Cest donc au tour de Wavre de distribuer ces fameuses boîtes jaunes à ses aînés. 7000 courriers ont été adressés aux intéressés pour les inviter à venir retirer la boîte et le document dès ce 9 septembre, auprès du service des relations publiques de la ville. Il en sera remis une par ménage. Les personnes qui ne peuvent pas se déplacer peuvent être
LeChef d’Etat Major Général des Armées Adjoint a appelé chaque militaire à accomplir encore cette année ce geste citoyen car donner son sang pour sauver des vies, fait aussi partie de la mission du militaire. L’opération se
Sauverdes vies grâce à l’Intelligence Artificielle. 28 décembre 2021. Une nouvelle technologie développée à l’Université de Tel Aviv permettra, grâce à l’intelligence artificielle, d’identifier les patients à risque de maladie grave en raison d’infections sanguines. Les chercheurs ont formé le programme d’IA pour
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Ila fait une liste qui a sauvé des vies LAIT 4 lettres Il se sauve en chauffant Aliment naturel Boisson de bébé Il est blanc LOUTRE 6 lettres Ne sauve sa peau qu'en se jetant à l'eau Carnivore à fourrure REPECHE 7 lettres Sauvé des eaux MIRACULE 8 lettres Sauvé, Dieu seul sait comment MULTIPARE 9 lettres A eu plusieurs vies DESODORISE 10 lettres
s4dR. IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES - Mots-Fléchés & Mots-Croisés Recherche - Définition Recherche - Solution La meilleure solution pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES Solution Définition SCHINDLERIL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES EN 9 LETTRES Solution Définition ET ETCA LA FIN D'UNE LISTEABREGE UNE LISTECLOT LA LISTEECOURTE LA LISTEECOURTE UNE LISTENE UNDEBUT D'UNE LISTEDEBUTE UNE LISTEEN DEBUT DE LISTELE PREMIER D'UNE LISTE INTERMINABLEPREMIER DE LA LISTEAINPREMIER D'UNE LISTEPREMIER DE LISTEPREMIER DE LISTE EN FRANCEPREMIER EN LISTETETE DE LISTECARFIN D'UNE LISTE A APPRENDRECARTELISTE DE PLATSETASEPTIEME D'UNE LISTEETATUNE LISTELAITIL SE SAUVE QUAND IL A TROP CHAUDLIDEBUT DE LISTEEN DEBUT DE LISTEMENULISTE APPETISSANTELISTE D'OPTIONSLISTE DE METSLISTE DE PLATSLISTE DES GARCONSNOEJUSTE SAUVE DES EAUXOTESUPPRIME DE LA LISTEROLEUNE LISTE IMPOSANTESPIDERMANHOMME ARAIGNEE QUI SAUVE LE MONDEHOMME-ARAIGNEE QUI SAUVE LE MONDETEINTEST SAUVE PAR LE FONDUNTELON LE RENCONTRE DANS UNE LISTE ANONYMEALIBI BULLETINLISTEJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES Lors de la résolution d'une grille de mots-fléchés, la définition IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES a été rencontrée. Qu'elles peuvent être les solutions possibles ? Un total de 21 résultats a été affiché. Les réponses sont réparties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes
De la commune d’Abobo à la commune de Cocody, le ministre Bouaké Fofana a eu le même message à l’endroit des populations vivant dans les zones à risque. En effet, il s’est rendu à Abobo quartier désert et Clouetcha ainsi qu’à Cocody Angré quartier Laurier 9, où il s’est entretenu avec les riverains. Et ceci, dans le cadre de l’opération dénommée Pour sauver ma vie, je quitte les zones à risque qu’il va rentrer dans sa phase opérationnelle le dimanche 5 juin 2022. La décision du gouvernement est de faire partir ces personnes qui habitent dans ces zones pour éviter des pertes en vie humaines. L’opération est d’amener nos compatriotes à prendre conscience du danger auquel ils sont exposés » a-t-il déclaré à la presse lors de cette visite terrain. Le ministre Bouaké Fofana a insisté sur la priorité du gouvernement en cette période de pluie. Il faut absolument que des vies soient sauver. Cette opération pour sauver ma vie, je quitte les zones à risques » est une opération qui ne va plus s’arrêter. Nous irons jusqu’au bout pour sauver des vies humaines » a-t-il été faut que ceux qui sont dans ces zones-là partent Pour le ministre de l’Assainissement, la prudence doit être de mise avant tout. Les questions d’accompagnement pourront être discuter ensuite. Il faut que ceux qui sont dans ces zones-là partent. Après nous pourront négocier, voir ce que le gouvernement peut faire pour accompagner les gens. Mais il ne faut pas rester dans sa maison quand on est au bord d’un ravin et on voit qu’il pleut » a-t-il justifié. Un non retour Le ministre Bouaké Fofana a néanmoins fait une précision de taille. Après un déguerpissement, un repeuplement de ces zones peut être possible. Dans le but d’éviter cela, le ministre a annoncé des travaux d’aménagement dans ces dites zones. Nous entendons faire des travaux d’aménagement de ces zones pour les mettre hors de danger. C’est pour cela que nous voulons faire cette opération de façon définitive. Le gouvernement a décidé de faire des travaux d’aménagement pour rendre toute installation impossible » a-t-il laissé entendre. Dans cette logique, le ministre a annoncé un parc urbain au niveau de la décharge d’Akouédo. Rappelons que le ministre Bouaké Fofana a animé une conférence de presse le vendredi 27 mai 2022 pour annoncer le lancement de l’opération pour sauver ma vie, je quitte les zones à risque ». 54 zones sont ciblées.
La plupart des gens consomment deux fois plus de sel que l’apport journalier de 5 g recommandé par l’OMS et s’exposent ainsi à un risque plus important de cardiopathies et d’accident vasculaire cérébral, qui, selon les estimations, font chaque année trois millions de l’Organisation mondiale de la Santé OMS publie un nouvel ensemble de normes mondiales relatives à la concentration de sodium dans plus d’une soixantaine de catégories d’aliments, qui aideront les pays à réduire la teneur en sel de ces aliments pour améliorer l’alimentation et sauver des guide intitulé WHO Global Sodium Benchmarks for Different Food Categories » en anglais entend aider les pays et les fabricants à diminuer la teneur en sodium de différentes catégories d’aliments transformés. Partout dans le monde, la consommation d’aliments transformés est une source de sodium qui augmente fait que, souvent, des produits alimentaires transformés similaires ne contiennent pas les mêmes quantités de sodium selon les pays est un facteur de confusion. Les normes mondiales harmonisées de l’OMS montreront aux pays comment abaisser progressivement les taux maximum, en fonction de l’offre alimentaire locale, et inciter l’industrie à diminuer en proportion la teneur en sel des aliments transformés pour se rapprocher de l’objectif fixé par l’OMS d’une réduction de 30 % de l’apport de sel/sodium au niveau mondial d’ici à 2025. La plupart des gens ne savent pas combien de sodium ils consomment, ni les risques que cette consommation présente », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Les pays doivent adopter des politiques pour réduire l’apport de sel et donner aux gens les informations dont ils ont besoin pour faire les bons choix alimentaires. Il faut également que l’industrie alimentaire et les fabricants de boissons réduisent les concentrations de sel dans les aliments transformés. Les nouvelles normes de l’OMS constituent pour les pays et l’industrie un point de départ pour revoir leurs politiques ou en adopter de nouvelles dans le but de transformer l’offre alimentaire et de sauver des vies. »Les normes mondiales de l'OMS relatives à l’apport de sodium visent un large éventail de catégories de produits alimentaires transformés et conditionnés qui contribuent de manière importante à un excès de sel dans l’alimentation. Le pain industriel préemballé, les snacks salés, les produits carnés et le fromage comptent parmi les catégories de produits alimentaires à forte teneur en sodium auxquels les nouvelles normes mondiales s'appliquent. Réduire la teneur en sel en modifiant la composition des aliments transformés est une stratégie éprouvée pour réduire l'apport de sodium de la population, en particulier là où la consommation d'aliments transformés est élevée. Elle peut également éviter que les aliments transformés ne deviennent une source importante de sodium dans les pays où la consommation de ces produits manufacturés augmente rapidement. Au Royaume-Uni, l'adoption volontaire de valeurs maximales par les fabricants de produits alimentaires supposant de modifier la composition de leurs produits a fait baisser l'apport de sel chez les adultes d'environ 15 % entre 2003 et 2011, ce qui montre que fixer des taux cibles pour différentes catégories d'aliments peut permettre de réduire sensiblement la consommation de sodium. L'accès à des produits alimentaires sains et d'un prix abordable est d'une importance cruciale pour tous les habitants de tous les pays », a souligné Tom Frieden, PDG de Resolve to Save Lives, une initiative de l’organisation Vital Strategies. Ces normes mondiales sont un premier pas important. À mesure que les goûts des consommateurs évolueront et que la technologie progressera, les gouvernements des pays et l'OMS pourront abaisser régulièrement ces normes jusqu’à ce que les objectifs en matière de réduction de l'apport de sodium dans la population soient atteints. Si l'on réduit le sodium progressivement, nos aliments auront toujours du goût et seul notre cœur sentira la différence ! »Ces nouvelles normes paraissent durant une année décisive pour la politique menée en matière d’alimentation et de nutrition. Le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires en septembre et le Sommet Nutrition pour la croissance en décembre rassembleront un vaste ensemble de parties prenantes pour transformer les systèmes alimentaires en prenant des mesures aux niveaux national, régional et mondial permettant d’améliorer l’offre alimentaire et de prendre des engagements, dont celui de limiter la teneur des aliments transformés en sodium.À propos de l’Organisation mondiale de la SantéL’Organisation mondiale de la Santé assure un rôle de chef de file mondial dans le domaine de la santé publique au sein du système des Nations Unies. Fondée en 1948, l’OMS collabore avec 194 États Membres dans six Régions et 149 bureaux pour promouvoir la santé, préserver la sécurité mondiale et servir les populations vulnérables. Pour la période 2019-2023, elle s’est fixé pour objectif de faire en sorte qu’un milliard de personnes supplémentaires bénéficient de la couverture sanitaire universelle, qu’un milliard de personnes supplémentaires soient mieux protégées face aux situations d’urgence sanitaire et qu’un milliard de personnes supplémentaires bénéficient d’un meilleur état de santé et d’un plus grand bien‑ les dernières informations sur la COVID-19 ou des conseils de santé publique sur les moyens de se protéger contre le coronavirus, consultez le site et suivez l’OMS sur Twitter, Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok, Pinterest, Snapchat, YouTube et Twitch en anglais.À propos de Resolve to Save LivesResolve to Save Lives est une initiative prise par l’organisation mondiale de santé Vital Strategies pour éviter 100 millions de décès dus aux cardiopathies et protéger l’ensemble du monde contre les épidémies. Elle est dirigée par le Dr Tom Frieden, ancien Directeur des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis d’Amérique. Pour en savoir plus, consultez en anglais ou Twitter propos de Vital StrategiesVital Strategies est une organisation mondiale de santé qui défend l’idée que toute personne devrait être protégée par un système de santé publique solide. Elle collabore avec les pouvoirs publics et la société civile dans 73 pays dans le but de concevoir et d’appliquer des stratégies étayées par des données probantes pour faire face aux problèmes de santé publique les plus urgents. Son but est que les gouvernements mettent en place le plus rapidement possible des interventions prometteuses à grande en savoir plus, consultez en anglais ou Twitter VitalStrat.
Bill Gates au siège social de sa fondation, à Seattle, le 18 octobre. © Sébastien Micke / Paris Match 30/10/2016 à 1250, Mis à jour le 17/02/2022 à 0901 L'homme le plus riche du monde est aussi le plus généreux. Le géant de l'informatique a quitté son entreprise pour créer avec sa femme, en 2000, la Bill & Melinda Gates Foundation, dans laquelle il s'est promis d'injecter 95% d'un patrimoine personnel estimé à 90 milliards de dollars. A Paris, le philanthrope vient d'être l'invité d'honneur du gala de la French-American Foundation. Son discours est une ode à l'engagement. Paris Match. Comment êtes-vous devenu philanthrope? Bill Gates. Mes parents étaient très impliqués dans le volontariat. Ils donnaient de l'argent aux écoles du quartier où j'habitais, ainsi qu'à Planned Parenthood, une association d'aide aux femmes. On en parlait souvent le soir, au dîner. Quand j'ai créé Microsoft, j'ai encouragé les employés de la société à en faire autant. Dès qu'ils faisaient un don à un organisme de leur choix, l'entreprise doublait le montant de ce don. Microsoft est ainsi devenu leader dans ce domaine. J'ai toujours pensé que la générosité était la meilleure chose qui puisse vous arriver quand vous avez la chance d'avoir de l'argent. Qu'est-ce qui vous a décidé à créer cette fondation?Le déclic a eu lieu en 1993, à l'occasion d'un voyage touristique en Afrique. Avec Melinda, nous sommes allés en Tanzanie, au Zaïre [aujourd'hui République démocratique du Congo] et au Kenya. Nous n'avions jamais vu la pauvreté de près, les femmes sans chaussures dans les rues, les enfants souffrant de malnutrition... Je ne connaissais que les statistiques. En voyant la situation de nos propres yeux, nous avons compris ce qu'est l'existence sans ce qui, pour nous, fait partie du quotidien des routes, des systèmes d'irrigation qui permettent à l'agriculture de ne pas dépendre du climat. Je me souviens être allé, un peu plus tard, dans un hôpital. Tous les enfants souffraient de malaria. Peu s'en sont sortis, probablement. Je me souviens aussi de cliniques où les femmes enceintes arrivaient trop tard et mouraient sur place, d'une infection parfaitement curable chez nous, avec leur bébé. J'ai aussi passé beaucoup de temps en Haïti. Tout cela m'a ouvert les yeux. La suite après cette publicité Votre réaction?Je me suis demandé pourquoi on en était là , comment on pouvait résoudre ces problèmes. J'ai cherché à savoir si des solutions existaient. Et j'ai compris qu'elles manquaient. Alors j'ai créé la fondation. La suite après cette publicité En 2000, vous avez donné beaucoup d'argent à la Fondation Bill& Melinda Gates, faisant de cette organisation la plus importante oeuvre de charité dans le monde. Que ressent-on quand on signe ce genre de chèque?C'était excitant. Cette initiative signifiait que je créais une nouvelle équipe, exactement sur le modèle de Microsoft, avec les meilleurs talents, une stratégie qui permette de cerner les problèmes les plus urgents, le meilleur système de distribution dans des zones très défavorisées, le type de science le plus prometteur, les bons partenariats... Vos enfants étaient-ils d'accord?Melinda et moi avons pris bien avant notre mariage cette décision de donner l'essentiel de mon patrimoine à la fondation. Nos enfants n'étaient pas nés. Mais je pense que leur transmettre ma fortune ne leur aurait pas rendu service. L'argent sera en très grande partie reversé à la fondation. La suite après cette publicité La suite après cette publicité "Ne dites pas que je sauve le monde, je contribue juste à sauver des vies" Pourquoi? Mes trois enfants ont déjà beaucoup de chance. Ils bénéficient des meilleures écoles, des meilleurs médecins et, quand ils seront adultes, ils s'en sortiront très bien. Mais je pense qu'ils doivent grandir, trouver leur voie et découvrir la vie par leurs propres moyens. C'est mieux pour eux. Ce ne serait pas leur faire un cadeau que de leur transmettre tout notre patrimoine de façon dynastique. Fonder une dynastie Gates, très peu pour vous?Je ne pense pas que le monde soit fait pour être détenu par un roi ou une aristocratie. On a déjà vécu ça. A chaque génération son challenge. Cela dit, je connais beaucoup d'enfants issus de dynasties qui arrivent à monter un business avec succès, en ayant hérité... Vos enfants soutiennent 'papa-qui-va-sauver-le monde'?Ils se rendent en effet en Afrique et constatent le travail que nous y effectuons. Mais ne dites pas que je sauve le monde, je contribue juste à sauver des vies, à réduire la mortalité et la malnutrition là où c'est possible, à la hauteur de mes moyens. Vous travaillez autant qu'avant? Je travaille toujours beaucoup, mais rien à voir avec mes horaires extrêmes d'autrefois, entre 20 et 30 ans, quand je n'avais pas d'enfants. Mon rôle à la fondation est très gratifiant. Je voyage le tiers de mon temps. Je lis et réfléchis énormément, sans arrêt. Après ce déplacement à Paris, où j'ai signé un accord de partenariat avec l'Agence française de développement, je me rends à Londres pour rencontrer des scientifiques. Puis, en fin de semaine, je rentre à Seattle, où se trouve le siège de notre fondation pour faire le point sur notre stratégie d'innovation. Aucun regret par rapport à Microsoft? Non, aucun. Mon travail à la fondation est passionnant. J'ai commencé à mi-temps pendant huit ans et, depuis quatorze ans, je suis à plein temps. Mais je donne encore mon avis sur le développement de certains nouveaux produits de Microsoft, ce qui continue à m'amuser. Je ne suis pas totalement coupé de la révolution numérique! A ce propos, ne craignez-vous pas que la constitution de grands monopoles des technologies de l'information nuise, à terme, aux libertés individuelles?Non. Il existait autrefois des monopoles de l'information des grands groupes possédaient chaînes de télévision, magazines ou journaux. C'étaient des positions privilégiées. Aujourd'hui, la révolution numérique permet à chacun d'avoir accès à l'information, de la partager, de s'exprimer, d'être vu et entendu, et il faut tout faire pour que cette nouvelle liberté demeure. J'envie les enfants d'aujourd'hui qui ont tout à portée de main. En un clic, ils peuvent apprendre beaucoup plus facilement que moi autrefois. Mais il faut être vigilant. Les gouvernements doivent veiller au respect de cette diversité. De quoi êtes-vous le plus fier?D'avoir lancé des vaccins qui ont sauvé des millions de vies, et fait le nécessaire pour que les pays du tiers-monde aient accès à des médicaments dont ils étaient privés jusqu'alors, car ils ne représentent pas un marché rentable pour les laboratoires pharmaceutiques. Nous avons réussi, en quelques années, à quasiment éradiquer la polio. J'y ai consacré beaucoup de temps, notamment dans des pays difficiles comme le Nigeria, le Pakistan et l'Afghanistan. Nous avons, avec des firmes locales, créé des partenariats qui se sont révélés très performants. Des livres et des ordinateurs. Bill Gates veut dépoussiérer l’accès à l’information et doter de technologies numériques le maximum de bibliothèques publiques dans le monde. © Sébastien Micke / Paris Match Vous dites qu'on pourra en finir avec l'extrême pauvreté d'ici à 2030. Comment ferez-vous pour y arriver?Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'Onu. Et oui, c'est possible. Pour y parvenir, il faut faire des progrès dans la santé et l'éducation. Beaucoup de gens ne sont pas conscients des énormes avancées déjà réalisées. On n'entend parler que des crises comme l'épidémie d'Ebola, qui est en effet dramatique; mais en réalité le monde progresse à grands pas. La mortalité infantile a été divisée par deux entre 1990 et 2015 et le sera probablement à nouveau d'ici à 2030. Qui sont vos héros aujourd'hui?Louis Pasteur, qui est probablement l'homme qui a le plus sauvé de vies. Tous ces scientifiques anonymes qui travaillent pour l'innovation, les volontaires de terrain dans les zones difficiles qui se battent pour faciliter l'accès aux médicaments. J'ai aussi eu le privilège, avec ma femme, Melinda, de coopérer avec Nelson Mandela, quand il s'est retiré de la présidence, sur l'ostracisme dont sont victimes les personnes atteintes du virus du sida, sujet sur lequel il a beaucoup agi. Côtoyer un homme d'Etat aussi éclairé dans un pays défavorisé, c'est toujours extraordinaire. Vous avez été particulièrement discret sur les élections américaines...Oui, car ma fondation est non partisane. Elle a aussi bien fonctionné avec George W. Bush qu'avec Barack Obama ou Bill Clinton dans les années 1990. Avez-vous déjà rencontré Donald Trump?Non. Nos business n'ont pas grand-chose à voir. Je connais très bien Warren Buffett, qui est un de mes meilleurs amis, mais lui non plus n'a jamais rencontré Trump . Comment avez-vous réagi quand il a affirmé qu'il avait fait beaucoup de sacrifices parce qu'il avait créé beaucoup d'emplois?Donald Trump dit souvent des choses surprenantes. Et Hillary Clinton, vous la connaissez? Oui. J'ai rencontré Bill en 1991 ou 1992, pendant la campagne présidentielle, avant qu'il soit élu. Je l'ai revu à la Maison-Blanche avec Al Gore. Je l'ai surtout vu après, quand il a créé sa fondation. Nous sommes le plus gros donateur d'une de ses divisions, la Clinton Health Access Initiative. J'ai beaucoup voyagé et je discute de toutes ces problématiques avec Bill Clinton. J'ai aussi eu affaire à Hillary quand elle était ministre des Affaires étrangères, dans des pays comme le Pakistan et l'Afghanistan."Je pense que 50% d'impôts sur les revenus des super-riches serait un bon équilibre" Les mois à venir sont riches en échéances électorales majeures, que ce soit aux Etats-Unis, en France ou en Allemagne. Qu'en attendez-vous?J'espère que ces échéances ne remettront pas en question les engagements internationaux en faveur du développement et de la lutte contre les épidémies. La France est généreuse, ce qui est une bonne chose, les Etats-Unis aussi, même si l'aide américaine par rapport au produit intérieur brut du pays est moins forte que chez vous. Il est très important que les électeurs aient conscience des progrès considérables que nous réalisons tous en aidant les pays pauvres. Vous dites vouloir augmenter les impôts sur les riches. Etes-vous un milliardaire de gauche?Non. Mais aux Etats-Unis, les revenus du capital sont insuffisamment taxés. Tout est une question de limite il ne faut pas que les gens se sentent spoliés par l'Etat et s'ingénient à échapper à l'impôt. Dans les années 1960, la pression fiscale allait jusqu'à 90% des revenus, depuis elle a beaucoup diminué, je pense que 50% sur les revenus des super-riches serait un bon équilibre. Savez-vous pour qui vous allez voter le 8 novembre? Oui. Mais je garde mon vote secret je suis enregistré indépendant, c'est-à -dire ni démocrate ni républicain, sur les listes électorales américaines. Cependant, compte tenu de ce que je vous ai dit sur les engagements internationaux, je pense que vous pouvez facilement deviner. Voudriez-vous qu'on se souvienne de vous comme le fondateur de Microsoft, ou comme celui qui aura sauvé des vies à la tête de votre fondation?Je ne cherche pas particulièrement à ce qu'on se souvienne de moi, à l'exception de mes enfants, bien sûr. Je travaille beaucoup aujourd'hui sur l'éradication du sida et je pense qu'on aura mis au point le vaccin avant que je meure. Mais une fois qu'on aura la solution, le problème sera derrière nous, on ne se souviendra pas de qui l'aura
Voir toute la catégorie Pro Publié le 06/09/19 à 14h00 7 L’AML, le service de géolocalisation automatique des appels d’urgence, reste encore mal ou pas du tout exploité dans certains pays d’Europe, dont la France. Pourtant, son application pourrait sauver bien des vies. Mais comment ça marche l’AML ? Il a fallu le drame de cet été avec la chute mortelle dans un ravin en Italie d’un randonneur français, dont le corps a été retrouvé quelque neuf jours plus tard, pour remettre en lumière l’Advanced Mobile Location ou AML, ce service de géolocalisation marchant de concert avec le numéro d’urgence est intégré dans près de 90 % des smartphones IOS et Android vendus en Europe. Le randonneur français s’était servi de son téléphone mobile pour appeler les secours via le 112 et aurait dû à ce titre être géolocalisé. Malheureusement, il n’en fut rien. Le plus dramatique pour le randonneur a été de s’entendre dire au cours de l’échange téléphonique — rendu publique — avec les secours italiens qu’ils n’arrivaient pas à le localiser précisément. Et ce, malgré les données récupérées auprès des opérateurs téléphoniques grâce aux antennes-relais. Mais celles-ci se sont révélées trop imprécises la zone de recherche étant trop vaste — une vingtaine de kilomètres. On imagine le désespoir et le calvaire vécus par le randonneur…C’est quoi l’Advanced Mobile Location ?Contacté par Les Numériques, c’est Benoît Vivier, membre de l’ONG European Emergency Number Association EENA qui en parle le mieux. Installée à Bruxelles, l’EENA milite auprès des pays européens pour l’adoption de cette technologie permettant de géolocaliser automatiquement une personne ayant contacté le 112 ou un autre numéro d’urgence propre à chaque pays. L'ONG travaille également avec Waze et DJI. Selon l’EENA, 70 % des appels d’urgence en Europe sont passés depuis des téléphones portables. Généralement, en fonction du nombre d’antennes-relais et de la capacité de l’opérateur, la géolocalisation de l’appelant varie de 2 km en zones urbaines à 30 km en zones rurales ou montagneuses. Lorsqu’une personne appelle le 112, numéro d’urgence valide dans toute l’Union européenne créé en 1991 par la Communauté européenne, ou un numéro propre au pays où elle se trouve, elle est mise en relation avec un opérateur dont la première question est "Où vous trouvez-vous ?". Mais dans la majeure partie des cas, "la personne appelante est dans un tel état de stress qu’elle est parfois incapable de dire exactement sa position", nous raconte Benoît Vivier. Ainsi, au Royaume-Uni, on recense chaque année près de 143 000 cas de personnes qui sont dans l’incapacité de parler clairement. Autre chiffre éloquent, environ 36 000 incidents par an impliquent des recherches de plus de 30 minutes, car l’appelant est incapable de donner sa de ce constat, les services d’urgences du Royaume-Uni, en collaboration avec quatre opérateurs téléphoniques britanniques et les fabricants de mobiles Sony et HTC, ont développé l’Advanced Mobile Location ou AML à partir de 2014, alors que depuis 2012 la législation européenne imposait que les appels au 112 soient géolocalisés. Avant tout chose, il n’est pas nécessaire de télécharger une application dédiée nous explique Benoît Vivier. En effet, près de 90 % des smartphones iOS et Android en circulation ont intégré nativement cette technologie 2016 pour Google à partir de la version Gingerbread et 2018 pour iOS Lors d’un appel au 112, un SMS ou une requête http post contenant des données est envoyé simultanément vers les secours d’urgence dédiés. Lorsqu’on se penche sur ledit SMS, il s’agit d’une longue liste de chiffres et de lettres permettant de donner une géolocalisation avec une précision de l’ordre de 100 m, voire 30 m dans certains cas. Pour cela, la technologie AML s’appuie sur la puce GPS du mobile, mais également sur le Wi-Fi et les noter que Google a de son côté développé une technologie identique baptisée "ELS" Emergency Location Service intégré sur tous les smartphones Benoît Vivier nous compte de nombreux cas d’usage où l’AML a permis d’éviter des drames comme en Nouvelle-Zélande où les secours ont pu géolocaliser à 6 m près un groupe de campeurs perdu, sans eau, sans nourriture et avec un blessé. Ou le cas d'un petit Lituanien de 7 ans dont le père avait fait un malaise. Il ne connaissait pas l’adresse ni ne possédait de numéros de téléphone de la famille. La triangulation des antennes-relais donnait une position de l’ordre de 14 km. Heureusement, le mobile sous Android possédait l’ELS qui a permis de réduire le périmètre de recherche à 6 m ! Dernier exemple, en Finlande où selon la prononciation de la ville, les routes pour s’y rendre ne sont plus les mêmes, le nom d'une ville peut avoir une signification différente selon leur prononciation. Prenez "Eekkerööntie" qui peut-être épeler "Eckeröntie", "Ekeröntie" ou en suédois "Eckerövägen", "Ekerövägen". Sans l’AML, point de salut ! D'autres exemples, Benoît Vivier en possède tout un rayon. Mais le hic de l’AML réside dans la capacité des secours locaux à savoir déchiffrer le SMS en question. Cela implique des équipements adéquats de la part des services de secours et des dépenses. Selon nos confrères de France Inter, le coût serait de "plusieurs dizaines de milliers d’euros par pays", et de citer l’exemple de l’Estonie où la création d’une plateforme capable de décrypter les SMS d’AML a coûté "environ 30 000 €". Ce n’est pas si excessif pour sauver des vies surtout lorsque certains pays sont capables de dépenser des sommes folles pour envoyer des satellites de reconnaissance capables de saisir des détails au sol de l’ordre du mètre…Particularité de la France et de l’ItalieSi l’Italie et la France tardent à mettre en place une plateforme centralisée, c’est justement à cause de la décentralisation. En effet, en France, les services d’urgences sont gérés au niveau départemental tandis qu’en Italie, ils le sont au niveau régional ! Dans le cas italien, ce sont des dissensions régionales qui empêchent le déploiement de l’AML. Si le nord de l’Italie a adopté la technologie, ce n’est pas le cas dans le sud du pays, précisément là où le randonneur français a trouvé la 18-112 chez les pompiers françaisEn France, certains services des pompiers SDIS 06 - SDIS 83 - SDIS 56 utilisent un système de géolocalisation baptisé "GEOLOC 18-112".Concrètement, lors d’un appel vers le 112 ou le 18, un SMS contenant un lien http est renvoyé vers l’appelant qui doit cliquer dessus. Cette technique permet aux pompiers de géolocaliser le plus précisément possible le requérant en fonction de la couverture réseau via les coordonnées géographiques latitude, longitude et par l’adresse — lorsque celle-ci est reconnue. L’application est capable de reconnaître le type de smartphone utilisé iOS, Android ou Windows Phone. La police belge utilise également ce même type d' pour Benoît Vivier qui a de nombreuses discussions avec les autorités françaises, notamment le ministère de l’Intérieur, le dossier avance bien et le retard pris semble se résorber. De toute façon, la France et l’Italie n’ont pas vraiment le choix. En effet, l’Union européenne impose que tous ses États membres mettent en place l’AML au plus tard en décembre 2020. Quant aux fabricants de smartphones vendus en Europe, la date limite est février 2022 pour se mettre en une quinzaine de pays de l’Union européenne — parmi lesquels la Belgique, le Royaume-Uni et l’Autriche — ont activé la technologie se convaincre de l’utilité de l’AML, il suffit de se pencher sur une étude dont l’EENA se fait l’écho. Ce rapport montre que si l’ensemble des pays européens déployait l’AML, 7 500 vies pourraient être sauvées sur 10 ans occasionnant ainsi une économie de 95 milliards d’euros en frais de recherche et d’intervention. 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