Secontentant de répéter, chaque soir, des chiffres aussi soporifiques qu’alarmants, il se garde de reconnaître la moindre responsabilité du gouvernement dans la pénurie de moyens de protection et, sans aucune gêne,
mouimais non pour Romero m'voyez. - page 2 - Topic Des films critiquant la société du 20-10-2008 18:13:53 sur les forums de jeuxvideo.com
Depuisjuillet 2020, le créateur de la maison, Claude Bard, mène avec ses salariés une réflexion de transmission de la société sous forme de
Retrouvezsur cette page tous les articles de l’éléphant liés aux questions de Politique et Société : dossiers des anciens numéros, articles exclusifs web, conseils de lecture, expositions. Des articles de la rédaction et de spécialistes vous attendent. De clic en clic, interrogez-vous sur ce qui fait nos sociétés et leurs
Lécrivain joue un rôle politique et moral. A. Il constate des faits qui aident à prendre conscience. B. Il peut dénoncer les inégalités et les injustices. C. Il partage des savoirs. 2. L'écrivain peut influencer les hommes. A. Essaye de faire poursuivre un but afin d'améliorer et/ou changer la société.
BhCoAwa. Contenu principal Recherche Pied de page Dans cet espace, retrouvez les tribunes collectives sélectionnées par la rédaction du Club de Mediapart. Tribune 4 mars 2019 Deux cents chercheurs et universitaires de plus vingt pays appellent à préserver la Maison des écrivains et de la littérature. Sa disparition signerait la fin de tout un pan de l’éducation artistique et culturelle en France, nuirait au rayonnement et la diffusion de la littérature dans ce pays comme à l’étranger, appauvrirait l’intelligence humaine qu’elle suscite. Nous refusons de nous y résigner. » Il y a vingt, trente ans de cela, l’on doutait que la France eût encore une littérature. Ses grands écrivains avaient disparu, leurs œuvres étaient derrière nous. Des livres majeurs, pourtant, venaient d’être écrits, sans que l’on s’en aperçût, des écrivains nouveaux apparaissaient que l’on célèbre aujourd’hui comme nos plus grands contemporains. Pour que l’on s’en avise, il a fallu que des critiques littéraires, des médiateurs culturels, des libraires avisés, des universitaires montrent la valeur de ces œuvres encore jeunes. Il fallut surtout qu’une institution soutienne ces œuvres naissantes, favorise les échanges entre ces lecteurs attentifs venus d’horizons si différents et dont les confréries diverses se méconnaissaient trop. Cette institution a un nom La Maison des Ecrivains et de la Littérature » MEL. Fondée il y a plus de trente ans cette Maison n’est pas une simple association d’auteurs elle est le lieu d’initiatives nombreuses et fructueuses, en faveur de la littérature et de l’éducation artistique et par un conseil d’écrivains élus et animée par une équipe professionnelle particulièrement investie, la MEL offre un lieu d’accueil et de ressource d’information, de documentation et de service. Ses missions sont multiples et chacune à sa manière décisive. Non seulement elle défend les écrivains et veille aux meilleures conditions de leur travail, mais elle contribue à la plus large diffusion de leurs œuvres, organisant pour cela rencontres et manifestations, au premier rang desquelles les Rencontres Littérature Enjeux contemporains » en collaboration avec le monde universitaire français et étranger. Loin de n’être que l’écho des parutions récentes, ces échanges approfondissent le questionnement des œuvres, privilégient le sens et favorisent le débat avec toutes les disciplines des arts et de la pensée philosophie, sociologie, histoire, anthropologie, sciences…Soucieuse d’intéresser les différents publics de lecteurs, la MEL soutient la transmission littéraire en dialogue avec les acteurs de la vie littéraire, éditeurs, libraires, enseignants, scolaires, étudiants, critiques, médiateurs des structures culturelles, collectivités territoriales. Elle accompagne les politiques du Livre vers l’école, l’entreprise, la société civile et ce, à l’échelle nationale aussi bien qu’internationale les programmes de L’Ami littéraire » à destination de l’enseignement primaire et secondaire, du Temps des écrivains » dans les Grandes Écoles et les Universités, font intervenir à eux seuls 400 écrivains dans toute la la MEL a-t-elle permis aux écrivains de faire largement connaître leur travail ; en contribuant à la convergence des regards qui se portent sur leurs textes, elle les a placés au cœur des problématiques les plus actuelles, les plus brûlantes. Elle a montré comment leurs œuvres questionnent notre monde, comment elles en manifestent les désarrois et les idéaux, les puissances et les misères. Elle est ainsi à l’écoute d’un monde social que son action rend à la fois plus sensible et plus et si bien que son action est aujourd’hui largement connue - et reconnue. Plus encore largement imitée. A l’image de ses initiatives, d’autres se sont créées en France à Clermont-Ferrand, à Montpellier, à Toulouse, en Loire-Atlantique... Et même au-delà des frontières en Belgique, en Suisse, en Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis – toutes en étroit partenariat avec la MEL. Sur son modèle, une Maison des Ecrivains s’est ouverte à Beyrouth, qui œuvre au rapprochement entre les communautés. Si la littérature française et francophone rayonne à nouveau, si ses écrivains bénéficient désormais d’une telle audience, c’est à la MEL qu’ils le doivent en très large partie. En témoigne la liste des signataires de cet Appel, chercheurs et universitaires de 20 voici que la puissance publique a décidé de mettre fin à ce travail décisif et précieux. Non pas en fermant la Maison des Ecrivains et de la Littérature », mais en l’asséchant ; en lui supprimant le budget qui lui permet d’exercer ses missions, en réduisant son périmètre d’action. Le mois prochain, le personnel de la MEL ne sera pas payé. Les versements promis n’ont pas été 22 février 2019, la MEL apprend que sa subvention sera diminuée de 50 000 euros. Depuis trois ans, 165 000 euros lui ont ainsi été ôtés alors que ses actions sont restées constantes. On lui demande de limiter désormais ses actions au territoire francilien, comme pour accréditer cette vieille lune d’une Littérature française sclérosée au monde germano-pratin. A force de coupes claires pratiquées par le Centre National du Livre dans son budget, la MEL n’a plus de ressources. La situation est bloquée et chaque jour qui passe menace un peu plus sa écrivains, alertés la semaine dernière, se sont mobilisés. Nous, chercheurs et universitaires du monde entier, venons par notre Appel soutenir leur protestation. Nous demandons que cette Institution, au demeurant bien peu onéreuse au regard des dépenses culturelles de l’Etat, puisse continuer ses missions, sans entraves géographiques ni restrictions disparition de la MEL signerait la fin de tout un pan de l’éducation artistique et culturelle en France, nuirait au rayonnement et la diffusion de la littérature dans ce pays comme à l’étranger, appauvrirait l’intelligence humaine qu’elle suscite. Nous refusons de nous y Dominique Viart, Professeur, Université Paris Nanterre, Membre de l’Institut universitaire de FranceAurélie Adler, Maître de conférences, Université de Picardie Jules Verne, AmiensDemosthene Agrafiotis, Poete, Artiste intermedia, Athenes, GrèceKarl Akiki, Chef du département de Lettres françaises, Université Saint-Joseph de Beyrouth, LibanFrançoise enseignante d’arts plastiques, Clermont-FerrandAndrea Allerkamp, Professeur, Chaire de Littérature de l’Europe occidentale, Europa-Universität Viadrina, Francfort-sur-Oder, AllemagneBernard Alluin, Professeur émérite de littérature française, Université de Antoine, Professeur de littérature française, Université Clermont AuvergneWolfgang Asholt, Professeur de littérature française, Université Humboldt, Berlin, AllemagneRémi Astruc, Professeur de littératures francophones et comparées, Université Paris-Seine, Cergy Augais, Maître de conférences, Université Paris SorbonnePascale Auraix-Jonchière, Professeure de littérature française, Université Clermont AuvergneMami Ayabe, Maître assistante, Université Keio, Tokyo, Japon,Norbert Bachleitner, Professeur, Université de Vienne, Baetens, Professeur d'études culturelles, Université de Leuven, BelgiqueNathalie Barberger, Professeure de littérature française, Université Lyon 2Dominique Barnichon, Association Littérature au centre d'AuvergneMathilde Barraband, Professeure de littérature, Université du Québec à Trois-Rivières, CanadaYves Baudelle, Professeur de littérature française, Université de LilleCorinne Bayle-Goureau, Professeur de littérature française, École normale supérieure de LyonPierre Bayard, Professeur, Université Paris 8, Saint DenisSandrine Bédouret, Maître de conférences, Université de Pau et des Pays de l'AdourAndré Benhaïm, Associate Professor, Université de Princeton, Etats-UnisAline Bergé, Maîtresse de conférences, Université Sorbonne NouvelleMichel Bertrand, Professeur de littérature française contemporaine, Aix-Marseille UniversitéOlivier Bessard-Banquy, Professeur, Pôle des métiers du livre, Université de Bordeaux-MontaigneMichaël Bishop, Professeur McCulloch émérite, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, CanadaFloriane Blanchot, Université de Toulouse-Jean Bloomfield, Associate Professor, University of Colorado, Boulder, Etats-UnisMichèle Bokobza Kahan, Professeur titulaire de Littérature française, Université de Tel-Aviv, IsraëlCécile Boulaire, Maître de conférences HDR, Université de Tours32. Serge Bourjea, Professeur émérite, Université de MontpellierMartine Boyer-Weinmann, Professeur de littérature française, Université Lumière Lyon2Simon Bréan, Maître de conférences en littérature française, Sorbonne Brendlé, enseignante, Université Paris 7, critique au Matricule des AngesGuillaume Bridet, Professeur de littérature française, Université de Brion, Maître de conférences en Littérature comparée, Université de La Brodziak, Professeure des universités en littératures française et francophone, Université Cergy Pontoise-Paris Seine, France. Michael Brophy, Professeur, University College Dublin, IrlandeVincent Broqua, Professeur de littérature et arts nord-américains, Université Paris 8, écrivain, traducteur. Gaëtan Brulotte, Professeur d'Études françaises et francophones, Chaire des Sciences humaines, Board of Regents Humanities Eminent Scholar Endowed Chair & Professor of Francophone Studies, Université de Louisiane, Lafayette, & Distinguished University Professor Emeritus, French and Francophone Studies, University of South Florida at Tampa. Etats-Unis. Sophie Brunet, Chargée de mission de l’association La Semaine de la poésieMarta Caraion, Professeur, Université de Lausanne, Cedergren, Associate professor in french, Université de Stockholm, SuèdeYves Charnet, Professeur, Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, Toulouse, Chaudet, Maître de conférences, littérature générale et comparée, Université Clermont AuvergneStéphane Chaudier, Professeur de littérature française des XXe et XXIe siècles, Université de Christoffel, Université Paris 1, Compositeur, Citton, professeur de littérature et media Université Paris 8, directeur exécutif de l’EUR ArTeC, co-directeur de la revue MultitudesFrédéric Clamens-Nanni, Professeur agrégé de lettres modernes, Université Clermont Auvergne, FranceSarah Clément, Professeure agrégée, Pôle Métiers du livre de Saint-Cloud, Université Paris NanterreAnne Cousseau, Maître de Conférences en Littérature française, Université de Coyault, Professeur émérite de littérature française, Université de Clermont AuvergneSimona Crippa, Professeure, Université Catholique de l’Ouest, David, Professeur, Université de Genève, SuisseVanessa de Senarclens, Privat-docent, Humboldt-Universität zu Berlin, AllemagneAntoine de Baecque, Professeur, Ecole normale supérieure, ParisMathieu de La Gorce, Maître de conférences en littérature française, Université Paris NanterreMaxime Decout, Maître de conférences, Université de Lille, Membre de l’Institut universitaire de FranceLaurent Demanze, Professeur de Littérature, Université de GrenobleValérie Deshoulières, Professeur, Institut catholique de Paris & Université de la Sarre, Directrice de l'Institut français de Saarbrücken, AllemagneAlbert Dichy, Directeur littéraire, Institut Mémoires de l'édition contemporain IMECAlexander Dickow, Associate Professor of French, Virginia Tech, Blacksburg, Etats-UnisGeorges Didi-Huberman, Directeur d'études à l’École des hautes études en sciences socialesSilvia Disegni, Littérature française, Université de Naples Federico II, ItalieAgnès Disson, Professeur invité, Faculté des Lettres, Université d’Osaka, JaponJosé Domingues de ALmeida Maître de Conférences, Université de Porto, PortugalChristian Doumet, Professeur, Sorbonne-Université, Membre de l’Institut universitaire de FranceCatherine Douzou, Professeur des universités, Université de ToursJulia Drobinsky, Maîtresse de conférences, Université Paris NanterreFranc Ducros, Professeur honoraire Université Paul Valéry Montpellier 3, Poète, essayiste et traducteur,Pierre Dufief, Professeur émérite, Université Paris Nanterre, Président de la Société des amis des frères GoncourtAlastair B. Duncan, Professeur, Université de Stirling, EcosseSylviane Dupuis, co-fondatrice de la Maison de Rousseau et de la Littérature, Université de Genève, Suisse, EcrivainBrigitte Ferrato-Combe, Maîtresse de conférences, Littérature française, Université Grenoble AlpesMichaël Ferrier, Professeur, Chuo University, Tokyo, Japon, EcrivainSonya Florey, Professeure ordinaire, Haute Ecole Pédagogique Vaud, SuisseCharles Forsdick, James Barrow Professor of French, University of Liverpool, AngleterrePierre-Louis Fort, Maître de conférences en littérature française, Université Cergy-PontoiseJutta Fortin, Elise Richter Stipendiatin du Fonds Autrichien pour la Science FWF Universität Wien, AutricheNathalie Froloff, Professeure de lettres modernes, CNRS, Université Fuertes, Professeure vacataire, Université de BourgogneVirginie Gautier, chargée de cours, Université Cergy PontoiseLise Gauvin, Professeure émérite, Université de Montréal, CanadaAlexandre Gefen, Directeur de recherche, CNRS, Directeur Adjoint Scientifique de l’InSHS, ParisLaurence Giavarini, Maîtresse de conférences HDR en littérature française, Université de BourgogneGianfranca Giro, Université Privée Ciels, Padoue, ItalieJean-Marie Gleize, Professeur émérite, Ecole Normale Supérieure de Lyon, EcrivainJoëlle Gleize, Professeur émérite, Aix Marseille UniversitéMarie-Christine Gomez-Géraud, Professeur émérite, Université Paris NanterreBénédicte Gorrillot, Maître de conférences, Université Polytechnique des Hauts de France, ValenciennesJean-Michel Gouvard, Professeur des Universités, Université de Bordeaux MontaigneCatherine Grall, Maître de conférences en littérature générale et comparée, Université de Picardie, AmiensFabien Gris, Maître de conférences, Sorbonne Université, ParisJean-Paul Guichard, Professeur honoraire, Université Blaise Pascal, IUFM de Clermont FerrandJean Guiloineau, Ancien secrétaire général de la MEL, Directeur de la revue Siècle 21, Traducteur, EcrivainKaren Haddad, Professeur de Littérature comparée, Université de Paris NanterreMaryline Heck, Maître de conférences en littérature française des 20 et 21e siècles, Université de ToursNathalie Heinich, sociologueAnne-Rachel Hermetet, professeur de littérature comparée, université d' Houdart-Merot, Professeure émérite de littérature et de création littéraire, Université de Houppermans, Professeur, Université de Leiden, Pays-BasPierre Hyppolite, Maître de conférences, Université de Paris NanterreAlison James, Associate Professor, University of Chicago, États-UnisAnnick Jauer, Maîtresse de conférences, littérature française, Aix-Marseille UniversitéDominique Jeannerod,Lecturer in French Studies, Queen’s University Belfast, Northern IrelandMarie Joqueviel-Bourjea, Maître de conférences HDR Littérature française, Université Paul-Valéry Montpellier 3Christian Jouvenot, psychiatre, psychanalyste, FranceJoël JULY, Maître de conférences, Université d'Aix-MarseilleJean Kaempfer, professeur honoraire, Université de Lausanne, Suisse & Docteur honoris causa de l’Université Blaise-Pascal, Kéchichian, Critique littéraire, G. Kelly, Maître de conférences en littérature française, Université de Limerick, IrlandeMorgane Kieffer, Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche, Université Paris Kotowska, professeure adjoint, Université de Gdansk, PologneGalina Kuznetsova, Professeur, Université Lomonosov & Collège Universitaire français, Moscou, RussiePetr Kyloušek, Professeur de littératures française et québécoise, Vice-doyen pour la recherche et les études doctorales, Université Masaryk, Brno, TchéquieFrançoise Lalot, Directrice de la Semaine de la poésie, Clermont-Auvergne. Abigail Lang, enseignant-chercheur, Université Paris-DiderotCarlo Landini, Professeur titulaire de la Chaire de Composition du Conservatoire de Piacenza, membre honoraire de l’Académique grecque de Lanteri, Maître de conérences en études théâtrales, Université de LilleJean-Yves Laurichesse, Professeur de littérature française, Université Toulouse-Jean Jaurès, Lavocat, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle, Lefèvre, Directrice artistique, Théâtre Le Vent des Signes, ToulouseEmelyn Lih, chercheuse, New York University, États-Unis, pensionnaire étrangère à l'École normale supérieure, ParisMyriam Lépron, Professeur de littérature française, Université Clermont AuvergneJoël Loehr, Maître de conférences HDR, Littérature française XXe-XXIe siècles, Université de BourgognePatrick Longuet, Maître de conférences, Université de SavoieDéborah Lévy-Bertherat, Maîtresse de conférence en littérature comparée, École normale supérieureGaëlle Loisel, Maîtresse de conférences, Université Clermont AuvergneGilles Louys, Maître de conférences, Université Paris NanterreEvelyne Lloze, Professeure en Littérature XX-XXIe siècles, Université Jean Monnet, Saint-Etienne,.Marielle Macé, Eirectrice d'étude, CNRS-EHESS, AuteureMara Magda Maftei, Professeur des universités, Bucarest, Roumanie, EcrivainJacques Magne, Professeur agrégé de lettres modernes, IUFM d’Auvergne, Clermont Malinovska, Professeur, Directrice de l’Institut d´études romanes, Université de Prešov, SlovaquieChristine Marcandier, professeur de littérature française, Aix-Marseille Université, Martineau, Maître de conférences, Littérature française, Université Paris-Nanterre, scénariste et Maulpoix, Professeur émérite, Université Sorbonne nouvelle, EcrivainWilliam Marx, Professeur de littératures comparées, Université Paris NanterreCatherine Mazauric, Professeur des universités Littérature contemporaine d'expression française, Aix-Marseille Université, FranceJérôme Meizoz, Professeur, Université de Lausanne, SuisseMarkus Messling, professeur de littératures romanes, Université Humboldt de Berlin, AllemagnePhilippe Mesnard, Professeur de littérature comparée, Université Clermont Auvergne, FranceJacques Migozzi, Université de Limoges, FranceCatherine Milkovitch-Rioux, Pr littérature française, Université Clermont Morel, Professeur émérite, Paris 3 Sorbonne nouvelle, FranceEmmanuelle Mortgat-Longuet, Maître de conférences en littérature française, Université Paris NanterreWarren Motte, Distinguished Professor of French and Comparative Literature, University of Colorado Boulder, Etats-UnisJean-Marc Moura, Professeur, Université Paris Nanterre, Membre de l’Institut universitaire de FranceEstelle Mouton-Rovira, Maîtresse de conférences, Université Bordeaux-Montaigne, FranceChristian Nicollet, Professeur émerite, Université Clermont AuvergneWolfram Nitsch, Professeur de Littérature, Université de Cologne, AllemagneLison Noël, Chercheuse indépendante, ParisKai Nonnenmacher, Université de Bamberg, Rédacteur en chef de Romanische StudienAdriana Orlandi, Enseignante-chercheuse, Université de Modène et Reggio Emilia, Panaïté, Ruth N. Halls Professor of French, Indiana University, Bloomington, Etats-UnisFlorence Paravy, Maîtresse de conférences, Université Paris NanterreLydie Parisse, Maître de conférences HDR spécialiste de théâtre et de littérature contemporaine, Université de Toulouse 2, EcrivaineSylvie Patron, Maître de Conférences, Université Paris DiderotClaire Paulhan, EditriceAnne-Marie Petitjean, Maître de conférences en littérature, Université de Cergy-PontoiseGuillaume Peureux, Professeur de Littérature, Université Paris NanterreMuriel Pic, Professeur FNS, Université de Berne, SuisseGisèle Pierra, Maître de conférence habilitée émérite, Université Paul-Valéry Montpellier 3, Poirier, Professeur émérite, Université de BourgogneJimmy Poulot-Cazajous, Université Toulouse Jean JaurèsLaurence Plazenet, Professeur de Littérature française, Université Clermont Auvergne, EcrivainChristophe Pradeau, Maître de conférences, Paris Sorbonne Université, ParisChristophe Premat, Maître de conférences en études culturelles, Université de Stockholm, Suède, Co-rédacteur en chef de la Revue Nordique des Études FrancophonesGerald Prince, Professeur, University of Pennsylvania, Philadelphie, Etats-UnisDominique Rabaté, Professeur de littérature française du XX° siècle, Université Paris Diderot, Membre de l’Institut universitaire de France,Sylvie Requemora, Professeure de littérature française, Aix Marseille UniversitéOlivia Rosenthal, Maîtresse de conférences HDR, Université Paris 8, EcrivaineAnne Rouhette, Maîtresse de conférences, Université Clermont AuvergneMathilde Roussigné, Attachée temporaire d’enseignement et de recherches, Université Aix-MarseillePhilippe ROUSSIN, Directeur de recherche CNRS, Directeur-adjoint du Centre de recherches sur les arts et le langage, Rubino, Professeur émérite, Sapienza Université de Rome, ItalieLionel Ruffel, Professeur, Université Paris 8Cornelia Ruhe, Universitätsprofessorin für Romanische Literatur- und Medienwissenschaft, Universität Mannheim, AllemagneDoris Ruhe, Professeure émérite, Université de Greifswald, AllemagneErnstpeter Ruhe, Professeur de littérature française et francophone, Université de Würzburg, AllemagneDelaide M. Russo, Phyllis Taylor Professor, Chair Department of French Studies, Louisiana State University, Etats-UnisPierre Schoentjes, Professeur, Université de Gand, Schuh, Maître de conférences, Université Paris Nanterre, Membre de l’Institut universitaire de FranceMaïté Snauwaert, Professeure agrégée, Université de l'Alberta, Souchon, Professeur agrégé, DAEU, Université Paris NanterreGalina Subbotina, Maître de conférence, langue et civilisation russes, Université de PoitiersTomasz Swoboda, Professeur, Vice-Doyen de la Faculte des Lettres, Université de Gdańsk, PolognePaolo Tamassia, Maître de conférence HDR de Littérature française, Université de Trente, ItalieCaecilia Ternisien, Professeur agrégée, Université du Littoral Therenty, Professeure, Université de MontpellierBruno Thibault, Edward Rosenberg and Elizabeth Goodman Professor of French Literature, University of Delaware, Etats-UnisUmberto Todini, Professeur, Université de Salerne, Président de l’Associazione Archivio Risset Todini, Rome, ItalieDominique Vaugeois, Professeur de littérature française, Université Rennes 2Sylvie Vignes, Professeur Université Toulouse-Jean JaurèsNathalie Vincent-Munnia, Maîtresse de conférences, Université Clermont Vuillemin, Professeure de littérature française, Université de Neuchâtel, Werly, Maître de conférences en Littérature comparée, Université de StrasbourgPhilippe Zard, Maître de conférences HDR, Université Paris NanterreKarl Zieger, Professeur, Université de Lille, France Les articles les plus lus À la Une de Mediapart Journal — Europe Ukraine les défis d’une guerre qui dure Après des avancées dans le Donbass au printemps, le conflit s’enlise. Face à la contre-offensive ukrainienne, Moscou agite la peur du nucléaire et menace d’attaquer les civils. Journal — Europe Les artistes ukrainiens occupent le front culturel Pour les musiciens et peintres ukrainiens, créer est un moyen de participer à l’effort de guerre et de développer l’identité du pays face aux destructions de l’armée russe. Mais aussi de soigner les traumatismes provoqués par le conflit. La sélection du Club Billet de blog Sécheresse mémorielle L’agriculture industrielle se dessèche et veut des bassines. Certes, le changement climatique nous éclate brutalement à la figure. Mais c’est oublier les erreurs destructrices de cette agriculture hors nature ces six dernières décennies et les avertissements des mondes scientifique et écologique. Les bassines ne pourront rien pour les exploitants, les haies et les mares, si. Billet de blog On ne règlera pas le bouleversement climatique en s’attaquant aux demi-bouilloires Mettre moins d’eau dans les bouilloires Irlande, prendre des douches froides Allemagne... Quatre jeunes élues européennes déplorent les injonctions faites citoyens aux gestes pour la planète, tandis qu'aucune mesure structurelle ne s'attaque au capitalisme fou », destructeur de vies, de la faune et de la flore. Si des changements dans nos modes de vie sont nécessaires, nous ne pouvons attendre des individus qu'ils compensent là où nous, politiques, manquons de responsabilité pour engager les secteurs les plus polluants ou énergivores. » par Les invités de Mediapart Billet de blog Une rentrée sous le signe du plastique ? Chaque année, les magasins changent de décor à l'approche de la rentrée scolaire et se couvrent de plastiques luisants, odorants, colorés et transparents. Les marques font la promotion du durable, du recyclé et du recyclable, mais surtout et toujours de l'achat en lui-même. par
Un texte argumentatif peut traiter de tout type de sujets. Cependant, on retrouve, au fil des siècles, une récurrence des thèmes liés à ce que l'homme a de plus proche – mais parfois de plus mystérieux lui-même. 1. La réflexion sur ce qui constitue l'identité de l'homme Le texte argumentatif n'est pas seulement le lieu où un écrivain défend une thèse déjà formée ; il est également un espace où il peut s'interroger, poser des questions dont les réponses ne sont pas évidentes et nécessitent une réflexion. L'auteur y développe des constats, propose une interprétation, éventuellement une thèse – mais surtout, il déroule une pensée en construction. L'une des questions fondamentales qui se pose à l'homme est bien sûr celle de son identité qu'est-ce qu'un homme ? Qu'est-ce qu'un individu ? L'écriture de soi Certains écrits s'organisent, pour tenter de répondre à cette question, autour d'une description de soi. Au xvie siècle, Montaigne, dans Les Essais, essaie de se dépeindre, pour se comprendre. L'autoportrait prend une valeur argumentative lorsqu'il se tourne vers une réflexion théorique à partir de l'observation de soi-même. Montaigne affirme ainsi Je ne peins pas l'homme, je peins le passage », ce qui signifie que selon lui, l'homme n'est pas une unité donnée une fois pour toutes mais un être en changement permanent. Jean-Jacques Rousseau, au xviiie siècle, donnera à la littérature française la première autobiographie au sens strict du terme mais Les Confessions offrent de nombreux passages dans lesquels le récit de sa propre vie et la réflexion sur l'identité se mêlent inextricablement. Le xixe et le xxe siècles poursuivront cet effort de compréhension de soi, qui est aussi une tentative de compréhension de l'homme. Lorsque Nathalie Sarraute, par exemple, écrit Enfance, elle fait dialoguer deux voix qui se rapportent pourtant à une seule personne – elle-même. Cette forme littéraire est, de façon oblique, une manière de réfléchir la multiplicité de l'individu elle est même une contestation de l'étymologie du mot, puisque in-dividu » signifie le fait d'être indivisible. Les textes théoriques Des textes plus directement argumentatifs s'intéressent également à cette question. L'auteur cherche alors à expliciter ce qu'est la personnalité ou l'humanité, en tentant de découvrir les rouages du cœur comme ceux de la pensée. La réflexion se fait, dans ce cas, plus large, et même si certains écrivains partent d'un cas particulier, ils dégagent ensuite des lois ou des thèses générales. Au xviie siècle, Pascal pose ainsi la question Qu'est-ce que le moi ? » dans Les Pensées, et y répond à l'aide d'un développement théorique révélant que ce moi » n'est réductible ni au corps, ni à la raison, ni aux émotions. La Rochefoucauld ou La Bruyère, toujours au xviie siècle, livrent dans les Maximes et dans les Caractères une série de descriptions, parfois critiques, qui permettent de saisir un individu à partir de ce qu'il montre ou de ce qu'il croit être. Ces moralistes cherchent donc à pénétrer la vérité psychologique d'un homme, au-delà des apparences. Ils décortiquent nos motivations, et débusquent l'hypocrisie ou l'intérêt qui nous guident. Au xxe siècle, les surréalistes reprendront cette question pour lui donner une toute autre interprétation ce courant littéraire dont le chef de file est André Breton met en effet en avant l'importance de l'inconscient chez l'individu. Certains textes, enfin, sont plus ouvertement philosophiques. Sartre, dans L'Être et le Néant, ou dans L'Existentialisme est-il un humanisme ?, définit la conscience et rejette l'idée selon laquelle il existerait une nature humaine » ou un caractère » auxquels nous serions soumis. Il s'oppose par là à tout ce que les moralistes avaient cherché à montrer. La question de la foi et du sens Cette interrogation est souvent accompagnée d'une réflexion sur le rapport entre individu et foi, ou individu et croyance. En effet, qui veut étudier l'homme doit prendre en compte ses aspirations et son inclination au sacré. Certains théologiens, comme Thomas d'Aquin, ou certains croyants fervents, comme Pascal, exposent dans leurs ouvrages leurs convictions religieuses. Ce faisant, ils proposent aussi une conception de l'homme, doté d'une âme et ayant éventuellement accès à l'immortalité. La réflexion sur l'homme pose alors la question du sens de notre vie sur terre, de notre devenir, et de la valeur que l'on peut accorder aux biens matériels ou spirituels. Tout le xviiie siècle avec en particulier Voltaire, ou Diderot s'attache à cette question en la posant sous l'angle du bonheur les philosophes des Lumières combattent une religion répressive et autoritaire, et posent des valeurs nouvelles. 2. L'individu et la société Réfléchir sur l'homme, c'est aussi réfléchir sur la société dans laquelle il s'insère. En effet, l'homme ne vit pas sauf exception isolé ; or, l'inscription dans une communauté engendre des heurts, des dysharmonies, des frustrations… Les textes argumentatifs cherchent donc à comprendre le rapport de l'homme à la société, et élaborent parfois des modèles de sociétés. Utopies Le genre de l'utopie créé par Thomas More, au xvie siècle est ainsi un entrelacement du récit et de l'argumentation il propose un lieu idéal, en correspondance avec des valeurs – comme le fait Rabelais avec l'abbaye de Thélème. Dans ce texte imprégné de l'optimisme de l'humanisme, l'auteur montre que la société idéale est celle où chacun est libre, mais suffisamment lié à autrui par une culture commune, des goûts semblables, etc. pour ne pas le contrarier. D'autres écrivains useront de ce genre Voltaire propose l'utopie de l'Eldorado, dans Candide il y montre l'importance des arts et des sciences, et la possibilité de se passer de prisons. Au xixe siècle, Jules Verne ou Charles Fourier imaginent des villes propres, rationnelles, géométriquement parfaites. Lois morales et difficultés à vivre en société Le rapport entre individu et société peut passer également par l'élaboration de codes et de lois » morales, afin de permettre une vie commune sans affrontement. Les moralistes du xviie siècle prônent une conduite mesurée, correspondant aux valeurs classiques » de l'époque ils admettent l'existence de l'orgueil, des défauts de chacun – mais montrent comment on peut, en respectant les bienséances et en se pliant à des usages de politesse, faire en sorte que les vices ne soient pas invivables. La vision de l'homme qu'ils proposent est assez désabusée, dans la mesure où ils ne croient pas à une amélioration de l'individu. Cependant, Pascal dans Les Trois Discours sur la condition des Grands, ou La Rochefoucauld dans les Maximes, donnent aux lecteurs des éléments pour transformer cet état de faits en un univers tolérable. Le théâtre prend en charge lui aussi cette réflexion la pièce de Molière, Le Misanthrope, peut être lue comme une argumentation, autour des thèmes de la franchise et de l'hypocrisie. Dans les pièces de Racine est posée la question de la place à donner aux passions individuelles contre les devoirs sociaux. Tout au long du xixe siècle, des auteurs tels que Stendhal, Balzac, Maupassant ou Zola montrent dans leurs romans, par l'intermédiaire des réflexions des personnages, ou bien dans des articles les difficultés de l'accord entre l'individu et la société. Le roman d'apprentissage livre ainsi le parcours d'un personnage, cherchant à s'insérer dans la communauté et, en même temps, à réaliser ses ambitions personnelles – avec plus ou moins de bonheur Le Rouge et le Noir, de Stendhal, Illusions perdues de Balzac. En effet, entre les aspirations de l'individu et la société peut se révéler une distance infranchissable. Certains textes argumentatifs explicitent cette incompatibilité, par exemple en développant une théorie de l'individualisme. Choderlos de Laclos, dans le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, ou Sade, dans ses écrits romanesques et philosophiques, montrent des personnages pour qui la seule voie possible est le rejet des valeurs communes et l'exaltation des inclinations personnelles. Mais le xviie siècle avait déjà en parallèle au courant classique » creusé cette voie les auteurs baroques considèrent le monde et l'homme comme des entités fondamentalement hétérogènes, changeantes, multiples – qu'il serait vain de vouloir couler dans un moule unique et dans une harmonie illusoire. Et, plus près de nous, le xxe siècle a vu éclore une réflexion sur les désirs et les frustrations individuels nombreux sont les ouvrages argumentatifs sur la société de consommation, l'uniformisation qui découle de la mondialisation. 3. La réflexion politique S'inscrire dans une société, c'est aussi participer à la vie politique. Or, l'argumentation est le type de textes privilégié pour développer des thèses, faire la critique ou l'éloge de certains modes de pouvoir comme de certaines valeurs. Les rapports entre les hommes La réflexion sur le rapport entre soi et l'autre n'a jamais cessé. Les textes argumentatifs peuvent être directs Montaigne, au xvie siècle, critique l'ethnocentrisme dans Les Essais, et Levi-Strauss, ethnologue du xxe siècle auteur de Tristes Tropiques, montre que ce que nous nommons barbarie » est de notre côté bien plus que de celui des barbares ». Sartre signe la préface d'une anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache », préface intitulée Orphée noir dans laquelle il démonte les mécanismes racistes. D'autres auteurs utilisent le biais de l'argumentation indirecte Prévert, Césaire, Senghor prennent la parole et défendent la thèse de l'anti-racisme à travers la poésie. La justice Cette réflexion sur l'égalité des hommes s'accompagne de celle portant sur la justice. De fait, la littérature argumentative se penche sur les notions de pouvoir, de tolérance… Le siècle des Lumières a vu émerger de très nombreux écrits textes comparant les différents modes de gouvernements Montesquieu, De l'Esprit des Lois, texte théorique Les Lettres persanes, roman épistolaire, critique du fanatisme et de l'intolérance. Voltaire, Diderot, ont ainsi fourni de nombreux articles pour L'Encyclopédie, ayant pour base ces éléments. L'engagement Cette interrogation sur les modes politiques mène immanquablement à la réflexion sur l'engagement. Les textes argumentatifs explorent les thèmes de la guerre, de l'inhumain », et, au xxe siècle, de l'univers concentrationnaire – réfléchir sur l'homme, c'est ainsi prendre position sur l'horreur de certains événements. L'indignation emprunte diverses voies la satire ou le pamphlet, l'ironie Voltaire, dans Candide, par exemple, le récit autobiographies de Primo Levi, de Semprun…, la contre-utopie 1984, de George Orwell. En 2010, Stéphane Hessel a rencontré un succès fulgurant avec un appel à l'engagement intitulé Indignez-vous. Conclusion Le texte argumentatif, direct ou indirect, est le lieu privilégié d'une réflexion anthropologique, qui se poursuit au fil des époques les auteurs s'interrogent, et se répondent d'un siècle à l'autre – chaque vision enrichissant notre vision de nous-même.
Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu où tout le monde a tôt ou tard besoin d’aide supplémentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tôt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour réussir ce jeu stimulant et notre site Web est là pour vous fournir des CodyCross Écrivain critiquant la société et les hommes réponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le développeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et déroutants. Si vos niveaux diffèrent de ceux ici ou vont dans un ordre aléatoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Cirque Groupe 94 Grille 2MORALISTE
La langue russe est riche alphabet cyrillique, grammaire et prononciation, seul un professeur qualifié Kelprof vous aidera à vous perfectionner et à maîtriser le russe. Apprendre le russe, c’est aussi pousser les portes d’une culture infinie, notamment en littérature. Portrait des dix plus grands écrivains russes de tous les temps. 1/ Alexandre Pouchkine, le poète francophone et francophile Auteur du XIXe siècle, Alexandre Pouchkine est issu de la noblesse russe. Dès l’âge de 10 ans, il lit La Fontaine et Voltaire en français. De sa mère, il tient ses origines africaines. Pendant longtemps, il a du mal à accepter l’image qu’il voit dans le miroir, malgré le succès important qu’il rencontre auprès des femmes. Enfant, ses camarades le traitent de “singe” et le rejettent. Il trouve rapidement refuge dans la lecture. Poète, Alexandre Pouchkine deviendra ensuite censeur personnel de l’empereur de Russie, Nicolas Ier, puis écrivain et journaliste. Il épousera Natalia Nikolaïevna Gontcharova. Quelques années plus tard, c’est en affrontant en duel un officier français, Georges d'Anthès, qui faisait la cour à son épouse, que Alexandre Pouchkine mourra. Frappé au ventre, il succombera à ses blessures. Il reste encore aujourd’hui l’un des auteurs les plus connus en Russie et à l’étranger. Ses oeuvres phares Mozart et Salieri, 1830 L'Invité de pierre, 1830 Eugène Onéguine, 1833 La Dame de Pique, 1834 La Fille du Capitaine, 1836 Boris Godounov, 1831 2/ Nicolas Gogol, l’éternel incompris en quête de sens Écrivain russe du XIXe siècle d’origine ukrainienne, Nicolas Gogol est l’un des auteurs principaux de la littérature classique russe. Ses débuts en tant que poète sont compliqués il essuie de nombreux échecs, et s’exile même en Allemagne, sous de fausses identités. Il revient ensuite à Saint-Pétersbourg et reprend un travail mal payé dans l’administration en attendant le succès. Nicolas Gogol va quitter l’administration et devenir professeur pour filles d’officiers nobles. Il rencontrera Alexandre Pouchkine qui va lui conseiller de continuer à écrire. Le succès arrive enfin avec les Soirées du hameau, qui est un recueil de nouvelles loufoques. Mais ne durera pas. L’écrivain connaîtra tour à tous succès et vives critiques, qu’il supporte très mal. France, Allemagne, Italie… Il passera sa vie à voyager et sera touché par une crise aiguë de mysticisme à la fin de sa vie. Ses oeuvres phares Les Soirées du hameau, 1831 Tarass Boulba, 1835 Le Nez, 1836 Le Revizor, 1836 Les Âmes mortes, 1842 Le Manteau, 1842 Nouvelles de Pétersbourg, 1842 3/ Léon Tolstoï, l’auteur à succès De Léon Tolstoï, auteur russe du XIXe siècle, on connaît d’abord Guerre et Paix, qui décrit toutes les strates de la société russe au moment de l’invasion du pays par les troupes napoléoniennes en 1812. Très rapidement, l’écrivain connaît le succès et ce, dès ses premières publications, qui sont des récits autobiographiques Enfance et Adolescence. Anna Karénine lui donnera ses lettres de noblesse. Au milieu de sa vie, Léon Tolstoï se détournera de l’Eglise orthodoxe russe pour aller vers un christianisme non-violent. Il correspondra à ce sujet jusqu’à sa mort avec Mahatma Gandhi. Ses oeuvres phares Guerre et Paix, 1867 Anna Karénine, 1877 La Mort d’Ivan Ilitch, 1886 Résurrection, 1899 4/ Fiodor Dostoïevski, à l’origine de Crime et Châtiment Nombreux sont les romans de Fiodor Dostoïevski qui ont pour sujet principal la condition humaine, l’existence de Dieu et la nature humaine. Dans sa jeunesse, Fiodor Dostoïevski noue des relations avec les mouvements progressistes de Saint-Pétersbourg. Il sera arrêté pour cela et déporté dans un bagne en Sibérie pendant plusieurs années. C’est en revenant qu’il se consacre entièrement à l’écriture. Joueur compulsif et criblé de dettes, Fiodor Dostoïevski s’exilera en Europe pour fuir ses créanciers. A la fin de sa vie, il délaissera le socialisme pour devenir un fidèle patriote de l’Empire russe. Ses oeuvres phares Crime et Châtiment, 1866 L’Idiot, 1869 Les Démons, 1871 Les Frères Karamazov, 1880 5/ Ivan Bounine ou le quotidien réaliste des paysans russes Prix Nobel de littérature en 1933, l’écrivain russe Ivan Bounine est connu pour ses poèmes et ses nouvelles en prose. C’est son roman Le Village qui va le faire connaître du public international. Dans cette oeuvre, Bounine retranscrit le quotidien pesant, la mélancolie infinie et la misère d’un petit village isolé en Russie. Cette image est bien loin de l’image idyllique mais non réelle souvent donnée à l’époque du moujik heureux. A la fin de sa vie, Bounine quitte la Russie et s’installe à Paris. Ses oeuvres phares Au hameau, 1892 Le Monsieur de San Francisco, 1915 Le Village, 1922 Jours maudits, 1926 La vie d’Arséniev jeunesse, 1927 Les Allées sombres, 1946 Les Pommes d’Antonov, 1949 6/ Vladimir Nabokov, l’auteur à scandale avec Lolita Écrivain américain d’origine russe, Vladimir Nabokov est un auteur majeur de la littérature internationale du XXe siècle. Si on connaît Nabokov, c’est avant tout pour son roman Lolita publié en 1955, qui provoqua un scandale sans précédent et fut censuré à sa sortie. Il met en effet en scène une jeune fille, pré-adolescente, qui est séduite par un homme beaucoup plus âgé. Le romancier a fui avec sa famille, libérale et cultivée, la Russie pendant la Révolution bolchevique. Ils trouvent refuge en Europe, avant de partir aux Etats-Unis. Parfaitement trilingue russe, français et anglais, Nabokov travaille comme professeur de littérature européenne dans différentes universités avant de rencontrer le succès qu’on lui connaît avec Lolita. Ses oeuvres phares Le Guetteur, 1930 Lolita, 1955 Pnine, 1957 Feu pâle, 1962 Ada ou l’Ardeur, 1969 7/ Mikhaïl Boulgakov, l’écrivain marqué par la censure soviétique Écrivain russe du XXe siècle, Mikhaïl Boulgakov commence sa carrière en tant que médecin pendant la Première Guerre mondiale, la Révolution russe puis la guerre civile russe. Dans les années 20, il stoppe cette activité pour travailler en tant que journaliste et écrivain. Toute sa carrière sera marquée par la censure soviétique. Tous les romans de Boulgakov paraîtront en version non censurée en Russie dans les années 70 seulement. Ses oeuvres phares La Garde blanche, 1925 Récits d’un jeune médecin, 1925 Le Roman de monsieur de Molière, 1962 Le Maître et Marguerite, 1966 Coeur de chien, 1968 8/ Boris Pasternak, l’auteur du Docteur Jivago Poète et romancier russe, Boris Pasternak a reçu le prix Nobel de littérature en 1958. Son roman principal est Le Docteur Jivago, qui ne sera publié qu’en 1985 en URSS durant la perestroïka. Boris Pasternak sera interdit d’aller chercher son prix littéraire à Stockholm, en Russie. Suspecté par les autorités soviétiques d’être un “agent de l’Occident capitaliste, anti-communiste et anti-patriotique”, l’écrivain est menacé de ne pas pouvoir revenir en URSS s’il quitte le pays. Il fêtera à distance la réception de son prix, en famille en Russie. Quelques minutes avant de mourir, Boris Pasternak aurait dit à sa femme “La vie a été belle, très belle, mais il faut aussi mourir un jour. J’ai aimé la vie et toi.” Ses oeuvres phares Le Docteur Jivago, 1957 9/ Ievgueni Zamiatine, le maître de la science-fiction Les oeuvres de Ievgueni Zamiatine, écrivain russe du XXe siècle, ont été fortement inspirées par le travail de H. G. Wells. Son oeuvre la plus connue est Nous autres. Dans ce roman de science-fiction, qui est une dystopie, Zamiatine évoque sa déception par rapport à la révolution d’Octobre. Les liens entre Un bonheur insoutenable d’Ira Levin, 1984 de George Orwell ou Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley sont palpables. “Pour moi, en tant qu’écrivain, être privé de la possibilité d’écrire équivaut à une condamnation à mort. Les choses ont atteint un point où il m’est devenu impossible d’exercer ma profession, car l’activité de création est impensable si l’on est obligé de travailler dans une atmosphère”, a écrit Zamiatine. Ses oeuvres phares Nous autres, 1924 10/ Anton Tchekhov, un écrivain extrêmement prolifique Écrivain du XIXe siècle, Anton Tchekhov est l’un des auteurs les plus prolifiques de son époque entre 1880 et 1903, il aura écrit plus de 600 oeuvres ! Nombreuses de ses oeuvres ont été mises en scène au théâtre. Il est aujourd’hui l’un des auteurs les plus connus de la littérature russe. Il est notamment réputé pour ses descriptions détaillées de la vie de province en Russie à la fin du XIXe siècle. Ses oeuvres phares Ivanov, 1887 La Mouette, 1896 Oncle Vania, 1898 Les Trois Soeurs, 1901 La Cerisaie, 1904 Vous cherchez un professeur particulier de russe dans votre ville ? Rien de plus simple. De nombreux profs sont enregistrés chez nous. Après avoir entré la matière ici, “russe” et votre ville, une liste complète de professeurs de russe s’affichera. Ils sont classés par pertinence les meilleurs profs sont ceux qui sont affichés en premier. Vous êtes ainsi certains d’accéder rapidement aux meilleurs profils.
De l’Empire à la Troisième République, le XIXe siècle a été jalonné par de nombreux régimes politiques et ébranlé par de violentes secousses. C’est aussi un siècle durant lequel les grands écrivains n’ont pas hésité à s’engager, balançant entre hommes d’influence, hommes d’action et hommes de pouvoir. De ces liens qu’ils ont tissés entre littérature et politique, ils ont fait une partie de l’identité française et seront suivis par leurs successeurs lors du siècle suivant. C’est l’histoire de ce compagnonnage parfois ambigu, souvent heurté, que nous allons retracer en trois parties. La première couvre l’Empire et la révolution de 1830. Elle évoque des figures particulièrement marquantes tels que Chateaubriand ou Alexandre Dumas, qui s’impliqueront avec fougue dans la vie politique sans pour autant recevoir les récompenses auxquelles ils aspiraient. L’Empire et la Restauration - De Staël et Constant un couple de libéraux C’est un couple tumultueux qui trace la voie de l’engagement politique aux écrivains du XIXième siècle. Elle, Germaine de Staël 1766-1817, collectionne amants et soupirants ; lui, Benjamin Constant 1767-1830, est un homme à femmes. Lorsqu’ils se rencontrent en 1794, tous deux sont des enfants des Lumières ; ils n’ont pas encore trente ans, mais ils communient dans le goût des idées et de la politique. Dès son plus jeune âge, Germaine de Staël, la fille du banquier Necker, ministre de Louis XVI avant de quitter le pouvoir en 1790, baigne dans les mondes de la finance, de la politique, et des salons, notamment celui de ses parents où elle côtoie l’intelligentsia de son temps. Ses romans Delphine, Corinne ou l’Italie, De l’Allemagne, font d’elle une figure du préromantisme. Ses essais politiques lui permettent d’exprimer ses convictions libérales et républicaines à partir de 1795. Si elle se montre brièvement intéressée par Bonaparte qu’elle rencontre, elle déchante rapidement... Sur les routes d’Europe, lors de brefs passages plus ou moins clandestins à Paris ou bien dans son château de Coppet en Suisse, Germaine de Staël dénonce la tyrannie », le pouvoir absolu », ce fléau de l’espèce humaine » qu’incarne ce parvenu » Napoléon. Elle fait de son château de Coppet le principal foyer de l’idéologie libérale. Au centre de cette intelligentsia cosmopolite se déploie Benjamin Constant, ami et amant plus ou moins… constant de la maîtresse des lieux. Il s’adonne lui aussi sans relâche à l’écriture de romans Adolphe, Cécile, d’une œuvre autobiographique Journaux intimes, de traités politiques, d’articles de presse... Nommé au Tribunat par Bonaparte, il devient rapidement un opposant au Premier Consul en qui, comme Germaine de Staël, il voit un despote ». Pendant la Restauration, il est élu député. Fervent défenseur du régime parlementaire, il devient le chef de file du parti libéral à la Chambre des députés. - Stendhal le commis de l’Empire Pendant que le couple Constant-de Staël ferraille avec Bonaparte, Henri Beyle, qui n’est pas encore Stendhal 1783-1842, s’efforce, en revanche, de s’inscrire dans l’exaltante geste napoléonienne. En 1806, mû par une ambition forcenée, il rêve de places lucratives et de hautes fonctions, se fixant un objectif bien précis décrocher un poste d’auditeur au Conseil d’État. Avant d’être un écrivain reconnu, Stendhal est un commis de l’Empire qui suit la Grande Armée à travers l’Europe jusqu’en Russie. Lors de ses séjours à Paris, il mène une vie de dandy, courant les conquêtes amoureuses en dépit d’un physique disgracieux. En 1814, le retour des Bourbons sur le trône le plonge dans la détresse financière. Mortifié par un déclassement humiliant, Stendhal se rallie hypocritement à Louis XVIII. En vain. Il se replonge dans l’écriture, les voyages, les amours et la vie de salon où sa conversation brillante et ironique fait de lui un des intellectuels les plus appréciés de Paris. - Chateaubriand le diplomate ombrageux L’autre grand écrivain de ce début de siècle, le vicomte François-René de Chateaubriand 1768-1848, mènera parallèlement une carrière littéraire et une activité politique plus prestigieuses. Après un voyage en Amérique et un exil à Londres, il rentre en France en 1800 sous une fausse identité et se voit rayé de la liste des émigrés l’année suivante. Il a déjà publié l’Essai sur les Révolutions 1797, a commencé à travailler au Génie du christianisme et à ses futurs romans Atala et René. Chateaubriand préfigure ces écrivains qui embrasseront la carrière diplomatique au siècle suivant. Sa lune de miel avec Bonaparte ne dure guère. L’assassinat du duc d’Enghien lui fournit une excellente raison ou un prétexte pour passer dans l’opposition à l’Empereur pour lequel il garde néanmoins une certaine fascination. S’ensuit sous la Restauration une tumultueuse carrière de ministre plénipotentiaire à Berlin, d’ambassadeur à Londres, de ministre des Affaires étrangères avant d’être limogé par Villèle, de passer dans l’opposition semi-libérale, et enfin de retrouver un poste d’ambassadeur à Rome. Parallèlement, Chateaubriand participe à la fondation du journal Le Conservateur, et travaille à son chef d’œuvre Les Mémoires d’outre-tombe, somptueuse fresque autobiographique et historique au style éblouissant. La Révolution de 1830 La Révolution de 1830 constitue le premier grand carrefour de l’histoire du XIXe siècle où se croisent les destins des écrivains. Pendant trois jours, sous une chaleur suffocante, la poudre parle dans la capitale, faisant couler le sang 200 morts chez les militaires, plus d’un millier chez les insurgés. Quand le roi annonce qu’il retire les ordonnances, il est trop tard. Paris est aux mains des insurgés, et Charles X abdique. Pour Stendhal, c’est l’occasion d’en finir avec la Restauration qu’il déteste et dont il pressent la fin depuis quelques mois. L’événement le ravit, le libère de quinze ans de défaite, mais il ne se dérange ni pour y participer ni pour le voir », affirme son biographe Michel Crouzet. Pendant qu’on se bat quasiment sous ses fenêtres, il lit Le Mémorial de Sainte-Hélène. - Dumas sous la mitraille Un autre écrivain se montre plus impétueux Alexandre Dumas 1802-1870. À 28 ans, il est déjà célèbre mais n’est pas indifférent non plus à la politique. Il se jette au cœur des combats près du pont des Arts, pas peu fier d’avoir participé à la première révolution de son siècle. - Lamartine et Hugo en réserve En 1830, un autre écrivain a fait ses premières classes dans la diplomatie Alphonse de Lamartine 1790-1869. Lui aussi veut faire carrière au sein de l’État et dans les Lettres. Cet aristocrate est un royaliste qui s’est cherché durant la Restauration. À 28 ans, lorsque Charles X quitte le pouvoir, Victor Hugo 1802-1885 est déjà reconnu dans le milieu littéraire. Il a fait connaissance de Chateaubriand, Lamartine, Nodier, Vigny entre autres. Ses œuvres Bug-Jargal, Han d’Islande, Odes et ballades, Les Orientales, le classent dans la famille des romantiques. En février 1830, il accomplit à lui seul une révolution. Théâtrale. Il réalise un coup d’éclat avec la représentation de Hernani qui renverse les codes de la tragédie et enthousiasme la jeunesse littéraire qui voit en lui un chef d’école et en fait son idole. Pris de court, il n’a pas le temps de réagir à l’insurrection. Comme Lamartine, il se rattrapera en 1848... Publié ou mis à jour le 2019-06-23 163747
écrivain critiquant la société et les hommes