pas généralisé. Modèle 7 boutons source Modèle à 7 boutons du 19éme Une confusion s’installe souvent avec la vareuse des Chasseurs Alpins entrée en service le 28 janvier 1891 et qui est connue sous le nom de vareuse dolman » elle est confectionnée en drap bleu foncé. La vareuse ferme par sept petits boutons d’uniforme, comporte deux poches sur chaque devant et une patte de ceinturon à trois pointes. Sur le côté gauche est pratiquée une fente verticale de 200 mm de long. Les manches se terminent par un parement-botte de 130 mm de hauteur. Le collet qui est rabattu haut de 110 mm reçoit sur ses deux angles une patte en drap découpé en triangle, avec numéros de régiment en drap jonquille. Placée sous le collet, une patte volante sert à fermer le col lorsqu’il est relevé. Les chasseurs alpins sont très satisfaits de par son confort et son côté pratique. Au point que d’autres unités essayent de s’en pourvoir. La volonté d’uniformisation des uniformes de l’Armée française voulue par le haut commandement dès la fin de 1914 fait adopter un modèle unique de vareuse pour toutes les armes. La description officielle est Veste à col droit avec une Patte de ceinturon côté gauche, une fermeture à cinq boutons, une fente de chaque côté pour donner de l’ampleur, deux poches extérieures de hanches rapportées et fermant avec un bouton, deux poches de poitrine intérieures en toile fermant également par un bouton mais par souci de simplification, pas de doublure. L’apparition de nouveaux effets en drap bleu clair mécontente les chasseurs qui obtiennent une exemption aux motifs de maintenir l’esprit de corps très développé de cette troupe d’élite ! L’argument de l’impact psychologique de ces tenues sur les Allemands lorsqu’ils doivent affronter les diables bleus » sic les allemands ont employé en réalité l’expression die schwarzen teufels », ce qui littéralement signifie les diables noirs » ! Le remplacement de ces vestes prévues en drap de laine prendra un certain temps il en fallait plusieurs millions ! et l’hiver sera particulièrement froid. L’intendance va se résoudre à se fournir auprès du maximum de fournisseurs possibles ce qui amène à voir des modèles en velours ou en lin ou autre et aussi avec du tissu de couleurs variées ! On réquisitionnera un peu de tout parmi ceux qui s’équipaient pour affronter le froid chasseurs, ouvriers d’extérieur, ouvriers agricoles… De mauvaises langues trouvaient à notre armée une allure d’armée mexicaine ! Veste toutes armes modèle 1914 source La capote modèle 1877 La capote qui équipe les fantassins n’est pas très différente de sa devancière, celle de la campagne de 1870. Elle est plutôt chaude car fabriquée en laine, mais elle a l’inconvénient d’être lourde et encombrante mais surtout mal adaptée pour le combat. Elle aussi surtout adaptée à la parade avec ses deux rangées de 6 boutons ceux à la grenade, décrits plus bas qui remplacent les précédents où était inscrit le numéro de l’unité. L’élégance se traduit par l’existence d’une martingale à l’arrière. Une martingale est une bande de tissu ou de cuir, placée de manière horizontale dans le dos des vestes ou des manteaux, à hauteur de la taille. Selon une description puisée dans un article de les vestes à martingales vont particulièrement bien aux personnes de haute taille, qui cherchent à casser un peu une silhouette longiligne. Il est assez difficile de trouver des martingales en France, où elles sont moins répandues qu’en Angleterre. Ceci n’arrangeait pas nos soldats qui auraient préféré une fente à l’arrière, plus efficace pour courir ! Dos de capote modèle 1877 avec sa martingale Elégant manteau à Martingale Le devant de la capote est très élégant avec ses 2 pans qui se chevauchent et qui peuvent se relever et s’accrocher sur le côté comme nous pouvons le voir dans les 2 photos présentées plus bas. Mais l’inconvénient est qu’il rend le rouge du pantalon plus visible. Il y a dans la capote des équipements bien pensés dans leur utilité pour le combattant. On remarque les pattes pour enserrer le ceinturon et l’empêcher de glisser et tomber. La capote est doublée de toile de lin, pour ralentir l’usure due aux frottements sur la laine. Les manches sont fendues et sont fermées par un petit bouton, ce qui en plus de l’élégance facilite les collet est droit et se ferme par un crochet métallique. Il est d’un beau rouge garance où figure le numéro de l’unité. Sur les épaules, sont présents des passants permettant de faire passer les sangles du sac ou du fusil. Les passants servent aussi à maintenir les épaulettes dont on se pare durant les défilés comme nous pouvons les voir sur la photo du caporal Peugeot. pans relevés source Mais l’usage » va rapidement mettre en lumières d’autres défauts. Les boutons sont trop voyants, eux-aussi brillent face au soleil,tout comme la couleur du col qui en plus ne protège pas assez du froid. Une fois tout installé, les poches devenaient inaccessibles ! Il ne faut pas croire que tous les défauts dont les articles précédents et suivants n’étaient pas connus de la hiérarchie. Les soldats effectuaient régulièrement des manœuvres avec ces équipements et la plupart des imperfections étaient connues. Les services techniques de l’armée essayaient d’en solutionner certains, d’autres étaient méprisés. Souvenez-vous de la remarque à propos du rouge garance du pantalon La gloire de la Nation obligeait à se montrer héroïque, donc c’eût été faire preuve d’une lâcheté d’avancer masqué sur l’ennemi. » Mais à l’époque, personne n’avait imaginé le scénario de cette guerre qui débutait et qui serait finie en quelques semaines. Alors à quoi bon engager d’inutiles dépenses pour le pseudo confort du soldat ! En décembre 1914, la capote Poiret emplacera petit à petit celle qui était en service depuis 1877 ! Les boutons et insignes Les boutons source Taille réelle 22 mm Le bouton dit à grenade » est caractéristique de l’uniforme du fantassin. En 1914, ce sont de magnifiques boutons dorés légèrement bombés en laiton. Le conflit durant, on en fabriqua dans d’autres matières, en aluminium, en fer et encore en corne en cuir, en bois ou en corozo graine provenant d’un arbre d’Amérique du sud’ bien adaptée à la fabrication de boutons. Parler des boutons paraît anecdotique mais chaque arme possède le sien propre. Les fantassins sont très fiers de leurs représentant une grenade qui explose. Grades et insignes Chaque soldat a le numéro de son unité visible sur sa tenue. Il est après l’uniforme un autre moyen d’identifier un soldat. Le numéro de l’unité est inscrit sur le képi et le col de la vareuse. Ceci pourrait paraître être un détail. Mais il permettait de localiser les régiments en début de conflit et organiser les mouvements de troupe. Et petit à petit, ces inscriptions permirent d’identifier les morts au combat et de confondre bon nombre de déserteurs. Soldats du 113ème de Toulon numéros sur képi et veste Ici exemple de numéro de régiment inscrit sur képi et col de la tenue. Et qui appartenait à un capitaine du 33ème ! source Bertrand Malvaux, antiquaire passionné de la Grande-Guerre Les grades Sur cette vielle gravure, on voit le système de reconnaissance de grades mis en place pour l’infanterie. Almanach Hachette 1917 Détail des insignes du soldat au général Ces signes distinctifs sont cousus sur les bras des soldats. Durant le conflit, des chevrons d’ancienneté et de blessures au combat. Ils ont été créés par décision ministérielle du 21 avril 1916. Signes distinctifs qui prennent le nom de brisques » qui sont des chevrons dont la pointe est orientée vers le bas. Leur création permettait de distinguer les anciens » qui les cousaient sur le bras gauche et pour ceux qui ont déjà payé le prix du sang » qui les cousaient eux sur le bras droit. Pour les lire, il faut compter les chevrons. Sur le bras droit, un chevron = une blessure ! Sur le bras gauche, Le premier chevron correspond à une année passée au front vient ensuite s’y ajouter une brisque » tous les 6 mois passés au front. Les brisques Certains soldats arboraient même juste en dessous de leurs brisques » officielles une petite barrette horizontale correspondant à un trimestre passé au front ; une pure fantaisie que la hiérarchie tolérait toutefois car 3 mois passés au front était déjà une épreuve en soit. Mais ne sont retenues que les périodes passées en première ligne ou toute période effectuée en zone des armées, manœuvre ou entrainement, repos compris. Les temps passés en hospitalisation ou en permission sont comptabilisés. Sont exclus, les temps passés en convalescence ou aux arrêts. Et toutes les périodes qui se passent à l’arrière des zones exposées bien entendu, et la liste est longue ! Beaucoup auraient préféré ne pas avoir ce si peu enviable privilège ! Plus tard dans le conflit seront créées d’autres distinctions, nous abordons le sujet un peu plus bas. La plaque d’identification A l’exemple de nombreuses armées, l’Armée Française éprouve au XIXème siècle, le besoin d’identifier les hommes tombés au combat. En France, en 1881 est adopté un système utilisé au début de la guerre en1914 et qui sera modifiée par décret le 6 juillet 1916. En 1914, le soldat ne portait qu’une seule plaque, de forme ovale avec un cordon en coton qui fait figure de chaîne. Mais par décret du 14 mai 1915 chaque militaire devra porter 2 plaques d’identification autour du cou. La seconde sera munie d’une chaînette en métal. Beaucoup en porterons celle, avec le cordon de tissu, au poignet. Et l’autre autour du cou. Plaque vierge d’identification de l’Armée Française Sur ces plaques sont notés Au recto Le nom, le prénom et l’année de la classe d’appartenance du soldat Au verso Le nom du bureau de recrutement et le numéro de matricule du soldat au registre de recrutement Exemple recto verso Son utilité intervient malheureusement à la mort du combattant. L’une des 2 plaques reste sur le cadavre du mort, la seconde était retirée par le gradé témoin de la mort du soldat. Elle permettait de renseigner le livre de marche du régiment et de prévenir la famille. Les récompenses La guerre s’étalant dans le temps, la création de récompenses et de distinctions se répandit. Elles répondaient à de nombreuses raisons qui sont aussi vieilles que la guerre elle-même et flattent parfois plus l’égo de ceux qui les accordent et distribuent que ceux qui les reçoivent. Ce conflit ne dérogera pas à la règle ! Il y a les multiples citations à l’ordre du Régiment, de la Brigade, de la Division, de l’Armée de la Nation. Elles s’accompagnent de multiples attributs, l’acte officiel, le diplôme, le ruban, l’étoile, les palmes, les médailles, le collier, le bâton et diverses distinctions… Pour les régiments, on verra se généraliser des signes de reconnaissance qui étaient parfois tombés en désuétude La fourragère, le caducée, la pucelle, l’inscription sur le drapeau et les étendards du Régiment. Un article entier serait nécessaire pour faire la genèse de tous ces signes distinctifs et honorifiques. La chronologie de la participation du 33ème au conflit nous permettra de signaler certaines citations et récompenses obtenues. Pour le moment on peut signaler quelques signes distinctifs du régiment. Nous comptons beaucoup sur les connaissances des lecteurs du site pour faire évoluer cette partie de l’article. Apparaîtrons ou réapparaîtrons durant le conflit la Croix de Guerre la fourragère et la pucelle. La fourragère telle que nous la connaissons apparaît en 1916. La circulaire de création en date du 21 avril de la même année spécifie Il est créé un insigne spécial destiné à rappeler d’une façon permanente les actions d’éclat de certains régiments et unités formant corps cités à l’ordre de l’armée. » Cet insigne sera constitué par une fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre. Le 4 février 1915, Émile Driant présente et soutient devant l’Assemblée nationale, le rapport de la commission de l’armée Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l’ancienneté. On l’appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d’une couronne de lauriers, et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l’autre siècle. Ci-après, diverses distinctions relatives au 33ème Malheureusement, nous ne possédons pas les photographies ou représentations datant de la première guerre Mondiale. Ces illustrations, même si elles sont actuelles semblent conformes à ce qu’elles devaient être en 14-18. La fourragère du 33ème aux couleurs de la Croix de Guerre Croix de Guerre Amicale des anciens de la Légion étrangère Insigne du 33ème date indéterminée Drapeau du régiment dans sa forme la plus récente musée de l’armée Et maintenant, passons sous l’uniforme De haut en bas ! La cravate La cravate est une bande de 1,50 mètre sur 21 centimètres, en calicot teint en bleu marine. Elle a pour vocation de protéger un peu du froid et les frottements sur le col. Elle se noue par un nœud plat. cravate le nœud-plat La chemise La chemise réglementaire est en flanelle de coton. La flanelle est douce au toucher . Elle a la particularité d’être chaude en hiver. A col droit, elle se ferme au col par un petit bouton en porcelaine. Au niveau de la poitrine, une ouverture de 30 centimètres est fermée par deux boutons identiques à celui du col. Elle se rencontre sous différents motifs. A rayures noires, bleues ou rouges et parfois à petits carreaux. Pas par effet de mode mais pourquoi pas ? Je vous laisse juge ! Le règlement fixe à deux le nombre de chemises perçues par homme. Modèle rayé source Modèle uni La ceinture de flanelle En 1914, il existe un modèle réglementaire qui s’ajuste à la taille par un système de boutons et de bretelles de toile. Elle fait un mètre de long sur 38 centimètres de hauteur. Cet effet très peu pratique est rapidement, et cela dès les premières semaines du conflit, remplacé par un modèle dit algérien de 3 mètres de long qui s’entoure autour de la taille. La ceinture abdominale est un vêtement tombé en désuétude de nos jours ! Mais un rapport du médecin chef de la 6ème armée nous en montre l’utilité. source C’est ainsi que, le 30 septembre 1914, un aide-major écrivait au colonel du 63ème bataillon de chasseurs la lettre suivante Une épidémie de gastro-entérite a atteint presque tous les membres du bataillon ce qui se traduit par des vomissements et de la température. On peut craindre une épidémie de dysenterie. Les causes en sont le froid humide des nuits, l’immobilité dans des abris précaires et une mauvaise nourriture à base de conserves. La solution consisterait à mettre au repos les hommes atteints dans des baraquements fermés et à leur donner une alimentation variée et des boissons chaudes. Autant proposer d’arrêter la guerre ! Pour la même période, et à l’échelon d’une division, la 14, le rapport du médecin-chef Les causes en sont le refroidissement de la température surtout la nuit et les conditions nécessairement précaires et presque antihygiéniques des hommes stationnant presque en permanence dans les tranchées. Le moyen de lutter contre de pareils accidents paraît limité. Il y a cependant lieu de veiller au port de la ceinture de flanelle. Les ceintures de flanelle ? Justement, il en manque 4 600 pour la division ! Et l’hiver, le dur hiver de l’Aisne n’a pas encore fait sentir sa rigueur. Malgré quelques timides mesures prises par le commandement, le nombre de malades grandit au fur et à mesure que le froid augmente dans la 63ème division, on en compte 331 en octobre 1914, 508 en novembre, 520 en décembre, 778 en janvier 1915… Service historique de l’armée de terre 22 N 382,7’ 1er bureau Cet extrait montre à lui seul l’utilité de cette ceinture abdominale si contraignante à mettre il est vrai ! Le caleçon Il est en cretonne de coton écru avec ou sans rayures bleues. La cretonne étant un tissu costaud, un mélange de coton et de lin qui servait à faire aussi les draps. Il se serre au mollet par un lacet. Le règlement de 1914 prévoit la perception d’un seul effet par homme. Il faudra attendre la circulaire du 20 décembre 1920, pour que le soldat perçoive un second caleçon ! Mais heureusement le système D », lui, avait prévu du rechange, venu du milieu civil. Sous le caleçon, en 1914 rien n’est réglementé ! Alors ? Caleçon du soldat en 1914 Les chaussettes En 1914, dans le paquetage, il n’est pas fait référence aux chaussettes. Par contre, en 1917, les commandes seront de 40 millions de paires. Chaque soldat en recevant 2 à 3 paires régulièrement. Comme pour la ceinture abdominale, la guerre de position et le froid vont rendre cette partie de l’équipement primordial aux yeux et aux pieds des soldats. Comme nous le verrons, va se développer une maladie qui était pratiquement inconnue à l’entrée du conflit et qui prendra le nom de Pied des tranchées » où l’insalubrité des tranchées, particulièrement due à l’humidité froide et persistante, provoquait la maladie qui prit ce nom du pied des tranchées, infection apparentée aux engelures qui dans les cas les plus graves pouvait causer la gangrène et nécessiter l’amputation.nous en reparlerons avec le sujet de l’hygiène dans les tranchées. Fournir des chaussettes en laine chaudes l’hiver devint une priorité, lété le coton était plus répandu et mieux adapté. Ce problème obnubilait les soldats comme le témoigne leurs courriers. Au point que tricoter pour fournir des chaussettes aux piou-piou » de 1914 était considéré comme faire preuve de Solidarité Nationale ! » Comme les modèles de crochet présentés par Cousine Claire dans la revue paraissant durant la guerre sous le nom La Femme et la Guerre , Comment travailler pour nos soldats. Photo La femme et la guerre » source l’Express 2011 Les mouchoirs De coton ou de lin, chaque soldat en recevait 3 dans son paquetage. Il pouvait être un simple carré de 20cm de côté, uni ou avec motifs. Lors de revues de paquetage, il était obligatoire de les présenter et pas seulement pour des raisons réglementaires mais parce qu’il est un élément d’hygiène indispensable dans un pays où la tuberculose faisait des ravages avant qu’en 1921, Albert Calmette et Camille Guérin de l’Institut Pasteur de Lille essayent avec succès le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908 le fameux BCG. L’ordre de présentation du paquetage est immuable sous peine des plus sévères sanctions cartouches, sacs à pain de guerre, bonnet de nuit, martinet pour dépoussiérer la tenue, guêtres, brosses et autres… Ils peuvent aussi servir de pansement et certains seront de forme triangulaire pour cette raison. En faisant des recherches sur cet élément de l’équipement du soldat qui pouvait paraître insignifiant, il est apparu que la réglementation sur cette petite étoffe avait été en France plus qu’anecdotique ! L’armée française, avait confectionné des mouchoirs dits d’Instruction ». Il en existe 13 réglementaires suivant la liste ci-dessous N° 1 Démontage remontage fusil 1866 Chassepot N°1bis Démontage remontage du revolver 1873 N°2 Démontage remontage du fusil 1874 Gras N°3 Cavalerie instruction sur le cheval N°4 Démontage remontage de la carabine de Cavalerie 1890 N°4bis Instruction pour le paquetage N°5 Artillerie de Campagne N°6 Aide-mémoire du réserviste N°7 Secours aux blessés, hygiène N°8 Placement des effets N°9 Fusil 1886 Lebel N°9bis Fusil 1886 modifié 1893 Lebel N°10 Pont militaires – Passage des rivières Tous n’étaient plus d’actualité en 1914 Leur fabrication date de la déroute de 1871 et la nouvelle organisation de l’armée de conscription qui en résulta en 1872 Le commandant Perrinon imagina la création du Mouchoir d’Instruction », véritable manuel pour l’appelé qui y trouvait les informations nécessaires pour la connaissance indispensable des instructions de base à l’exécution stricte du service. Nous en reproduisons certains ci-dessous. Il est à noter qu’ils sont devenus de véritables objets de collection ! Le bonnet de police C’est le 22 juillet 1891 qu’il fait partie de l’équipement du fantassin. Il est lui aussi de couleur Gris de fer bleuté ». Sa forme réglementaire est en arc de cercle. Il est de forme plus basse devant et derrière, le dessus formant soufflet. Il est pourvu de 2 rabats sur les côtés. Pour les maintenir droits, se situe à l’intérieur un crochet métallique qui s’accroche à un passant cousu sur l’intérieur du rabat. Les soldats abaissent les rabats en cas de grand froid pour protéger leurs oreilles. source copie ? Il est la coiffe réglementaire lors de la présence au repos à la caserne ou lors des exécutions de corvées. On l’appellerait bonnet de police » car elle aurait été portée tout d’abord par les soldats qui étaient punis et consignés au poste de police ! Il sera remplacé en 1915 par un bonnet de couleur bleu horizon que nous présenterons lors de la présentation de la tenue de 1915. Cet équipement paraît lui aussi anodin mais en fait, c’est la coiffe qui est la plus utilisée par les soldats qui somme toute passent heureusement plus de temps à l’arrière qu’en première ligne. Il ne faut pas le confondre avec le bonnet de nuit fait en coton dont dispose chaque fantassin dans son paquetage. Il permet surtout de se préserver des poux lorsque le soldat réussit à trouver un endroit où s’allonger. Modèles de bonnet de nuit en service en 1914 Les chaussures de repos Très visibles dans les photos représentant le contenu du havresac n°27 ci-dessous Nous venons de passer en revue une partie de l’équipement et de la tenue du fantassin en 1914. Ce descriptif est loin d’être complet et exhaustif. Mais certains équipements sont hors de cette présentation ou seront illustrés plus tard. Il s’agit surtout d’éléments d’entretien souvent indispensables pour entretenir la tenue soumise à rude épreuve ! Ce qui n’exclut pas d’en dresser la liste. Manquent donc le descriptif de Cube de fonte 11 Trousse en cuir contenant la bobine 12 Boutons de rechange 13 Ciseaux 14 Dé 15 peigne 16 Le nécessaire de cirage et les lacets Le seau en toile dit aussi vache à eau » traité au moment du creusement des tranchées Les chaussures de repos Boîte à graisse 19 courroie de capote 18 Brosses à habits 23, à lustrer 24, double 25 ,à laver 28, d’armes 26, à boutons Sac de petite monture 22 Baguette à fusil 21 Patience 29 Martinet 20 Les vêtements chauds abordé avec sujet sur la vie dans les tranchées Le nécessaire de couture traité avec sujet sur la vie dans les tranchées Les pansements traité avec sujet sur la vie dans les tranchées A cela s’ajoute les effets personnels timbre, crayon et argent entre autres… Le nécessaire de toilette sera également présenté dans la vie des tranchées » dans un sujet sur l’hygiène des tranchées. Le mois prochain sera abordée la partie concernant le matériel collectif. 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